Oh yeah !!!!


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Mon plus long RP à ce jour ....

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Elijah appréciait décidément l'homme avec qui il discutait maintenant depuis près d'une heure. Il avait une façon de penser qui le déroutait quelque peu mais plutôt dans le bon sens. Les hommes modernes peuvent parfois être étonnants. Cette pause forçait dans sa quête allait peut être être bénéfique après tout. Tout cela lui rappelait en tout cas pourquoi il manifestait plus de respect aujourd'hui à l'égard des hommes plutôt que des êtres de son espèce, espèce dont il était probablement à ce jour le premier représentant encore vivant.
Une question l'interpella une première fois. L'origine de son prénom. Bien que scandinave de naissance et amérindien d'adoption, son prénom comme celui de la plupart des siens avait une origine toute autre. Il était presque amusant maintenant de s'en rappeler la signification.
" A vrai dire, non. Je suis d'origine nordique mais mon prénom étrangement est d'origine hébreu. Les choses sont parfois étranges, à moins qu'elles ne fussent subtiles. Ce n'est pas, je le reconnais, des plus courants"
Outre cet aparté, il fut heureux d'apprendre de la bouche de son interlocuteur, qu'il ne l'avait pas heurté. Quant à ce sentiment de protection envers les siens ....
" Je suis heureux d'apprendre que mes mots ne vous ont pas heurté. Loin était alors mon but. Rassurez-vous, je comprends votre sentiment. Les proches sont toujours ce à quoi nous tenons le plus"
Oui c'était vrai. C'était pour cette raison qu'il avait voulu tuer Klaus, pour cette même raison qu'il l'avait sauvé et c'était aujourd'hui encore pour celle-ci qu'il voulait le supprimer pour de bon. Klaus était son frère mais les actes qu'il avait commis envers les siens lui était impardonnables. Son point faible, disait Rebekah. Elle n'avait peut être pas tord.
Si seulement j'avais pu te sauver, petite soeur

Les premiers vampires. Elijah n'avait pas prévu d'en parler si tôt mais il est vrai que le sujet tournait autour depuis longtemps maintenant. Peter semblait manifester une curiosité sincère et il serait bien mal aisé de ne pas lui offrir des réponses, en tout cas un minimum. Il ne fallait pas non plus que les choses évoluent de manière inopportune .
" Oui, il y a bien un commencent à tout ça comme à tout, je devrais dire. Les vampires ne sont pas nés à la nuit des temps ou tombés du ciel pour ainsi ou plutôt sortir de l'enfer, si l'on n'en juge l'expérience. Pour ce qui est des Adam et Eve vampires et bien .."Elijah ne put s'empêcher de rire. L'idée lui paraissait tellement drôle, surtout à lui. Il était le véritable premier vampire, cela faisait-il de lui un Adam ? Il n'y avait jamais pensé et s'en amuser. Il ne voulait pas sembler se moquer de Peter, mais dans sa situation, la chose semblait plutôt dingue.
" Ce n'est pas le terme que j’emploierais. Pardonnez mon hilarité soudaine, vos mots ont fait échos à d'étranges souvenirs et le rapprochement en lui-même m'est apparu drôle. Il ne s'agit en rien d'une critique à votre égard. Comment vous l'expliquez ? Disons qu'il y a eu une première famille de vampire et que c'est d'elle que les choses ont découlé mais il serait, je pense, une erreur de les blâmer, les circonstances font qu'ils n'ont pas nécessairement eu le contrôle des conséquences qui ont suivi. Parfois le choix n'est pas offert à ceux qui l'auraient demandé."

Chasseur de vampire ? Elijah se retînt de rire une nouvelle fois, se contentant d'un rire léger. Après tout la possibilité n'était si absurde qu'elle le semblait. Son propre père pourtant le premier en était devenu un et lui-même à sa manière en chasser un avec ardeur.
" Pour répondre à votre question, je ne suis pas un chasseur. Ma profession est beaucoup inoffensive si je puis dire, je suis historien. J'aime à penser que toutes les histoires sont bonnes à connaître même les plus surréalistes"
Il lui fallait jouer le jeu, c'était sa couverture mais aussi d'un certain point de vue, une passion. Le fait de vivre depuis un millénaire y était peut être pour quelque chose. Un millénaire et l'évolution pour sa part était en marche. Elijah ne savait pas trop de quelle manière en juger. Les évènements lui donnèrent surement la réponse. Le monde à ses yeux était pourtant assez complet de la sorte mais qu'il en soit ainsi. Peter n'était donc pas un sorcier comme il l'avait pensé au début, c'était presque dommage mais qui sait ce que l'évolution avait alors produit chez lui. Il faudrait en juger en temps voulu. Les hommes devenaient ainsi des armes comme il le disait si bien. Si Klaus apprenait l'existence de cette espèce ... Il préféra pour le moment, ne pas y penser. Les choses pourraient empirer dans une direction pire que celle qu'il connaissait déjà. Il n'avait nul besoin de ça. Un homme qui mange des cerveaux ? Peut être des gênes de loup garou qui ont mal tourné. Enfin en admettant qu'un loup garou puisse bien tourné. Maudite espèce !

" L'homme dont vous parlez qui semble avoir un goût prononcé pour les cerveaux humains, était-il toujours de ce monde ?"
Auquel cas, Elijah devrait peut être se renseigner outre mesure, histoire de voir s'il pouvait lui servir et s'il fallait le rayer personnellement de la carte. Peter reprit pourtant sur l'éternité. Laisser le monde derrière soi. C'était vrai, Elijah n'avait aujourd'hui plus grand monde à qui se raccrocher, l'une des raisons qui aurait du le mener à renoncer aux sentiments. Cela semblait malheureusement impossible à part entière. Que Peter comprenne cela l'intriguait toutefois, fut-il possible qu'il soit lui aussi immortel ?
" Par ailleurs vos paroles m'intriguent. L'immortalité fait-elle partie des dons que vous a offert l'évolution dont vous avez hérité ?"

