Oh oui !!!!
J'aime tes RP !!!!!!

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Bonjour,
merci d'avoir actualisé ta pub !
j'espère que tu trouveras ces persos ! ^^
Bonne continuation et à bientôt !

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Ma semaine d’enfer était définitivement achevée, et j’avais fixé cette fin en revenant auprès de chaque chose qui forgeait ma vie.

Tout d’abord, mon premier réflexe fut de revenir auprès de Rachel, celle que j’aimais plus que tout. Durant toute cette semaine, où ces scientifiques n’avaient cessé de me torturer, j’avais pensé à elle, et à cette promesse que je lui avais faite. Dès lors qu’elle avait su que j’étais amoureux d’elle, mais que j’étais poursuivi par ces monstres, je lui avais promis une chose : de ne jamais l’abandonner trop longtemps, car je ne pourrais jamais le supporter. La plus longue absence que j’avais pu avoir, en dehors de cette absence forcée, fut de deux jours, seulement deux, mais cela avait été comme une éternité pour ma conscience, qui ne supportait déjà pas un seul jour à vivre sans elle.

La revoir était quelque chose d’inespérée pour moi, qui avait commencé à penser, au bout de quelques jours enfermé dans ma cellule, que je ne pourrais jamais m’en sortir, et jamais vivre cette relation que je souhaitais tant vivre avec elle. Les tortures avaient pris le dessus sur moi, comme si j’étais condamné d’avance. Ma lueur d’espoir n’avait pu apparaître que lorsque Rexia était venue me chercher. Elle m’avait sauvé, et jamais je ne pourrais oublier cela…jamais…

Pour le moment, je n’avais revu qu’une seule personne en dehors d’elle, mais aussi Vincent, en retournant loger au siège principal du Serenity pour y passer la nuit. Il s’était réellement inquiété pour moi, mais il n’avait rien pu faire pour moi, car il avait de sérieux ennuis lui aussi. Comme moi, durant cette semaine d’horreur, il avait été en danger de mort, bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons. Mais le problème était quand même là. Le revoir avait été un sacré réconfort, car cela me prouvait que l’une des personne, sur qui je pouvais compter, était toujours présente auprès de moi, et que je pouvais toujours lui parler de toute confidence, n‘importe laquelle et même la plus stupide.

En dehors de Rachel et de Vincent, je n’avais revu personne d’autre, car je n’avais pas encore retrouvé toutes mes forces. Il y avait encore quelque chose à faire, et il s’agissait d’un objectif compliqué : retrouver ma vie. Pour la retrouver, je devais m’asseoir sur tout ce qui forgeait ce que j’étais. Les bons souvenirs devaient reprendre leur place dans ma tête, mais les mauvais souvenirs devaient également revenir. En évoquant les mauvais souvenirs, je parlais de ce que j’avais perdu dans le passé. Je devais me remettre dans la tête que, si je combattais, c’était parce qu’on avait ôté ces choses auxquelles je tenais.

Pour ces raisons, je me retrouvais ici : au cimetière de New York.

Il faisait nuit noire, ce qui était normal à cette période de l’année, mais certains pans de brumes traversaient les rangées de tombes. Cette ambiance était morbide, et c’était probablement pour cela que le commun des mortels évitait de se trouver ici en pleine nuit. La peur était surement la cause de cette inquiétude inexpliquée, du moins je le pensais. En effet, je ne pouvais que le supposer et non le dire avec certitude.

Je marchais, lentement, à travers les tombes, à la recherche de la marque de mon mauvais souvenir, et je la trouvais. Je recherchais ces tombes, où étaient enterré ce bonheur que j’aurais pu avoir. Rien qu’en me trouvant devant cette tombe, je revoyais cette terrible image, ce souvenir qui était si dur à supporter.

J’étais venu pour la sauver, mais j’étais arrivé trop tard. Quand j’avais pu pénétrer dans le laboratoire de ces scientifiques, elle était allongée sur le sol, morte. Elle avait été torturé par ma faute, et sa souffrance avait été grande. Depuis tout ce temps, j’étais encore convaincu que j’étais le seul responsable de ce qui avait pu lui arriver. Mais cette mort ne fut pas la seule face à laquelle j’étais ce jour-là. Il m’avait enfermé. J’étais leur prisonnier, et ils ne faisaient que me torturer. Cette notion du pire était alors apparu. Je m’en rappelais encore. Ils étaient alors venus me voir, peu avant une heure commune au sommeil. Ils tenaient mon fils dans leur bras, et ils avaient osé s’en prendre à lui. Sous mes yeux, il était mort, et je ne m’en étais pas encore remis. C’était probablement cette image que je ne pourrais jamais oublier. Cette vie ôtée avait forgé toute la suite de ma propre existence, et cette personnalité qui était la mienne.

J’avais pu m’échapper. Ma vie était sauvée, mais ils avaient perdu la leur. Je trouvais cela injuste…

Peu après, je m’étais chargé de tout. Je trouvais cela normal de leur offrir un enterrement décent, dans la même ville qui les avait vu périr. À côté, l’un de l’autre, ils reposaient au même endroit, et cela me réconfortait, bien que cette notion n’était que minime.

Devant leur tombe, j’étais là, accroupi dans un premier temps, puis complètement assis sur le sol. Dans ma poche, je sortis deux bougies, que j’avais uniquement prises pour ce soir en particulier. Par l’intermédiaire de mon pouvoir de feu, j‘allumais les deux mèches, une par une, avant de déposer les deux bougies devant les tombes, non loin des fleurs que j’avais pu également apporter. Mes yeux étaient fixés devant ces deux bougies, en train de se consumer dans leurs photophores.

Être ici me rendait plutôt mélancolique, mais j‘en avais besoin.

Je fermais les yeux…et je pensais à eux. Leurs visages et leurs rires renaissaient dans mon esprit, comme si je ne les avais perdus que hier.

- J’aurais voulu revenir plus tôt, mais je n’ai pas pu le faire…Ils m’avaient attrapé et il m’était alors impossible de vous parler.

J’observais toujours la bougie, celle qui était sur la tombe de Genevieve.

- Tu as toujours voulu que je reste heureux, que je ne perde jamais mon sourire, mais j’ai du le perdre après ton départ…cela a été terrible mais c’était comme si j’étais devenu orphelin par amour. Je n’avais plus personne et je ne le supportais pas. Ma quête du bonheur était impossible sans toi. Mais plus maintenant. Je respecte enfin ta volonté. J’ai rencontré quelqu’un, qui fait renaître mon âme comme autrefois. J’arrive à sourire, à exprimer mon bonheur comme avant. Je pensais que cela était impossible mais j’ai eu tort. J’aurais du te croire quand tu disais que le bonheur est éternel car tu avais raison, entièrement raison. Avec Rachel, j’ai l’impression d’être meilleur, d’être quelqu’un de normal, qui peut être heureux sans le regretter. Ce sentiment, je pensais ne plus l’avoir…mais je l’ai encore. Merci. Tous ces conseils que tu m’as dit, je réalise enfin leur importance, et je les suivrai, car je sais que cela peut mener à mon bonheur, à une entière seconde chance.

Mes yeux se tournèrent alors vers la deuxième bougie, celle que j’avais allumée pour mon fils.

- Quand tu es né, mon bonheur était entier. C‘était comme si ma vie était enfin complète, comme ce que dit beaucoup de monde. Tout le monde dit qu‘un humain est entièrement heureux quand il fonde une famille, et je l‘étais quand je t‘ai vu pour la première fois. Ton sourire m‘aidait à renaître. Tu étais le meilleur antidote face aux larmes, le seul qui était valable pour ma tête.

*les temps du bonheur…*

- Quand ils ont osé te tuer, je ne l‘ai pas supporté. Tu étais la chair de ma chair, celui qui avait complété ma vie, et le fait qu‘ils te tuent juste devant moi, a été la fin. Cette douleur immense m‘a brisé le cœur, car je ne les pensais pas capables d‘une telle cruauté, c‘était terrible. Je pense toujours à toi, car tu es parti beaucoup trop tôt. Tu méritais de vivre, comme tout enfant. Je trouve cela injuste qu‘ils t‘aient fait cela…J‘étais triste, mais également en colère, avec une volonté immense de me venger, mais je ne l‘ai pas fait par moi-même. Selon ses paroles, Vincent s‘en est chargé. Je ne sais pas comment il a fait, mais il a dit que ces scientifiques comprenaient la douleur qu‘ils t‘avaient infligée. Je ne suis pas tombé dans cette spirale infernale de haine, mais je sais au moins que tout est fini. La boucle est bouclée. Vous pouvez reposer en paix, que ce soit toi ou bien ta mère. Ils ont payé pour ce qu‘ils vous ont fait…même si la vengeance ne vient pas de moi, mais cela revient au même.

En me concentrant, la flamme des bougies se ranimait. Elle était plus intense, plus visible, et pouvait tenir le coup au moins pendant la nuit. Les photophores allaient protéger les deux bougies, pour éviter qu’elles puissent provoquer un incendie sur le sol.

Je ne quittais pas leurs flammes des yeux, et je restais plus calme. C’était comme une sorte de recueillement.

Alors là, la jeune vampiresse n’en croyait pas ses yeux ; sincèrement elle ne connaissait pas l’existence des vampires et autres créatures maléfiques que pouvait entretenir la terre ? Woah… Jessica en était royalement bouche-bée ; tout le monde connaissait les vampires…m’enfin les vrais, puisque la brunette qui se trouvait devant elle semblait que savoir peu de chose sur ces bêtes mise à part qu’ils faisaient de bons déguisement d’halloween, fête morbide que Jess appréciait un peu plus depuis sa transformation et qui était quelque peu passé inaperçu avec son déménagement, cette année.
Devait-elle pousser la chose et lui prouver quelle était sa vraie nature? Peut-être, peut-être pas, Hamby n’en était pas tout à fait certaine…peut-être était-il mieux de lui laisser croire qu’elle était en fait une simple cinglé plutôt que de lui montrer qui elle était réellement pour ensuite avoir des ennuis probables… ? La question était sans réponse pour la rouquine qui garda un long moment son sourcil arqué en accent circonflexe.
Son baratin semblait si plein d’assurance, c’en était étonnant, seulement Jess commençait à douer de la sincérité de la jeune femme qu’elle avait tenté de manger tout rond quelques minutes auparavant et pour tout dire cela commençait à réellement l’ennuyer, ses pulsions démoniaques semblaient vouloir la pousser à la faire taire et à user de la situation… allait-elle résister cette fois ?
Jessica regarda son interlocutrice se reculer doucement, elle voulait probablement démontrer un peu plus fort qu’elle n’avait guère peur de ce qui se passait sous ses petits yeux d’humaine…seulement elle se rendit bien vite compte qu’elle ne voulait pas la laisser s’en tirer comme ça, aussi facilement ; bordel c’était un vampire ; elle n’avait rien à craindre, encore moins à perde mis à part cette faim qui la terrassait depuis si longtemps maintenant… et puis Hamby ne prenait pas du compte fait qu’on ne la croit pas, qu’on la crois folle à lier, ce qu’elle n’était visiblement pas ; non elle ne se laisserait pas jeter aussi facilement! & tu crois peut-être que ce ne sont que des enfantillages maintenant ? Lui demanda-t-elle, se levant à vitesse rapide, ne lui laissant pas même le temps de la regarder un quart de seconde. Puis, face à la jeune brunette, Jessica ouvrit grand la bouche, prête à mordre la brunette qui ne semblait pas comprendre un traite mots de ce que la vampiresse voulait lui faire entendre ; allait-elle se défouler ? Oh oui, sans aucun doute.
Avec promptitude, la rousse se pencha sur la jeune Montréalaise puis inséra ses crocs bien réels dans la jugulaire bien tendu de cette dernière ; allait-elle la croire maintenant qu’elle lui pompait véritablement le sang, et ce avec un véritable dentier ?

Samuel devait la vie à Rexia, et je remerciais le ciel pour qu’elle ait pu venir jusqu’à lui, pour le sauver. Dans ma tache, et surtout ma promesse de protéger Samuel, j’avais échoué car, au même moment, ceux qui me poursuivaient avaient réussi à m’obtenir. Ils m’avaient capturé et ils tentaient de me tuer. Sans ordinateur, ni une quelconque technologie j’étais pétrifié et démuni. Je ne pouvais rien faire, car il s’agissait de mon point faible. En ôtant toute technologie de là où je me trouvais, n’importe qui pouvait me laisser sans défense, c’était bien le problème, mais aussi pour cette raison que je sortais toujours avec une pièce technologique, tel un téléphone, un gadget inventé par Samuel ou bien par moi-même, ou même autre chose. Cela pouvait être n’importe quoi, réellement n’importe quoi… Mais à ce moment-là, je n’avais rien du tout. J’étais seul, torturé et sans défense. Ce qui me dérangeait était le fait de n’avoir pas pu porter secours à Samuel alors qu’il était également sans défense. Il avait besoin d’être sauvé à cet instant, et je n’avais pas pu le faire…au fond de moi, j’avais échoué.

- Il a eu beaucoup de chance de vous avoir Rexia, sincèrement. Vous avez pu le sauver et il faut voir uniquement ceci, non ce qui s’est passé auparavant. Au moins, il est libre, et jamais il ne retombera sur eux. Je lui ai fait une promesse quand je l’ai revu, et jamais je ne la trahirai. Ces tortionnaires lui ont rappelé de mauvais souvenirs, qu’il n’arrive plus à oublier par leur faute, et je lui ai promis de l’aider. Je ne m‘éloignerai pas trop de lui moi non plus, et je resterai en contact dès qu‘il en a besoin. En quelque sorte, nous avons un point en commun tous les deux, nous voulons protéger Samuel.

Expliquer mon don à quelqu’un qui ne le connaissait pas, était quelque chose de plutôt compliqué pour moi, car il s’agissait d’une chose peu commune, que je n’avais pas pu voir ailleurs jusque là. Son intitulé était vague mais le contenu était vaste ce qui ne rendait pas les choses plus simples pour moi, oh non…

- Pour être honnête, je joue un peu le rôle d’Internet, enfin en quelque sorte. Je navigue sur le réseau comme si c’était une planète pour moi. On peut considérer cela, comme des dimensions si tu le souhaites. Je ne sais pas si je peux créer des vies dans ce monde, à vrai dire je n’ai jamais essayé de faire cela. Tu considères cela comme un don divin ? Sérieusement ?