Le barman porta à ce moment-là les deux verres. Elijah le remercia d'un mouvement de tête et l'homme repartit à ses occupations. Il saisit le verre et attendit la réponse à sa dernière question. Elle ne se fit pas attendre. Un pacte avec le Diable ou bien une lutte entre le Bien et le Mal ? L'imagination des hommes pouvait aller tellement loin parfois. Il hésita cependant quant à l'éclairer totalement sur le sujet. Il était peut être trop tôt pour cela
" Je dois dire que votre hypothèse pourrait se justifier mais j'ai bien peur qu'elle soit loin de la vérité. Celle sur l'évolution apparaît plus juste tout étant tout de même fausse. Je suis navré, cette question est assez particulière en elle-même. Reste à savoir si vous seriez prêt à connaître une part de la réponse"

Il but une gorgée de son verre et se concentra sur l'homme. Les choses évoluaient de manière plutôt plaisant il est vrai. Dans un sens, il pouvait ainsi penser à autre chose, même si son désir de vengeance revenait sans cesse, sans doute un caractère de son espèce.
Le temps n'est jamais assez long quand il s'agit de cela. Mais renoncez, reviendrez à pardonner. Une erreur de plus à ne pas reproduire
Il rit en silence, perdu dans ses pensées mais recentra bien vite son attention sur Peter

Putain! S’exclama alors la rouquine alors que Jayden se leva pour s’approcher de sa cousine qui sortait à son tour de la cabine d’essayage. Apparemment elle avait les nerfs en boules ; se faire tirer une première fois avait été l’expérience la plus traumatisante de sa vie et maintenant, revivre se souvenir n’arrangeait en rien les choses, Holly se sentait trembler par en dedans, elle voulait se montrer bien plus forte qu’elle ne l’était réellement, comme à habitude… Jayden merde ! Seulement il disparut comme il venait d’arriver ce qui la plongea dans une colère noire.

Quoi?! S’étonna soudainement la rousse alors que sa partenaire de magasinage venait de parler de balle qu’elle ne voulait pas prendre à nouveau ; t’as déjà vécu ce scénario toi aussi ? S’empressa de répliquer la jeune femme alors qu’elle se leva du sol pour tenter d’apercevoir ce qui se passait de l’autre côté lorsqu’une alarme se fit ressentir ; oh chiotte… Alyson venait de faire une belle boulette en franchissant les portes vitrées du Fresh Ocean… et personne n’avait pensé à la robe qu’elle portait bordel ? Il va tous nous tuer putain d’merde ! S’affola finalement la grande rouquine qui se planqua les mains sur le visage, elle n’en pouvait plus de vivre autant de tragédie alors qu’elle était supposée reposer en paix comme l’indiquait sa pierre tombale du monde des vivants. RAWWW ! S’écria finalement Holly tout en se projetant sur le comptoir caisse afin de peser sur la sonnerie du système de sécurité, mais trop tard…

Le tireur se tenait là, face à la blondinette qu’elle venait à peine de rencontrer. Fasciné Holly écarquilla les yeux, puis les posa sur son copain, il était évident qu’il paniquerait à la vue de cette scène, qui ne le ferait pas? Soudain, un long silence se fit retentir… que ce passait-il ?
Westley s’approcha tranquillement, jetant un coup d’œil vers la brunette dans laquelle elle avait préalablement rentrée alors qu’elle magasinait puis s’arrêta enfin. Alyson se précipita vers l’épicerie, là où se trouvait probablement son mari, inévitablement, seulement quelqu’un d’autre se trouvait face au tueur; une seconde jeune femme… AHH ! S’écria machinalement Holly alors que l’homme leva le bras et tira illico dans l’épaule de la brunette qui avait pris la place de la blonde…

J’en ai plein l’cul de ces histoires ! Gueula de plus belle la rousse, alors que la brunette s'écrasait sur le sol, se foutant carrément de ce que ferait l’homme armé.

Bonjour,
merci d'avoir actualisé ta pub !
Bonne continuation et à bientôt ! ^^

Sur le divan, avec celle que j’aimais, mon esprit avait enfin l’occasion d’être apaisé et d’être vidé. Le fait de penser à mes problèmes pouvait être ramené au passé, car ce n’était plus la peine. Je devais retrouvais ma vie, et me recentrer sur ce que j’étais, dans le but de me reconstruire après cette semaine de captivité. Le fait de retrouver Rachel était la chance, pour moi, de revivre mon amour en plein jour, exprimer mon bonheur et mon humanité face à la personne qui était la plus importante pour moi. Je pouvais sourire, rire, ressentir quelque chose de fort. C’était apaisant, beaucoup plus beau que leurs immenses tortures, que je ne supportais plus.

Maintenant, j’étais tiré d’affaire, et je devais m’y faire. Pour pouvoir revenir entier, comme j’étais auparavant, je devais tout retrouver : les bons comme les mauvais moments. Le meilleur des bons moments était l’amour que je pouvais ressentir pour Rachel, ce sentiment si bon qui pouvait réchauffer mon âme.

Rachel avait peur. Elle était effrayée par le fait qu‘ils pourraient revenir, et m‘attaquer, car elle ne pourrait pas supporter le fait d‘être séparé une nouvelle fois de moi. À vrai dire, moi non plus. Cette semaine de séparation m‘avait brisé le cœur. Rester encore plus longtemps, séparés l‘un de l‘autre, pourrait suffire à m‘anéantir, et je ne voulais pas que tout ceci puisse arriver. Me séparer d‘elle serait une torture supplémentaire…

Mais, j‘avais confiance en l‘avenir. Je savais qu‘ils ne reviendraient pas. Ils n‘en étaient plus capables, après ce que Vincent avait fait pour m‘aider. Il avait pris beaucoup de risques, mais je savais que j‘étais à l‘abri, et que Rachel n‘était pas en danger par ma faute. Le fait de savoir cela, me rassurait dans un sens, et c‘était mieux ainsi.

- Ils ne viendront plus. Je sais que cela peut paraître surprenant, mais je sais qu’ils ne reviendront plus. Tu ne seras pas mise en danger, et je ne le serais pas non. Quelqu’un m’a aidé pour cela.