*je ne suis pas un Dieu…mais juste quelqu’un qui préfère la vérité…*

- Je vous trouve réellement impressionnante Rexia. Vous méritez d’être connue.

Hello ^^
Vous allez bien ?

Want More crossover

Catégorie : RPG CROSSOVER SÉRIE TV

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Date de l'ouverture : 11 nov. 11

Description :
ÉTATS UNIS D’AMÉRIQUE
2001

Tandis que la plupart des américains vivaient leur vie paisiblement, les créatures du bien comme du mal commençaient tranquillement à sortir de l’ombre. Au fil du temps, des amitiés mixtes se sont créées, des différents se sont imposés tout comme des disparitions se sont multipliées. De plus en plus, la société s’habitue aux nombreux changements qu’offrent le monde des immortels, simplement tout ne pouvait guère rester rose bien longtemps. Les forces du mal prennent un peu plus de place à chaque jour ; allant même jusqu’à se hisser dans le monde de la politique.

2005

Le nombre d’humains vivants sur les terres Américaines est en chute libre, le taux de mortalité augmente sans pareil alors que le surnaturel prend vivement le dessus. La crainte hante les habitants, qui se transforment peu à peu en personnages dignes de films d’horreurs ; les sorties se font rares, la nourriture manque alors que la psychologie de chacun en prend un coup.

2009

Le chao règne désormais dans les rues de chaque États américains. Les forces surnaturelles ont pris possessions du peu d’humanité qu’il pouvait rester. Captifs, les habitants restants vivent dans la peur, la famine et la souffrance, les forçant donc à quitter au plus vite ce territoire jadis développé et sécuritaire qui était maintenant gouverné par le mal.

CANADA
2010

Bien que les États-Unis s’effacent peu à peu de la surface de la Terre, ceux qui ont réussis à se sortir de cet enfer ont trouvé un toit réconfortant au Canada. Même si ce pays frôle ses frontières, il s’agit d’un des seuls endroits encore dirigés par les humains sur le continent Américain. Depuis, la vie reprend tranquillement son cour normal, mais ce n’est pas pour autant que les créatures et le mal ont disparus.

MONTRÉAL
2011

Depuis la désertion des États-Unis, il y a un an, les nouveaux arrivants s’accumulent dans le centre-ville québécois. Bien que le calme règne, certaines créatures réussissent tout de même à se frayer un chemin entre les gratte-ciels, les appartements et ses habitants, se fondant dans la masse pour passer inaperçu. Évidemment, le cour de la vie au Québec n’a pas changé. On y retrouve toujours des criminels, des soirées entres amis, des étudiants surdoués et les maladies font toujours autant de ravages. En somme, la vie n’a pas changée, en fait si, à une exception près.

Découvrez ce que vos personnages de séries préférés sont devenus !

Comment trouvez-vous le forum? PRD

@Iracebeth : t'as plein de lecture à rattraper...désolé...

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Le flot sanguin de ma douleur me faisait peur, tellement immense, qu’il me laissait sans défense. Je n’avais pas de chance, maudite déchéance de malheur…

Cette peur qui m’envahissait, n’était autre que celle d’une éventuelle mort qui pourrait m’attendre, ou bien pire encore. La dernière fois, j’avais du tout perdre, pour sombrer dans un coma, qui avait failli être la fin de ma vie par la même occasion. Durant ces journées de malheur, j’étais resté emprisonné dans ma propre conscience, à crier, tenter de me battre, à tout faire…mais cela n’avait pas servi à grand-chose car, au fond, personne ne m’entendait. Je devais ma vie à Patrick, car il avait été le seul à avoir été capable de me sortir de cet enfer. Sans son aide, je dormirais probablement encore aujourd’hui, perdu dans un vide sans fin.

Malheureusement, quand je pensais être guéri, tiré définitivement d’affaire, ce n’était qu’une illusion, pour me donner une chance de retrouver le sourire, mais également ma vie. Ce n’était qu’une occasion de reculer pour mieux sauter, et ainsi périr dans l’horreur. La preuve, cette tourmente était encore là, comme si j’étais condamné à l’avance. Mon pouvoir d’auto-guérison était défaillant, et je m’en rendais compte de plus en plus à présent. Il se bloquait parfois, et cela me mettait en danger…de mort prochaine, enfin si je pouvais encore mourir, ce qui était probablement encore possible, mais je n’en savais rien… Au fond, j’étais encore perdu…

Mais j’avais vraiment peur de ce qui pourrait arriver dans les prochaines minutes…et même les secondes d’ailleurs. Je n’en pouvais plus, car c’était insupportable. Ce sang qui tombait sur mes doigts, connaissait des pertes importantes…de plus en plus importantes.

J’étais épuisé, et c’était de pire en pire.

Pour moi, tout ceci était de ma faute, car j’étais la seule personne à être bloquée. J’étais le seul à ne plus parvenir à faire fonctionner mon pouvoir. Mon auto-guérison était impossible…je n’y comprenais rien du tout… Je ne pouvais que souffrir…c’était comme si je n’avais pas le choix. Je détestais cela, mais j’étais bloqué dans cette descente aux enfers, et Gabrielle s’en sentait responsable.

- Non. Arrêtez de vous en sentir responsable, je vous en supplie. Au fond, c’est à moi d’être désolé. Je ne devrais pas vous faire subir cela…

Limite à verser des larmes à cause de la panique, je tentais de me retenir de toutes mes forces, mais ma détermination n’était pas assez forte… malheureusement pour moi. Elles tombaient quand même.

J’avais l’impression d’avoir atteint mes limites, comme si j’allais sombrer dans le sommeil, le noir, le coma et par conséquent le calvaire entier.

*je ne veux pas y retourner…*

- Mais je ne veux pas y retourner…non pas encore. disais-je plongé dans le flux intense de mes larmes. Je n’ai pas pu le supporter la dernière fois, ni m’en sortir seul…il ne faut pas que cela recommence…non…

*il faut que ça marche…*

- Pouvoir, il faut que tu fonctionnes…pourquoi me lâches-tu maintenant ?

*j’ai besoin d’un miracle pour une fois…un seul et unique miracle, je vous en supplie…*

Mes yeux valsaient, entre ouverture et fermeture, parce que je me battais encore, et que je savais que la fermeture ne signifierait qu’une seule chose : la fin. Je plongerai dans le noir dès que je fermerais les yeux. Je le savais.

Je ne devais pas faiblir…je ne devais pas faiblir, mais surtout garder espoir. Je pouvais m’en sortir, et je devais juste y croire, sincèrement.

*fonctionne…je t’en supplie…je n’y arrive plus.*

- Un miracle…s’il vous plait…

Abaissé à la prière, mon corps en était à son dernier recours : réclamer une espèce de miracle divin, alors qu’il n’y croyait qu’à peine. Il se remettait à la croyance humaine, ces religions qui permettaient le fondement de nos consciences, et la disparité de nos cultures.

Limite à fermer les yeux, mon pouvoir revint alors. La lumière commençait à s’allumer, alors que j’étais limite à plonger dans le noir. J’étais faible…beaucoup trop faible.

- Cela…fonctionne…enfin… disais-je avec une voix affaiblie et brisée par la souffrance.

Un doux vent, mais tout de même bien présent, soufflait sur le cimetière, et agitait la flamme de mes bougies, à une vitesse folle, mais elles ne s’éteignaient pas. Avec mon esprit, et en me concentrant sur elle, je parvenais à les maintenir en place, avec la même intensité que j’avais pu leur procurer. Je ne voulais pas les voir s’éteindre, pas tant que je n’étais pas parti.

Je regardais leurs stèles en éclipsant mon esprit dans le passé. Les meilleurs moments atterrissaient dans mon esprit. Je me rappelais de tout. Les rires, ces expressions immenses de joie, tout revenait dans ma tête, avec la plus immense d’entre elles : la naissance de mon fils. Quand Logan était venu au monde, le plus beau jour de ma vie était venu avec lui. Cette joie quand je l’avais vu, elle n’allait probablement pas revenir tout de suite. Ce rire qu’il avait eu quand je l’avais tenu dans mes bras pour la première fois, et regard enfantin de la même couleur que le mien, me montrait que j’avais donné la vie à un amour de trésor, et j’étais le plus heureux des hommes. Avec Genevieve et Logan, je formais une famille, une vraie famille. Ma vie était complète en leur présence, et je ne pouvais pas dire le contraire. Ces bons moments me faisaient du bien, mais je ne pouvais jamais y penser pendant très longtemps, à cause de la manière dont j’avais perdu ce même bonheur. La fin de tout ceci avait été terrible, et surtout s’était déroulée sous mes yeux. Y assister avait été pire que tout : cette cruauté sans faille qui m’avait brisé le cœur. Je ne pouvais même pas me rappeler des bons moments sans penser à cette horreur. Ces scientifiques les avaient tués, sous mes yeux, en y prenant même du plaisir et en riant. Détruire ma vie était un passe-temps pour eux, un amusement parmi tant d’autres, mais tout ceci m’avait quand même brisé le cœur, d’une manière définitive, et surtout sur du long terme, car ce crime avait changé ma vie, pour forger cette personnalité que je possédais aujourd’hui.

Le malheur atterrissait beaucoup trop dans ma tête…cette pollution me hantait…c’était trop dur…

Ne plus y penser était ma seule issue, je devais redevenir serein, car ce recueillement était au fond nécessaire pour retracer ma route sur le chemin de la vie. Durant cette longue semaine de captivité, je m’étais perdu. Ma souffrance avait été immense, au point même de perdre l’espoir de m’en sortir. Ce niveau de torture était suffisant pour détruire n’importe quel esprit, et cela avait détruit le mien. C’était pour cette raison que j’avais besoin de revenir sur les points terribles de mon passé. Je devais me recentrer sur ma vie, et même sur les points les plus mauvais de cette dernière. Je n’avais pas le choix…

Il fallait fixer la flamme, et la sauver du vent. Combattre ce terrible moment de mon passé n’était qu’une étape parmi tant d’autres, pour retrouver qui j’étais. Après une semaine comme celle que j’avais vécue, cette étape était très difficile à supporter, mais je devais bien la vivre, car ces immenses crimes avaient forgé qui j’étais. J’étais ce que j’étais uniquement à cause d’une cruauté. C’était quelque chose de compliqué à admettre, mais je ne pouvais pas le refouler. C’était comme une évidence obligatoire pour ma vie, pour mon avenir.

Le malheur forgeant le futur, mais quelle ironie bon sang…

Avec le temps, quelqu’un d’autre vint vers moi. Finalement je n’étais plus seul.

Il était ici également dans le but de se recueillir. Il avait entendu ce que j’avais pu dire devant la tombe de ma famille, et s’en excusait même. Il avait entendu que j’avais subi la perte d’un fils, et pensait que cela devait être horrible. Au fond, il n’avait pas tort.

La perte de la chair de sa chair était une étape horrible de la vie de n’importe qui, mais si la cruauté se mêlait à cette horreur déjà présente, c’était bien pire. Moi, j’avais subi ce terrible mélange, et je devais vivre avec à présent.

Encore une fois, où je n’avais pas le choix.

- Merci…c’est très gentil. Ce n‘est pas vraiment une perte simple à surmonter, surtout quand il n‘a même pas pu vivre sa vie comme tout enfant. disais-je, les yeux encore fixés vers les flammes de deux bougies, que je maintenais encore avec mon pouvoir.

Je détournais les yeux des bougies, qui restaient tout de même allumées par concentration, mais je regardais désormais cet homme, et découvrais par la même occasion son visage.

Toutes mes condoléances également pour les pertes que vous avez subies.

Chaque matin, le déroulement de la suite des événements était sans cesse identique.

Aux périodes de travail, l’heure était fixée à six heures et demie, si j’entendais le réveil. Dans ce cas-là, je me levais en surtout, avec une musique d’AC/DC berçant la radio.

Ensuite, le petit-déjeuner venait. Deux tartines couvertes de beurre et de confiture de fraise, coulées dans un verre de jus de fruit tropical rempli à ras bord. À côté de moi, je laissais toujours un nuage de post-it, pour savoir ce que je devais faire dans la journée, et je les observais toujours, mes yeux décorés de mes superbes lunettes noires de travail.

Sur l’un d’entre eux, une inscription demeurait. Aujourd’hui, j’avais un rendez-vous à l’extérieur :

Après appel téléphonique
Massive Dynamic - Entretien avec Nina Sharp (se présenter sur les coups de 10H)

J’avais pu voir le visage de celle qui allait me faire passer cet entretien et je savais d’avance à quoi m’attendre, c’était une issue plutôt étranger, mais à chaque fois c’était ainsi. Je savais d’avance quel allait être le début, le déroulement et la fin de chaque chose, ce qui était plutôt ennuyeux, mais je savais au moins si j’avais besoin de changer quelque chose, modifier le cours des événements par exemple… C’était bien l’ennui principal quand on était moi.

Avant de partir, pour me rendre directement sur les lieux du rendez-vous, je devais mettre en route une machine pour finaliser la requête d’un gros poisson de Los Angeles, qui m’avait fait une requête plutôt étrange. Il souhaitait que je lui fabrique le cadeau d’anniversaire de sa femme, et il en avait besoin pour la fin de la semaine, c’est-à-dire dans deux jours et des poussières, enfin en quelque sorte. Un bouton suffisait pour tout mettre en route, et débuter un sacré vacarme. Heureusement, j’étais au sommet du bâtiment, au dernier étage, alors je n’allais jamais pouvoir gêner qui que ce soit.

Ce fut le signal de mon départ. Je pris ma moto pour me déplacer jusqu’aux locaux de Massive Dynamic. À toute allure, je ne pris pas très longtemps en fin de compte. J’arrivais un peu avant dix heures, pour atteindre le bureau de Nina Sharp sur les coups de dix heures, comme mes prévisions l’avaient indiqué auparavant.

Stationnée devant, avec un antivol fabriqué par mes soins et donc plus solide que la normale, ma moto pouvait dormir tranquille. J’en profitais pour déposer mon casque par l’intermédiaire de la languette que j’avais inclus, de la même matière que l’antivol. Au moins j’étais certain qu’il n’allait pas bouger.

Une certaine Danielle fut mon guide. Elle allait me mener jusqu’à cette Nina Sharp qui allait me faire passer mon entretien.

Enfin, je pénétrais dans son bureau. Je vis alors la fameuse Nina Sharp, qui me tendait la main afin de procéder aux présentations, tout en me présentant un fauteuil. La suite des événements que j’avais pu observer dans mes flashs, allait se dessiner dès à présent.