*même si c’est encore dur à oublier*

- Le calvaire de ces scientifiques est fini. Je peux te l’assurer. On peut rester ensemble sans avoir peur de les voir venir ici, et tenter de me reprendre. On peut éclipser cela désormais.

La main de Rachel enfermée dans la mienne, je la regardais avec sincérité, pour essayer de la convaincre que ce que je disais n’était autre que la vérité, et rien d’autre que cela.

- Rachel, je suis désolé de constamment m’excuser, et me sentir responsable, mais je m’en veux quand même. Je m’en veux à cause du fait que ça ait pris une ampleur qui m‘a dépassé, au point qu‘ils aient pu m‘éloigner de toi pendant une semaine. Mais maintenant que tout est terminé, on peut rattraper le temps perdu et juste penser à notre bonheur.

Toute image de cet instant pouvait encore atterrir dans ma tête comme si c’était hier. Je me rappelais de tout, ce qui me dérangeait énormément, mais je ne pouvais pas contrôler ma mémoire, qui enregistrait le pire comme tout souvenir existant en moi.

Il m’arrivait de me revoir, allongé sur cette table d’opération, et subissant toutes ces injections. À l’époque, je ne connaissais pas l’identité de celui qui me retenait, et qui tentait de me tuer. Je ne le prenais que pour un tortionnaire, quelqu’un de foncièrement mauvais, ce qui n’était pas réellement un tort, bien que j’étais encore perdu. Plusieurs fois, ce jour-là, j’aurais pu mourir, mais j’étais en vie, doté désormais d’un second pouvoir. Une lumière bleue vivait en moi, comme un second pouvoir. Elle guérissait mes blessures, et celles des autres, peu importe leur gravité. Tant que je précédais la mort, je pouvais agir. Cela me surprenait encore, mais j’avais appris à accepter l’idée que je ne pourrais plus jamais revenir en arrière. J’avais deux pouvoirs, et je devais vivre comme ça.

Aujourd’hui, le hasard m’avait mené vers quelqu’un qui se trouvait dans la même situation que moi.

Il possédait deux pouvoirs : le contrôle des ombres et la téléportation. Pouvais-je considérer notre rencontre comme du hasard ? Sérieusement, je n’en savais rien, mais je ne pouvais pas penser qu’à une coïncidence quand même, non ? Cela ne pouvait pas être qu’une histoire sans lendemain. C’était impossible.

Il était fort probable, que le but de cette rencontre était de m’aider à apprendre quelque chose. Je devais peut-être tirer une leçon, quelque chose qui pourrait m’aider à avancer, alors je ne devais rien rater, rien du tout.

Par rapport à ce que cet homme avait subi, les souvenirs étaient plus flous. Il ne se souvenait pas très bien de ce jour-là, mais ces bribes d’événement me rappelait ce que j’avais subi : le laboratoire, l’homme, et les piqûres.

Mais il voudrait en savoir davantage, et il me posait des questions dans ce sens, d’abord au sujet de l’identité de « l’homme aux piqûres », surnom stupide pour James mais je l’aimais bien. Cela résumait bien les aspects que je connaissais de lui, et dont j’étais certain.

[color:dfba=blue- On a vécu la même chose alors. commençais-je à dire

*mais comment expliquer la suite…*

- Cet homme nous allonge sur une table d‘opération, oublie que nous sommes humains même si nous avons des pouvoirs, et nous fait subir des choses terribles, ces souffrances… Il déteste les gens comme nous, mais sa haine est démesurée, comme incapable de trouver une quelconque fin. Quand il nous injecte ces substances, il pense pouvoir nous tuer, se débarrasser de nous.

C’était cruel ce que je racontais…mais c’était vrai…

- Certains sont morts, mais d‘autres ont pu lui échapper. Parmi ces personnes-là, certaines ont changé à ce que j‘ai pu comprendre. Leurs gênes ont muté et un nouveau pouvoir est né en eux. Il apparait quelques temps après leur passage devant cet homme. James Flanagan…

Je baissais les yeux avant de poursuivre.

- Cette lumière bleue, qui guérit mes blessures et celles des autres, est apparu, alors que j’étais sur le point de mourir. Lors de la lune rouge, l’agressivité de la population a augmenté, et je l’ai subi de plein fouet. Tout ceci aurait pu me tuer, mais je suis encore en vie, parce que ce pouvoir m’a sauvé, et j’ai pu sauvé d’autres personnes avec ce don, en me concentrant sur elles.

*même si ce pouvoir me fait encore du mal…*

- C’est ce que je sais, et ce que d’autres personnes comme nous savent aussi. J’ai pu en rencontrer d’autres, d’autres personnes avec deux pouvoirs. Elles étaient également retenues par ce même James Flanagan.

nouveau après des non-vus

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*impossible…c’était impossible…*

Aussi étonnant que cela pouvait paraître, ma présence avait eu un effet étrange sur la personnalité de James. Il était passé de la bête noire de mon esprit à quelque chose de plus doux, de plus supportable. Il voulait même vous protéger, vous vous rendez compte ? Ce type était devenu doux comme un agneau…généreux même, et cela me perturbait. Passer de rien à tout était quelque chose que je détestais, car ce genre de revirement de situation me perturbait toujours. Il me laissait sans voix.

James était pourtant responsable de ce que j’étais devenu, et même des conséquences que cela avait pu avoir sur ma vie. J’étais constamment en danger, que ce soit à cause des scientifiques qui me poursuivaient, ou bien de mon nouveau pouvoir qui agressait mon cerveau, le faisant saigner, et plonger dans le sommeil. C’était terrible, trop terrible, mais je n’avais plus le choix. Ma vie était devenue ainsi désormais, et je n’avais plus aucun choix à adopter…plus aucun…

Le discours qu‘il pouvait adopter, me perdait. Je n‘en pouvais plus, c‘était très compliqué. James était bon, devant moi, et ce n‘était pas un rêve. Étrange réalité tout de même, n‘est-ce pas ? Je pensais que James ne pourrait jamais atteindre un stage de gentillesse comme celui-ci, mais c’était le cas. Il ne me faisait pas de mal…il me parlait, normalement, comme tout être humain normal. Ceci me faisait penser à un rêve.