Je tendais ma main pour prendre la sienne, en toute politesse.

- Alan Cooper, enchanté.

Nous nous asseyions tous les deux, en face à face, l’entretien allait commencer.

La panique montait dans mon esprit, car je ne la voyais toujours pas revenir.

Les « chasseurs » étaient partis. Ils courraient après Rexia alors que celle-ci était blessée. Elle était en danger, et j’avais peur pour elle. Ces ennuis, qui lui arrivaient, n’étaient apparus que par ma faute, alors qu’elle m’avait sauvé la vie. Si j’étais sorti de mon enfer, c’était uniquement grâce à elle, mais un nouveau était apparu…en la personne de cette immense foule. Ils ne la prenaient que pour une bête féroce, juste en la regardant, mais ces types ne savaient pas regarder en profondeur. Jamais ils ne le comprendraient.

Entendre leur cri de guerre, toute cette détermination qu’ils avaient pour l’attraper, ne faisait qu’ajouter plus de terreur en moi…

- Pourvu qu’elle s’en sorte…je m’en voudrais si ce que j’ai tenté de faire n’a pas fonctionné…

Mes mains étaient même tremblantes, car je tenais à elle. Les minutes passantes étaient terribles pour moi. Je n’en pouvais plus.

Mais Arthur était là. Il venait près de moi, et tentait de me rassurer. Sa maturité me surprenait. Il était davantage posé, plus calme, alors que cela devrait être l’inverse en temps normal.

- Mais elle va s’en sortir, j’en suis certain. Ton pouvoir a fonctionné, il suffit d’attendre. Mais je suis convaincu qu’elle est en vie…il suffit d’y croire.

- Et j’y crois. J’ai juste peur de ce que ces personnes sont capables de faire. Ils ne la voient que comme une bête féroce, alors que ce n’est pas le cas. Elle est bien plus profonde que ça…

- Ils sont idiots, et on ne peut pas les soigner à nous seuls…

Sa remarque me fit rire, car je savais que je n’étais plus le seul à les prendre pour les idiots qu’ils étaient. Partager autant d’idées avec un enfant de son âge était quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. Il n’était pas mon fils, mais il était incroyable. Il me faisait prendre conscience du fait que la vie pouvait encore nous surprendre, et nous faire rencontrer des choses magnifiques. La preuve…avec Rexia, le coup de foudre que j’avais pu avoir avec Rachel, mais aussi avec Arthur. Le côté incroyable de la vie me frappait encore en cœur grâce à leurs présences.

L‘attente était longue, interminable même, car chaque cri venant de l‘un des chasseurs parvenait à me faire peur. Ils étaient tous après elle, et leur objectif commun se résumait à sa mort, ce que je refusais catégoriquement.

Contrairement à eux, je la connaissais. Je savais qui elle était et qu’il ne fallait pas s’attarder sur ce que l’on voyait à l’extérieur. Ce qui m’avait frappé en Rexia n’était autre que son intelligence, sa profondeur, et ces personnes ne pouvaient pas comprendre cela, car ils ne la connaissaient pas. Ils ne faisaient qu’une chose : la considérer comme un danger auquel il fallait mettre fin.

Enfin, après de longues minutes, Rexia quittait la forêt, pour nous survoler. Nous pouvions alors enfin voir qu’elle était en vie, et cela me rassurait définitivement. Elle ne restait pas longtemps malheureusement, pour éviter les cris de guerre des chasseurs. Prenant de l’altitude et disparaissant dans la nuit, son corps n’était désormais plus visible par nos yeux, ni par les yeux de ceux qui la poursuivaient.

Le réconfort venait enfin. Elle était tirée d’affaire.

- Elle va bien papa, tu peux être rassuré à présent.

- Et je le suis…si elle ne s’en était pas sortie, je m’en serais voulu.

- Pour quelle raison ?

- Parce qu’elle m’aurait sauvé la vie, et que je n’aurais pas pu sauver la sienne…Cela aurait été plutôt injuste…surtout envers elle.

- Je comprend…

Ma fatigue était immense. Le fait de mettre mon pouvoir en marche avait été compliqué à supporter, trop compliqué.

Je voulais tenter de me relever, mais ma tête tournait déjà. J’étais mal, pris de vertige alors que j’étais assis sur le sol. C’était incompréhensible. N’était-ce que de la fatigue ou bien était-ce autre chose ? C’était étrange…

Mais Arthur le voyait. Il m’était impossible de cacher ma faiblesse.

- Papa ? Papa, tu vas bien ? Qu’est-ce qui se passe ?

- Rien…ne t’inquiète pas…

- Menteur… Je vais aller chercher de l‘aide.

- Non…ne fais pas ça…

- J’ai déjà perdu mon papa, je ne veux pas te perdre toi aussi…alors que tu m’as sauvé…je vais chercher de l‘aide alors reste ici et tiens le coup.

- Non…ne t‘en va pas…

Mais il était déjà parti…

Plus rapide que moi, il était déjà parti en courant vers la seule maison qui n’avait pas vu ses habitants sortir à la vue de Rexia. Il frappait à leur porte, mais personne ne répondait…alors que je me sentais plutôt mal…

Je voulais bouger…mais je n‘y parvenais pas…

Par réflexe, je rampais vers la terrasse de la maison d‘Arthur, mais je n‘arrivais qu‘au bord. Ma tête vint rencontrer le sol, où je fermais mes yeux. Réflexe ou non, je savais que j‘étais épuisé, et que je ne parvenais pas à faire autrement.

La dernière chose que j‘entendis fut la voix d‘Arthur, inquiet pour moi.

- Papa, réveille-toi, s’il te plait. ne cessait-il de dire.

Mais je ne pouvais pas lui répondre.

OMG !! C'est quoi tout ça ?!!! Tu as fait tous tes RP dans la journée ou quoi ? XD
Bon en tout cas j'adore ! Je crois que je me mélange un peu entre tous mais tant pis !
Continue de polluer *___________________*

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Elijah sourit et rendit à l'homme son regard. Il appréciait cette marque de franchise, après tout rare étaient les hommes qui en fussent réellement capables. Malgré tout, son interlocuteur parut sur la défensive et il pensa que peut être il avait commencé trop rapidement. Il est vrai que la plupart des hommes ont du mal avec la vérité, pouvant ainsi à l'origine en ignorer tous les détails. Il pensait cependant que l'homme pouvait lui venir en aide mais que surtout il pouvait résister à la nouvelle. Par ailleurs, il fallait procéder lentement. Le brusquer serait une erreur et Elijah commençait à l'apprécier et ne voulait pas lui causer trop de tracas. Après tout selon ses mots, il restait un homme, un homme qui visiblement ignore ce qu'il est. Elijah en était à la fois rassuré et amusé. Il était bon de voir que certains hommes conservaient encore malgré tout, leur humanité. Son interlocuteur avait semblé juger le temps des présentations, la courtoisie faisait qu'il devait agir en conséquence.

"Je me nomme Elijah et je suis moi même enchanté. Je vous prie de m'excuser si j'ai pu vous heurter, là n'était point mon intention. Il est vrai que l'homme n'a pas crée l'Enfer et également que tout ne provient de l'homme mais il serait faux d'affirmer qu'aucun n'a ou n'a eu une part d'humanité. Aujourd'hui il est vrai, ils sont une espèce à part mais l'on ne naît pas vampire par exemple, on le devient et c'est une vérité valable pour chacun d'entre eux, y compris les premiers."