Pourtant, tout était vrai…

- Merci… disais-je simplement.

J’étais perdu.

- Vous avez raison en disant que j’ai besoin de protection, mais je n’ai aucune autre manière de faire cela, à part en fuyant, sans cesse. Je suis fatigué de courir, je n’en peux plus. Vous êtes déterminé je le vois, mais si vous ne savez pas quoi faire, cela ne servira à rien.

*et c’est vrai…*

- Je suis perdu dans l’ignorance, et le fait d’être aidé par quelqu’un qui se trouve également dans l’ignorance, n’a rien d’une aide, rien du tout… Préservez votre vie, et restez en dehors de cette histoire. Je sais ce dont ces types peuvent être capables, alors évitez-les. Laissez-moi supporter la charge de mes ennuis.

J’observais les alentours, car je sentais un regard sur moi, quelqu’un qui pouvait me surveiller, et cela me dérangeait.

Ils étaient peut-être là…

- Oh non. Il faut que je m’en aille. Je les sens. Ils doivent être là, non loin de nous. Il faut que je cours, sinon ils vous chercheront aussi…et ce n’est pas une bonne idée.

HOLA Y DELPOTRO Y MI Y AMORE Y LUVE Y LOVE

encore...

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Depuis que j’avais appris, que Samuel existait, je voulais à tout prix le rencontrer, et comprendre comment il fonctionnait.

Il était mon parfait contraire, tant au niveau du caractère, que du pouvoir que nous possédions. C’était incroyable à dire, mais nous étions pourtant les parfaits Némésis. Moi qui pensait cela impossible, c’était pourtant le cas.

Quand Gabrielle me donnait plus de détail au sujet de Samuel, j’étais conscient que l’on parlait de la même personne, celui que je ne parvenais pas à retrouver depuis autant de temps.

Ma chance extrême venait de me mener vers quelqu’un qui avait pu rencontrer celui que je cherchais. J’avais enfin l’occasion de m’en sortir, et peut-être comprendre qui j’étais réellement.

- Vous l’avez rencontré, je n’arrive pas à y croire. C’est vraiment lui. Mélange de feu et de guérison, c’est lui ! Je le cherche depuis si longtemps que j’en ai perdu ma patience, mais le fait de vous rencontrer est une extrême chance. J’ai peut-être enfin l’occasion de le retrouver et ainsi comprendre qui je suis réellement. Mais…il y a une chose que je ne comprend pas. Pourquoi lui avez-vous tiré dessus ? Il a essayé de vous attaquer, de s’en prendre à vous ?

Lui parler de mon don serait une action à double tranchant, mais cette Gabrielle voulait être au courant.

Lui dire était une décision compliquée à prendre, mais il fallait la prendre, faire quelque chose…

J’allais parler, enfin tenter plutôt.

- C’est quelque chose de plutôt compliqué à aborder, car mon don n’a rien de très gai…

*oh oui…*

- Quand je dis que Samuel possède l’opposé de mon pouvoir, je ne blague absolument pas. Samuel peut guérir les personnes, ce qui est un pouvoir positif, mais pas moi. Mon pouvoir est négatif. Je peux apporter la mort, et je suppose que vous allez vouloir me fuir à cause de ce que je viens de dire.

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J'aime ! J'ai beaucoup de lecture en ce moment !!

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La nuit non loin d'être mouvementée s'était révélée particulièrement instructive. Elijah avait un nouveau pied dans le monde moderne et il ne comptait pas en rester là. Sa couverture au sein des hommes devait être parfaite surtout en ces temps où ils connaissaient désormais leur existence. Bien sur, il bénéficiait d'un avantage non négligeable contrairement à la grande majorité de ses semblables, il pouvait se mouvoir le jour sans le moindre encombre. Le sommeil lui paraissant bien inutile après des mois de mort forcée, Elijah décida de consacrer ses nouveaux jours à bon nombre de choses. Mais la première maintenant était surtout de reprendre une activité. A deux reprises, il s'était présenté comme un historien, il devait donc officiellement en devenir un.
Après avoir bu une poche de sang, Elijah se rendit donc à l'université McGill, le lieu le plus aisé pour ce genre d'activité. L'administration ignorait sa venue mais elle n'était jamais qu'une formalité. Quand bien même, ils refuseraient sa candidature, celle-ci finirait de toute façon par être validé à l'aide de quelques moyens plus ou moins légaux que les vampires ont en adoration. Elijah espérait toutefois éviter d'avoir à y recourir, il voulait conserver autant de crédibilité que possible et espérait donc que son dossier certes falsifiée suffirait.
Il se présenta au secrétariat et demanda donc à parler au doyen de l'université, impossible de savoir ce que la secrétaire soupçonnait alors mais elle valida la demande sans poser de questions. Les choses s'annonçaient aisées. Il fut vite reçu par ce dernier et l'homme fut alors impressionné par son CV. Il est vrai que si Elijah n'avait pas pris la peine de passer tous les diplômes qu'il prétendait posséder, il en avait le niveau largement suffisant, ça n'était donc qu'un demi mensonge, à quoi bon s'encombrer des études lorsque l'on vît depuis plus d'un siècle.

- Elijah Smith, c'est bien ça ?
- Tout à fait monsieur
- Ou travailliez-vois auparavant ?
- J’exerçais ma profession de manière indépendante à Mystic Falls
- Je voies, avez-vous une bibliographie publiée outre les nombreux ouvrages sur lesquels vous semblez travailler ?
- Pas pour l'heure non. Mais il n'est rien de sur pour l'avenir
- Je serais curieux de vous lire, voyez-vous. Serait-il possible d'avoir accés à l'un de vos travaux ?
- Je vous en ai fait parvenir un exemplaire avec mon dossier
- Oh, je vous prie de m'excuser, monsieur Smith, je suis parfois si inattentif. Il y a tant de nouvelles personnes qui arrivent en ce moment que je suis parfois bien fatigué
- C'est tout à fait pardonnable
- Merci bien

Il jeta un dernier coup d'oeil au dossier et ses yeux ne cessèrent de s'agrandir

- Et bien Monsieur Smith je ne voies aucune raison de refuser votre candidature. Quand désirez-vous commencer ?
- Le plus tôt sera le mieux
- Pourquoi pas la semaine prochaine ? Le temps de tout mettre au point
- Cela me semble parfait !