Il sourit et finit lui aussi son verre. D'un geste il appela le serveur et commanda un nouveau verra pour lui mais aussi pour Peter. Il était encore trop tôt.

" J'en conviens, je suis plutôt bien informé mais cela fait aussi partie de ma profession après tout !" Il rit légèrement. " Vous êtes donc un être humain. J'ignorais que l'évolution des hommes avait aussitôt commencé. Mais il faut dire que ma conception du temps est quelque peu déréglée. Pardonnez-moi pour votre ami. J'ai seulement été intrigué. Voyez-vous il est assez rare d'apprendre l'existence de vampire qui est choisi de changer de voie. C'est plutôt appréciable je dois dire. Quand bien même, un vampire reste un vampire, j'aime l'idée que certains réussissent à conserver une part d'humanité. L'éternité serait bien triste sans cela" Il rit à nouveau d'un rire sans joie, presque amer. " Par ailleurs, je serais intéressé de connaître votre hypothèse concernant cette espèce en particulier"

En même temps, il y en a aussi d'hier que t'avais pas lu alors c'est vrai que ça fait beaucoup, mais faut bien que je me rattrape par rapport au stage ^^
En tout cas, je suis contente que cela te plaise.
Aussi, très bon rp pour toi

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Pour la première fois, en une semaine, je pouvais être heureux en la présence de quelqu’un, et rien que le fait de ressentir ce genre de sentiment me faisait le plus grand bien. Je pouvais oublier ces tortures, ces larmes, et ce sang que j’avais toujours vu couler à longueur de temps. L’amour que je ressentais pour Rachel n’avait pas de prix. Sa valeur était immense, encore plus importante que ce coup de foudre que j’avais pu avoir pour elle. Rachel était essentielle pour moi, et elle était la personne qui m’avait le plus manquée pendant ma période de captivité. La retrouver était la preuve que mon malheur avait pu prendre fin, une bonne fois pour toutes.

J’étais enfin libre… C’était enfin terminé. Maintenant, je devais oublier, à tout prix oublier.

L’enfer que j’avais vécu avec ces scientifiques, avait été terrible, mais il était temps de l’oublier. Désormais, je pouvais être pleinement heureux, rien qu’avec elle. Rachel était celle que j’aimais, et rien d’autre ne devait éclipser ce moment…jamais. Des larmes coulaient de ses yeux, mais elle m’embrassait. La chaleur de cet instant réchauffait mon âme, et cela me faisait beaucoup. Une extension en longueur était un immense cadeau, ce que j’attendais depuis le début de ma période de captivité.

- Je n’ai fait que penser à toi pendant toute une semaine, penser à tous ces moments de bonheur que j’allais vivre avec toi quand j’allais te revoir. Je ne voulais que revenir, rester avec toi, montrer à quel point je t’aime. C’est vraiment tout ce que je voulais. Être retenu toute une semaine, sans te voir, m‘a montré la mesure de l‘amour que je porte, et à quel point ces moments de bonheur sont importants

*mais ces types n’ont jamais cessé de me retenir…je n’en pouvais plus…*

Je lui retournais ce baiser, dont elle avait eu l‘initiative primaire. J‘exprimais enfin ce bonheur que je ressentais, et il s‘agissait d‘une immense délivrance.

Je comprends, je dis pas non hein ! Mais d'un coup, ça m'a fait beaucoup XD
Merci pour mon RP en tout cas
Et NNNYYYYAAAAAH mon préféré !!!!!

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Copier / Coller

La rouquine retrouva peu à peu confiance ; cette conne ne s’en sortirai certainement pas en héroïne dans cette histoire et c’était le principal, certes Holly aurait préférée qu’elle pourrisse en prison sa vie toute entière à se laver parmi une bande de dégénérées et de manger le même repas tous les jours à venir de sa misérable vie, seulement cela semblait mieux que rien, elle serait jugé et examinée et c’était pour le moment ce qui était le plus important aux yeux de Westley et probablement idem pour son copain qu’elle regarda vite fait.

J’crois pas avoir effacé quoi que ce soit, p’être la cross évidemment, mais j’ai fait en sorte de tout laisser intact, vous en faites pas… Avoua avec certitude la belle rousse qui s’accouda bien confortablement contre sa chaise de simple visiteuse. J’lui aurais pas rendu ce service. Fini-t-elle par conclure alors que l’homme se propulsait à travers la pièce pour attraper une paire de gants et un sac de plastique qui servirait probablement à emballer l’arme du crime.

Puis, alors qu’il plongeait l’accessoire de métal noir, un bruit se fit retentir ; un bruit fort réconfortant pour la caféïnomane qu’était depuis sa tendre enfance la rousse de service.

Instinctivement ses neurones se mirent en marches ; allait-il leur en proposer, il va de soi.
Et alors qu’elle humectait ses lèvres et remplissait ses narines de la merveilleuse odeur que dégageait la carafe brulante, le jeune policier, qui semblait toutefois très compétent exauça ses prières ; Évidemment qu’elle en voulait, elle ne faisait que fixer le pot depuis qu’il l’avait mis en fonction…franchement c’était dans des moments comme ceux-là qu’Holly se rendait compte de son addiction; pourtant ce n’était pas réellement une maladie…enfin à priori. Certes elle en rêvait pratiquement la nuit, elle en buvait des litres et des litres par jours, sans compter tous les cappuccinos glacés qu’elle avalait lorsqu’elle avait une soudaine envie de passe devant chez Joe’s… ouais à la voir aller il était évident qu’il lui faudrait ralentir la cadence, mais pas maintenant, en cas de crise elle en avait grandement besoin. Holly hocha donc la tête, vivement.

Simplement quelque chose vint attirer son attention de jeune mère, don qu’elle avait développé justement en observant la jeune Lee… non à dire vrai cela n’était pas un terrible secret, simplement Jayden ne lui avait jamais fait allusion à sa réel connaissance en matière de Williams… à en croire le flic, ils se connaissaient bien avant qu’elle ne l’embauche au Devil… voulait-il simplement lui cacher la vérité ou bien avait-il involontairement oublié de lui en glisser un mot? Franchement Holly regarda son homme, il comprendrait assez rapidement le message. Évidemment elle n’en fit pas tout un plat, le passé était le passé et le présent comportait assez de problèmes comme cela, pas la peine d’en entasser d’autres sur le paquet déjà bien branlant… la rouquine se résilia donc à parler puis attendit que le brunet ait terminé de causer.

Un petit rictus se forma sur ses lèvres bien humides, apparemment ce policier avait l’humour facile, Hol commençait à l’apprécier un peu plus qu’au début…peut-être la connaissait-elle plus en profondeur et il lui fallait maintenant choisir son camps? On en savait jamais assez sur les flics, tous des vendus c’est types…

Pour ma part, y’a aucun problème j’n’ai rien à cacher. Dit bien franchement Westley, croisant ses bras ; l’infidélité n’était pas jugée comme un crime odieux vis-à-vis de la police, enfin si c’était le cas, Holly connaissait plein de gens à faire condamner et puis elle était certaine qu’il y en avait une bonne dizaine justement là, dans le commissariat.