Le doyen se leva, contourna son bureau et se dirigea vers Elijah.

- Monsieur Smith, bienvenue à l'Université McGill !
- C'est un plaisir monsieur le Président !

Les deux hommes se serrèrent la main et le doyen parût troublé, il se ressaisit toutefois et accompagna Elijah jusqu'à la porte.
Il sourit satisfait. Les choses s'étaient avérés encore plus simples que prévu. La naïveté des hommes était toujours aussi appréciable décidément. Il ne lui restait donc qu'un sujet à réfléchir même si plusieurs pistes notamment celles qu'il avait pu donné à ses interlocuteurs s'offrait à lui. Il aurait tout le temps d'y réfléchir en attendant l'avancée de sa quête de vengeance.
Il sortit du bâtiment et rejoignit donc le grand parc du campus. Le soleil était au beau fixe. Il ne lui restait donc qu'à occuper le reste de la journée, nul doute que la visite en tout cas n'était pas terminée.
Elijah se perdit alors dans ses pensées. Elles dérivèrent sur Klaus bien sur et sur les raisons de leur différend, plusieurs siècles déjà. Le litige de trop fut peut être Katerina. Elijah s'était laissé prendre une fois de plus. Les sentiments humains voilà ce qui les avaient éloigné, Klaus n'en avait pas éprouvé assez alors que lui s'était laissé prendre une fois de plus. Il sourit légèrement puis se figea.
Etait-ce ses pensées qui le troublaient ou bien était-ce la réalité ?
Laquelle était-elle ? Katerina ou Elena ? La première devait être libre, la seconde, morte. Pourtant ... Il fut persuadé que c'était elle, que ferait donc Katerina ici ? Ou du moins dans ce lieu ?
Il hésita puis s'approcha, ignorant si elle l'avait perçu ou non.

j'ai beaucoup aimé ton rp ^^

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En observant Michael, je pouvais bien remarquer qu’il avait besoin d’aide, mais qu’il ne m’avait pas dit pour quelle raison. C’était comme si je ne savais que la moitié des informations, et cela me dérangeait, dans un sens. Je voulais l’aider, car il était mon frère mais, pour cela, il devait m’en parler. Il devait me dire ce qui n’allait pas. Sans parole, je ne pourrais rien faire pour lui…

J’écoutais attentivement le discours de Michael, qui évoquait le fait qu’il avait besoin de repère, et de trouver quelque chose à quoi il pouvait se raccrocher. Si je comprenais bien tout ce qu’il me disait, Michael avait connu un bouleversement suffisamment terrible pour sa vie, au point de devenir un chasseur. Il chassait les créatures, et cela pouvait être des gens comme moi : des loups-garous. Au premier abord, ceci m’effrayait, car je pensais qu’il allait me haïr, me courir après, mais ce n’était pas le cas. Il me voyait toujours comme son frère, et cette réaction amenait le ouf de soulagement dont j’avais besoin depuis le départ. Mon propre frère n’était pas devenu comme ces gens qui étaient capables de me tirer dessus, sous la forme d’un loup, alors que je n’allais pas les tuer. Je n’étais pas une bête féroce…loin de là. C’était peut-être dur à croire, mais j’étais pacifique. Je n’étais pas un meurtrier et jamais je ne le serais.

Je peux comprendre que tu ais besoin de te raccroché à quelque chose. C’est un besoin légitime, bien au contraire. Mais il est vrai que je ne m’attendais pas à ce que tu m’apprennes cette nouvelle, que tu es devenu un chasseur. Je ne pensais pas que tu atteindrais ce stade pour être honnête. disais-je Quand tu as prononcé le mot chasseur, j’ai eu très peur. J’ai pensé que tu pourrais me détester, ne plus vouloir de moi, mais tu me rassures en me disant que tu ne m’incluras pas dans cette histoire. Mais…j’aimerais vraiment que tu me dises une chose. Qu’est-ce qui t’as incité à devenir un chasseur ? Qu’est-ce qui t’as bouleversé à ce point ?

Si seulement il pouvait me le dire, j’aimerais réellement savoir ce qui avait pu lui arriver. Voir mon frère dans cet état me perturbait encore.

BOUM

J’entendais encore une fois Rachel se cognait, mais ce fut plus fort cette fois. Elle avait du se cogner contre une surface plus solide, ce qui n’était pas quelque chose de simple à supporter sur le coup. J’étais inquiet.

- Rachel, ça va ? T’as rien de cassé ?

suite direct ^^

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Je ne cessais de voguer entre les différentes pièces du domicile de Logan.

D’abord, je le faisais pour pouvoir ranger la boite de Scrabble à sa place, mais aussi pour m’arranger. À la longue, je me trouvais affreuse, et j’avais besoin d’un ravalement de façade, quelque chose capable de me rendre un peu plus belle, pour mon loup adoré, mais j’étais maladroite.

À peine je bougeais, je me cognais.

Toute matière présente dans une pièce était assez grande pour recevoir l’un de mes organes. Je me décorais de bleus, et pourtant ce n’était pas Noël ! C’était juste moi.

Une berceuse de aïe naissait alors à cause de moi.

- Aïeuuuuuuh mais espèce de truc de machin bidule chouette ! Pourquoi t’es là toi hein hein ? Tu veux te battre ?!?

Logan m’avait entendu pester, et il se demandait si j’allais bien, et si je n’avais rien de cassé. En même temps, oui, mais je n’allais pas le dire.

Je n’avais pas envie de passer pour une nunuche faible et fragile face à n’importe quoi.

- Non, non ça va. Je m’en sors. Je me suis juste cognée contre la bibliothèque. Ce n’est rien…

Menteuse…

Je tentais de résister à la douleur, avec un gain frais et quelques pansements, mais mon mensonge était stupide…J’avais mal et je n’osais pas le dire, quelle prouesse bon sang.

- Allez, ça va tenir ! Non mais quelle cruche bon sang !

autre rp ^^

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Au fond de moi-même, j’étais encore bloqué, sous ma carapace de timidité. C’était très dur, et cela m’amenait à me poser beaucoup de questions, sur moi-même et aussi sur ce que je pouvais apporter aux autres. En parlant à Ariel, j’avais l’impression d’avoir quelqu’un qui me comprenait. Lui parler me rendait plus serein, et je préférais cela. Cette unique chose suffisait, et j’avais besoin d’un mélange de sourire et de tranquillité. Ariel me le donnait.

- C’est vrai que la présence d’autrui peut parfois suffire, vous avez raison. Je devrais arrêter de m’en faire parfois, cela me rendrait plus serein, enfin je le pense

Quand elle me remerciait, je souriais. Ce fut un plaisir que de partager ce moment-là avec elle. Il s’agissait d’une faible dose de convivialité suffisante pour un quelconque sourire, même le mien : la preuve ! En face d’Ariel, je ne pleurais pas. J’étais normal, et c’était mieux comme ça.

- Mais de rien, ce fut un plaisir. disais-je avec le sourire.

Je commençais à me lever, peu à peu, pour commencer à attraper les affaires à laver, puis à ranger. Mais je parlais également à Ariel.

- Merci. Je préfère rester dans ce genre d’ambiance, car cela peut nous aider à retrouver une sorte de tranquillité d’esprit, quelque chose que l’on peut perdre sans s’en rendre compte. Cela m’aide à me détendre, quand j’en ai besoin.

Quand elle me demandait si j’avais besoin d’aide, la réponse fut très simple, mais également très rapide :

- Non, ça va, je vais me débrouiller, et puis il suffit juste que je me dirige vers le lave-vaisselle alors ce n’est pas quelque chose de très compliqué à faire.

Et je le fis.

Bien sûr, une fois tout rangé, je fermais la porte de la cuisine, pour étouffer le bruit, afin que nous puissions être tranquilles.

Je revenais vers elle après cette action.

- Pas très compliqué comme je l’avais dit.

J’avais le sourire, cela me faisait plaisir.

Déjà trois nouveaux mais tu n'arrêtes jamais ! XD
J'adore
et merci pour les compliments sur le mien ^^

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Big Bang Theory 29
Grey's Anatomy 59

mamour

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Tout moment que je pouvais vivre avec elle, celle que j’aimais par-dessus tout, était une perle rare, d’une valeur inestimable à mes yeux.

Maintenant, que tous ces tracas, devenus quotidiens à cause de cette chasse à l’homme, étaient définitivement achevés, nous pouvions penser à nous, à notre bonheur, et non pas au fait d’être encore séparés, de vivre éloignés, et en larmes, comme la dernière fois. Une séparation aussi longue que celle-ci pourrait me briser le cœur, m’anéantir, et je ne ressemblerais probablement plus à grand-chose. Ma première perte, celle de ma famille, avait déjà failli par mettre fin à ma vie. Cette seconde, si jamais elle arrivait, serait une certitude. Rien ne pourrait me sauver, du moins probablement.

Mais là, je devais me focaliser sur elle, ainsi que notre bonheur de vivre enfin en couple. Nous étions ensemble, juste elle et moi, et aucun autre moment ou obstacle ne pourrait surpasser cela. Je ne voulais pas la quitter, et je ne le ferais pas, simplement parce que je l’aimais.

Elle était la femme parfaite, celle qui avait pu transpercer mes sentiments, et me rendre plus humain. J’étais meilleur, rien qu’avec elle.

Avant de lui parler, je la regardais dans les yeux. J’étais sincère

- Personne ne viendra m’enlever et m’éloigner de toi encore une fois. Le danger est terminé. Ils m’ont eu une seule fois, et ce sera la dernière, je peux te l’assurer.

*avec promesse et sincérité, sans mensonge parce que je t’aimais.*

- Celui qui m’a aidé, est un ami à moi. Il a toujours voulu me protéger, et il continue de le faire, même si je ne comprend pas réellement pourquoi il fait cela. Mais, je lui fais confiance quand même. Il est l’une des rares personnes, avec toi, à ne pas avoir détruit cette confiance que je peux donner.

C’était vrai. Ils allaient me laisser tranquille, et cela me rendait heureux. J’avais enfin une chance d’être heureux, en amour. Il s’agissait d’un genre de vie normale, même si j’avais encore ces capacités, et je ne voulais pas laisser cette occasion si belle s’enfuir encore une fois. Ces malchances de ma vie m’avaient trop usé. J’en avais assez. Je voulais que tout puisse changer, avoir une chance de sourire et d’être heureux. Et, Rachel était cette chance.

Profiter de tout moment, que je pouvais vivre avec elle, était désormais mon but. Je voulais vivre de belles histoires, forger des souvenirs magnifiques avec la personne que j’aimais par-dessus tout. Je ne pouvais que sourire, et je préférais cela.

- Moi aussi, la seule chose que je souhaite, c’est être avec toi, rien qu’avec toi. Tu es celle que j’aime, et je veux juste penser à toi.

Elle m’embrassait, et je la suivais. La longueur semblait éternelle, et cela me faisait un énorme bien. C’était comme si je volais, une simple impression si belle qui apportait une sérénité si chère à mon âme, que rien ne pourrait me perturber. Ce calme me faisait beaucoup de bien.

En quelques secondes de pause, je glissais ces paroles, que je ne pouvais que dire à voix haute.

- Je t’aime tellement si tu savais.

*encore plus que tout au monde*

Des larmes de joie tombaient de mes yeux, pendant que mes lèvres touchaient de nouveau les siennes, dans un échange de baiser.

après mamour, ci dessus, voici un texte que j'ai écrit. ce n'est pas un rp x)

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Evan A. Summers

encore et encore...