À cette époque de l’année, le temps se rafraichissait très rapidement, et les températures pouvaient facilement tomber au dessous de 0°, et faire frissonner nos corps. Le vent frais, ce courant d’air de Sibérie, accentuait cette fraicheur, et obligeait nos corps à se vêtir chaudement, d’un manteau, bonnet, gants, et tout accessoire possible. Pour quelqu’un qui contrôlait le feu, et par conséquent la chaleur qui pouvait en découler, ce changement climatique n’était guère gênant. Il ne m’affectait qu’à peine pour être honnête. Il s’agissait de la seule chose pour laquelle je pouvais rester insensible sans souffrir en retour. En un sens, cela me soulageait. C’était étrange, mais bien reposant tout de même… Un être normal avait besoin de se couvrir en ce temps-là, mais pas moi. J’étais un peu une sorte d’exception.

Mais, l’homme que j’avais pu rencontrer n’était pas un homme comme les autres. Il devait posséder un pouvoir, tout comme moi.

Même si j’étais concentré sur les flammes des bougies, dans le but de les maintenir en place même face au vent, mes oreilles étaient tout de même aux bruits des alentours, et j’avais pu percevoir une chose : le bruit d’une téléportation. Je savais qu’il s’agissait de cela, connaissant déjà quelqu’un qui avait cette capacité, au sein même du Serenity. Il devait être un spécial, mais je n’osais pas aborder ce pan de la conversation.

Mais nous étions ici pour une seule et même raison : la perte de nos proches.

- Oh, je suis désolé pour ce qui a pu se passer, peu importe les circonstances. Il est vrai, vous avez raison, que nous sommes assez semblables sur ce point…même si ce n‘est pas exactement la même chose.

*un hasard cette rencontre ? C‘est bizarre…*

- Non, ça va aller. La fraicheur n‘a jamais été un problème pour moi.

L’homme se couvrait un peu plus chaudement, en fermant complètement la fermeture éclair de son manteau, et en gardant les mains dans ses poches parfois.

Mais pas éternellement.

La question de nos pouvoirs atterrissait alors dans la conversation. Il supposait en effet que je maintenais les flammes des bougies, pour qu’elles puissent résister au vent. Et c’était vrai…

- Vous n‘avez pas besoin d‘avoir peur de me poser la question. Au contraire, vous avez eu raison de me le demander. Pour vous répondre franchement, c‘est bien moi qui maintient ces flammes, et c‘est également pour cela que je n‘ai pas froid. Je maitrise le feu, c‘est une sorte de don.

*allez lance-toi !*

- Vous vous êtes risqué à poser une question, mais je vais me risquer également à en poser une. Je n’ai pas tout écouté de ce que vous disiez devant les stèles, et de toute façon cela ne me regarde pas, mais j’ai entendu quelque chose d’autre. Quand vous êtes venu, il m’a semblé entendre un bruit, une sorte d’apparition, comme si vous vous étiez téléporté pour venir ici. Est-ce que je me trompe ?

Si je ne me trompais pas, le hasard avait tout de même réuni deux personnes, avec des pouvoirs, au même endroit, et pour la même raison.

Alors là c’était mal connaitre sa chère cousine ; allait-elle laisser son mari croupir dans une telle situation alors qu’elle avait la chance d’arriver à le sortir de là sans même disparaître du monde des morts? Non, pas du tout, elle se battrait jusqu’à en perdre sa vie s’il le fallait, pour ne pas perdre l’homme de sa vie, il avait fait tant pour elle, elle se devait donc de lui rendre l’appareil à nouveau et personne ne pourrait l’en empêcher. Pousses toi Jayden. Dit-elle calmement, mais laissant entrevoir une pointe d’agressivité, sentiment qu’elle n’avait guère vue jusqu’à aujourd’hui. Je dois faire quelque chose, tu comprends ? Ajouta finalement la blondinette afin de détendre un peu plus l’atmosphère ( chose difficile à accomplir puisqu’un tireur fou les guettaient apparemment, mais tout de même… ) Évidemment elle espérait qu’il la laisserait agir, qu’il finirait par comprendre son geste ; il aurait forcément fait de même pour Holly dans la même situation… elle en était persuadée.
Posant délicatement sa main sur l’épaule de son cousin et meilleur ami d’enfance, la blondasse démontra sa détermination; elle n’en resterait pas là. Puis elle laissa sa main glisser le long du bras de l’homme qui craignait présentement pour sa vie pour finalement se rendre à l’ouverture du magasin, là où se faisaient inévitablement les entrées. & puis dans un dernier élan de compassion elle se retourna et accorda un sourire à son cousin avant d’ajouter ; Et de quelle manière veux-tu que je l’utilise cette chance? Questionna sans réellement s’attendre à une réponse la belle blonde perfectionniste avant de se remettre en marche et de traverser les deux parois grise du magasin Fresh Ocean. Elle y était, un bon pas était fait…mais pourquoi diable un bruit aussi perçant raisonnait dans ses oreilles ? Choquée elle effectua un tour complet sur sa personne ; la robe de soirée qu’elle portait comportait une étiquette…inévitablement il y avait un système d’alarme dans ce somptueux magasin ; pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt? Maintenant un bruit immonde sonnait à travers les quatre murs du centre d’achat complètement sous tension… félicitation Alyson Lilas, tu viens de signer ton arrêt de mort.

La pire des semaines, que j’avais pu vivre depuis quelques temps, était bien celle qui venait de s’écouler. Être retenu de force quelque part, enlevé et torturé par ces scientifiques, était une expérience terrible, parce que mon organisme avait été mis à l’épreuve, mais ce ne fut pas la seule chose à avoir été victime de souffrance. Mon cœur, mes profonds sentiments, avaient subi un manque terrible : un manque d’amour. Ce sentiment profond que je ressentais envers Rachel, était forcé de rester en sommeil, emportant mon bonheur par la même occasion. Une extinction du bonheur, et une souffrance terrible, était la pire des combinaisons. Je n’en pouvais plus. Ce fut cette chose, qui m’avait amené à perdre espoir à la longue, et à ne plus espérer quoi que ce soit…jusqu’au miracle que Rexia avait pu être, en me sortant de cet enfer.

Cette libération, je pouvais l’exprimer pleinement en présence de celle que j’aimais, et qui m’avait terriblement manqué. J’avais toujours pensé à ce moment où j’allais la revoir, et c’était magique, réellement magique. C’était le début de ma renaissance, ces instants où j’allais pouvoir oublier ces tortures, que ces monstres avaient voulu me faire subir, en m’enfermant dans cette cellule ridicule.

L’opposé exact de ces monstres n’était autre que Rachel. Son amour me faisait sourire, rendait mon âme plus humaine et mes émotions plus que sincères. Je pouvais exprimer mon bonheur sans aucun regret, et je pouvais ressentir cela uniquement avec elle. Cela pouvait paraître insensé, mais c’était pourtant le cas. Le plus sincère des sentiments était la seule chose capable de me libérer, et je le ressentais grâce à elle…seulement elle. La lumière de mon humanité, celle qui forgeait ce que j’étais au plus profond de moi, avait pu se rallumer et même éblouir ma conscience comme jamais. Rachel m’avait rendu meilleur, et je ne voulais absolument pas perdre cette facette bénéfique de moi-même. Elle était intense, exactement comme je le souhaitais dès le départ…et je me préférais largement comme ça, plutôt que ce machin inexpressif qui prenait parfois ma place.