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Mon second pouvoir venait de connaître un nouveau blocage plus qu’inquiétant, car celui-ci avait failli par détruire mon cerveau et par conséquent me tuer. Si cela n’était arrivé qu’une seule fois, je ne me serais pas inquiété, mais ceci commençait à devenir de plus en plus répétitif, et de pire en pire. La douleur me faisait énormément de mal, et je la supportais de moins en moins. Ceci était une preuve de ma fragilité, et aussi une preuve que la mort pouvait peut-être encore m’atteindre, et me mettre en danger. Je n’avais encore aucune preuve d’une éventuelle résistance face à la mort, mais je me posais tout de même un grand nombre de questions. Cela faisait plusieurs fois, déjà, que mon pouvoir me sauvait, alors que j’étais en train de perdre la vie. Ce n’étaient que de nombreuses coïncidences, ou bien chances inexpliquées, mais cela me faisait peur, car je ne savais rien du tout. J’étais enfermé dans une ignorance, qui était compliquée à supporter.

Cette lumière, elle m’intriguait…et elle allait probablement toujours continuer à m’intriguer, sauf si je parvenais à découvrir la vérité, et qui j’avais bien pu devenir avec l’intervention de James Flanagan. Ceci me perdait encore, et j’en avais assez, à la longue.

J’étais enfin guéri, ressuscité si on exagérait les choses. Je pouvais enfin reprendre des couleurs, et des forces. Il le fallait après ce que je venais de subir. Je retrouvais le sourire, et vis également celui de Gabrielle. Ma guérison relevait du miracle. J‘avais eu énormément de chance, car j‘aurais très bien pu y rester. J‘aurais très bien ne pas m‘en sortir, quitter le monde sans prévenir…

J‘avais encore du mal à y croire.

- Oui…mon don a fonctionné, enfin. disais-je encore faible, mais bien présent Pendant un moment, j’ai vraiment cru qu’il n’allait pas se débloquer et que j’allais replonger vers une issue qui ne m’aurait pas plus. Au moins je peux reprendre des couleurs.

Je parvenais tout de même à esquisser un sourire, sur un visage encore marqué par ce qui m’était arrivé. C’était un exploit, mais c’était une preuve que je commençais à m’en remettre.

Je n’aurais pas du imposer ce genre d’horreur, à quelqu’un que je venais à peine de rencontrer. Gabrielle m’avait vu dans une position bien délicate, et je m’en voulais. Ce saignement, j’en ignorais la source, et c’était bien ce qui avait pu me conduire dans ce genre de situation. À défaut de précision, au sujet de ce qui s’était passé, je me tenais responsable de tout. Pour moi, c’était ma faute. Je n’avais pas su suffisamment résister, pour pouvoir tenir le coup, et revivre par moi-même, sans penser à la venue obligatoire d’un miracle : ma résurrection.

Ma croyance était la seule chose qui m’avait sauvé.

- C’est gentil de ne pas me tenir responsable de tout ceci, mais vous n’avez pas besoin de le faire en échange. Ce n’est pas ce que vous avez fait qui a conduit à ce blocage. J’en suis certain.

*quelque chose ne va pas, mais j’ignore quoi…*

- Non…je pense qu’il ne vaut mieux pas que je bouge, enfin pour l’instant. Je suis encore trop épuisé pour reprendre le cours normal de mes mouvements.

Et c’était vrai. J’étais encore trop épuisé pour bouger comme avant.

Il fallait que je reste encore tranquille, le temps que tout puisse se remettre en place en moi…correctement bien entendu.

«

Big Bang Theory 25
Grey's Anatomy 63

D’où venir ? Où aller ? Que faire ? Que choisir ? Quel avenir allait être notre destinée ?

L’humanité était remplie d’un nombre impressionnant de questions, qui décidaient du déroulement exact de notre vie. L’avenir se décidait à cause des réponses que l’on apportait à ces questions. Mais quelque chose pouvait encore perturber notre vie, et il s’agissait d’une seule chose : la surprise, ces choses qui arrivaient sans prévenir.

Ces événements, qui arrivaient indépendamment de notre volonté, bouleversaient nos vies tout autant que nos agissements. Ce que James avait pu faire, à cet homme comme à moi, était l’une de ces surprises en particulier, quelque chose à laquelle on ne s’attendait pas. Les injections, qu’il nous avait faites, étaient normalement destinées à nous tuer, dans le but de réaliser son souhait de haine.

Au lieu de cela, nous avions changé. Nous n’étions plus les mêmes, car nous avions deux pouvoirs, bien opposés, mais deux pouvoirs tout de même. James avait changé nos vies, en bien des sens. C’était très dur.

Mais j’avais pu raconter mon histoire, à quelqu’un qui avait vécu ces mêmes injections et qui avait pu obtenir un second pouvoir. Beaucoup de choses nous rapprochaient et faisaient que cette rencontre n’était pas du qu’au hasard. Notre rapprochement devait probablement avoir un objectif, une sorte de leçon à apprendre, ou bien autre chose, mais il était évident que quelque chose devait ressortir de cette histoire.

- Cette lune rouge s‘est levée dans le ciel, il y a quelques temps maintenant. Elle avait un effet étrange sur nous, car elle augmentait notre agressivité, nous rendait foncièrement mauvais. J’étais coincé dans une bagarre terrible ce soir-là, même face à celle que j’aime, et j’ai failli mourir ce soir-là. Vous avez eu de la chance si vous avez pu éviter cela, sincèrement.

Je ne savais pas comment prendre notre mutation si particulière, mais l’homme la considérait comme une sorte de lien, quelque chose qui nous emmènerait vers une mission à accomplir, enfin de ce genre-là.

- Je ne pense pas non plus que notre rencontre doit être une coïncidence, mais de là à dire que nous devons accomplir ensemble une mission, je n’en sais rien. J’ai beau accepter ce que je suis devenu, je suis encore perdu sur certaines choses.

*et c’était bien vrai…*

Il faisait toujours froid, mais nous étions encore là.

Nous regardions de nouveau les tombes de nos défunts, au moment où j‘appris enfin son nom : Ethan Michael Salander. Il était temps que je lui révèle également le mien, en échange.

- Moi c‘est Samuel. Samuel Langster, et en effet je pense que l‘on peut se tutoyer maintenant.

encore un...
je passe du bleu clair au bleu foncé, mais c'est toujours la même personne qui parle (c'est pour éviter les soucis de lecture.

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Citation :

FLASHBACK : journée d'hier

Neuf heures : sonnerie du réveil.

Mes yeux s’ouvraient lentement, car je savais que le jour était arrivé. Quelques semaines auparavant, sous un conseil de James, que j’avais longtemps refusé de suivre, j’avais décidé de prendre rendez-vous pour passer des examens par IRM, et ainsi savoir ce qui se passait exactement dans mon esprit.

Le temps de me préparer, et de tenter de calmer mon stress, il était déjà l’heure de m’en aller, partir pour arriver un peu en avance à l’heure du rendez-vous. Dix minutes pour être exact…

Devant l’hôpital, je restais immobile, une minute ou deux, le temps de me convaincre de pousser la porte et d’atteindre l’accueil. Je rencontrais une personne à l’entrée, une femme qui avait l’air plutôt gentille. Elle vint vers moi, et me demandait :

- Euh, puis-je vous aider ?

- Oui…enfin je le pense. Je viens pour une IRM, à dix heures.

- C’est à quel nom ?

- Samuel Langster

- Ah oui, le docteur Sanders vous attendait, suivez-moi.

Le jour le plus compliqué de ma vie, et aucune file d’attente ? C’était fait exprès, du moins je le suppose.

Quand j’entrais dans la pièce, je vis enfin le docteur, souriant en m’accueillant, comme pour n’importe quel patient. On s’assit l’un en face de l’autre, et il me posait quelques questions, afin de savoir si l’examen n’était pas dangereux pour moi : les questions médicales communes, sauf pour une seule…

- Êtes vous doté d’un pouvoir, pouvant éventuellement perturber le cours de l’examen ? Vous pouvez très bien me le dire car rien ne sortira d‘ici.

- Comment puis-je vous faire confiance ?

Par télékinésie, un stylo volait dans sa main. Il était comme moi.

- Preuve suffisante ? Je ne vous dénoncerai pas, car je suis comme vous.

- Oui, je suis comme vous également et c’est pour cela que je suis ici. J’ai un problème avec un pouvoir, et cela me fait souffrir, à l’intérieur de ma tête. J’ai peur qu’il y ait quelque chose de grave là-dessous.

- Ah, je comprend. Ne vous inquiétez pas, vous êtes en sécurité avec moi. Nous pouvons débuter l’examen sans problème, si par contre quelque chose ne va pas dans la machine, n’hésitez pas à crier et je vous sortirais de là. C’est bien compris ?

- Compris.

Tout débutait.

J’entrais dans la machine, qui faisait un bruit terrible. Je ne le supportais qu’à peine, mais je devais tenir le coup, c’était pour mon bien, en tout cas le temps que cela avait pu durer.

Une fois l’examen fini, le docteur m’aida à sortir de la machine.

- Tout va bien ? Vous tenez le coup ?

Je ne faisais qu’un oui de la tête, mais ce n’était pas sincère. Je ne me sentais pas très bien, mais je donnais l’illusion du contraire, bien entendu.

- Venez, vous asseoir, vous n’avez pas l’air d’aller bien.

Il me soutenait, en passant mon bras par-dessus son épaule, le temps de trouver la chaise, où je me trouvais dès le départ.

Une fois assis, je pouvais me reposer un peu.

- Est-ce que je peux vous poser une question plutôt indiscrète ?

- Tout dépend de laquelle il peut s’agir

- Quel pouvoir vous pose autant de problèmes ?

- Un pouvoir de guérison, sous forme de lumière…

- Mais alors c’est vous qui…

- Oui…c’est moi. Mais ne le dites pas…je vous en supplie.

- Je ne dirais rien, je vous l’ai promis.

- Merci.

Je tentais de me relever, bien que cette étape en elle-même était très difficile. J’étais obligé de prendre appui sur les murs, et il le voyait.

- Il vaut mieux pas faire de mouvements brusques, faites attention…

Mais je m’écroulais avant même de faire demi-tour. Les bras du docteur me rattrapaient, avant que je n’atterrisse au sol.

Aujourd’hui…

Je me trouvais à la Maison Blanche, car Nathan était le seul que je n’avais pas encore revu depuis ce qui m’était arrivé, et avec mes examens d’hier, j’avais besoin de réconfort. Je savais que Rachel devait probablement travailler à cette heure-ci, et la déranger maintenant n’était pas forcément une très bonne idée.

Vincent m’avait déposé ici, en traversant les caméras de surveillance, pour m’épargner les éternelles remontrances de la sécurité. Au moins, il m’avait déposé juste devant le bureau de Nathan, car il savait qu’il y était. Mais ma main avait un mal fou à frapper à cette fichue porte. J’hésitais, et j’ignorais pour quelle raison.

Quand je parvenais enfin à me décider de frapper, j’entendis des bribes de conversation. Nathan était au téléphone, probablement en rapport avec ses fonctions de président des Etats-Unis d’Amérique, mais ceci ne me freina point.

Je frappais quand même.

Après un « un instant », entendu de la part de Nathan, j’étais réduit au silence, durant trois minutes.

Mais ma conscience m’incitait à parler, je voulais le voir.

- Nathan, c’est moi. Je t’en supplie, ouvre-moi. Je sais que je n’arrive pas forcément au bon moment, parce que tu es au téléphone, mais j’ai besoin de te voir. Ouvre-moi…

*pitié Nathan, ouvre-moi, tu es le seul que je dois encore voir pour compléter ma vie…*

Enfin, cette porte s’ouvrait. Je le voyais.

- Nathan…

Mais je me sentais faible, terriblement faible. Je ne tenais pas debout.

À peine avais-je vu Nathan, que je terminais dans ses bras, non pas pour lui faire un câlin, ou quelque chose du genre, mais je venais de m’écrouler, exactement comme lors de mon examen. Une étourderie provisoire… J’allais probablement reprendre connaissance dans peu de temps.