À présent, je pouvais exprimer pleinement mon bonheur, et je ne devais pas éclipser cela…pas du tout. Après d’immenses tortures, le bonheur n’était que le seul remède parfait pour ce qui m’arrivait. Je devais me réfugier dans ce qui m’aidait le plus, et c’était elle. Rachel était la femme parfaite selon moi, et jamais je ne devais l’oublier.

Depuis le début de cette semaine d’horreur, j’avais tant souhaité revenir derrière la porte de chez Rachel et c’était chose faite. Tout était enfin terminé… Jamais je ne les reverrais…jamais. Tout ce qui m’importait à présent n’était autre qu’elle et notre bonheur. Rachel était mon essentielle, comme j’avais pu le dire à plusieurs reprises, et je le pensais réellement.

- Oublier tout malheur avec toi est le meilleur remède, tu as raison. disais-je en lui prenant la main

J’observais sa main pendant un instant avant de reprendre.

- Ils ne me sépareront plus de toi, comme cette semaine qui a pu s’écouler. C’est fini. Je ne serai plus éloigné sous la contrainte, je resterai ici avec toi.

*jamais je ne te quitterai…*

pollution *again...*

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La scène principale de mes visions était en train de se dérouler sous mon nez, et je devais faire comme si je ne savais rien, mais que de choses compliquées ma parole…mais c’était ainsi. Je n’allais quand même pas faire l’entière conversation à moi seul. Dans un entretien pour un emploi auquel je n’avais pas postulé, était une chose déjà peu commune dans une conversation, alors en rajouter avec mes flashs allait probablement être pire.

Pour mon bien, et aussi pour le bien de mes liens sociaux, j’allais me tenir tranquille, et me comporter en humain normal, enfin en ce que j’étais dans ma vie de tous les jours : à savoir un machin extravagant qui inventait des trucs. Ouais, j’aimais beaucoup parler avec un langage illogique et alors ? Personne ne me dictait ma conduite, alors je faisais ce que je voulais quand même…du moins dans mon comportement, ma manière d’agir.

Mais cette rencontre se déroulait tout de même dans une atmosphère plus détendue que la normale. Au fond, tant mieux, car cela me facilitait la tache. Il était plus simple de me fixer sur une discussion dont je connaissais déjà l’intitulé. J’avais besoin de tranquillité, car je devais quand même jouer le rôle de l’humain normal, qui était inventeur, et qui rencontrait un futur patron…enfin patronne dans ce cas-là. Cette Nina Sharp avait une apparence plutôt mystérieuse, face aux yeux de n’importe qui…je disais bien n’importe qui pour ne pas m’évoquer par moi-même. En même temps, cela valait mieux ainsi quand même.

Une fois les présentations terminées, nous avions tous les deux pris place dans un siège, où elle me demandait si on m’avait dit les raisons de cet entretien. Alors…alors…que dire. Si je répondais comme celui qui savait tout, je devrais dire que j’avais rêvé d’elle cette nuit, et que je savais tout. (Oui…je sais cela casse le mythe de celui qui fait des rêves érotiques pour se détendre la nuit…) Si je répondais comme l’humain de base, je devais dire non, et en gros simplement dire que l’on m’avait dit dès le départ.

Ouais allons-y sur ce plan-là !

- Quand j’ai eu votre assistante au téléphone, elle m’a juste dit que vous aviez entendu parler de moi et que vous auriez souhaité me rencontrer, rien de plus n’est sorti. Mais il est vrai que je ne comprend pas vraiment ce que je fais ici. Je n’ai postulé à aucune offre, mais vous voulez me parler. Mais pour quelle raison ?

Comment jouer l’inventeur hypocrite et sacré menteur alors que je savais tout…mais quel calvaire…

encore de la pollution après la masse précédente non observée

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*J’ai peur…*

En retrait, et sérieusement affaibli, mon corps demeurait fragile, beaucoup trop fragile. Pourtant, je devais tenter de retrouver mon calme, afin de pouvoir continuer de fuir, sans cesse fuir…uniquement à cause d’eux…Ma vie s’était changée en une course sans fin, où toute notion de bonheur avait quitté mon corps, pour ne laisser place qu’à une peur intense, quelque chose qui me faisait beaucoup de mal. Dire que tout ceci avait pris place uniquement à cause d’un moment : ce jour où ces scientifiques avaient compris que mon cerveau était différent des autres, et qu’ils devaient l’analyser pour savoir comment s’en servir. Leurs intentions étaient mauvaises, et il ne fallait pas être stupide pour s’en rendre compte. Rien qu’à voir leurs têtes, il était simple de comprendre que ces types étaient des monstres, des horribles personnes obsédées par ce que la science pourrait améliorer dans leurs vies. Leur ego était surdimensionné…pauvres idiots, non mais quels idiots. J’aimerais vraiment pouvoir leur faire comprendre à quel point ils pouvaient me faire du mal, mais ils s’en fichaient…j’en étais sur.

Provoquer ces impacts, comme ceux que j’avais pu générer en me concentrant, était une extension de mon pouvoir, que je ne parvenais pas encore à maitriser. C’était encore bien trop compliqué. Je ne pouvais pas le faire sans m’épuiser…c’était terrible. Je ne demandais qu’une seule chose : guérir…mais je ne le pouvais pas, en tout cas pas encore.

Claire pensait que ce qui s’était produit, n’était pas de ma faute, car je n’avais pas choisi d’être poursuivi sans relâche. En même temps, personne ne pourrait choisir une telle vie…personne.

- Personne ne pourrait choisir une telle vie, je le sais. Mais je suis condamné à subir cela, je n’ai pas le choix. Ils ont vu quelque chose d’intéressant en moi, et ils veulent s’en servir. C’est bien mon problème.

*malheureusement…*

- Honnêtement, ça ne va pas très fort, mais il va bien falloir que je me lève, même si je saigne encore.

*tout était joyeux décidément…*

Elle me tendait d’autres mouchoirs, et je lui souriais pour une marque de remerciement.

- Merci beaucoup pour les mouchoirs, c’est très gentil.

De la pollution !!!!
J'aime, j'aime, j'aime !!

The Vampire Diaries
3 saisons, 53 épisodes

autre pollution hihi

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Lumière si forte, lumière si attendue, mais pourquoi avais-tu tardé à venir me sauver la vie ?

Pendant un long moment, j’avais été effrayé, par toutes les issues qu’auraient pu prendre cette histoire. La dernière fois, que j’avais subi un choc pareil, tout s’était mal terminé. Ce sang que j’avais perdu, avait conduit mon organisme à plonger dans le coma, un coma si profond que je n’étais pas parvenu à en sortir par moi-même. Seul Patrick avait pu me sortir de là.

C’était pour cela que j’avais eu si peur. Si le coma recommençait encore, aurais-je eu la même chance que la dernière fois ? Quelqu’un aurait-il pu me tirer de mon sommeil, et me permettre de revivre ? Rien n’était si sûr malheureusement. J’étais pétrifié dans mon incertitude.

Mais j’étais en vie. Comme par miracle, mon pouvoir s’était débloqué et m’avait sauvé, de justesse. J’avais eu de la chance, beaucoup de chance.

- Cela a pu fonctionné…je n’arrive pas à y croire…

Et c’était vrai…

- J’ai cru pendant un moment que tout allait recommencer comme la dernière fois, et cela m’a fait peur. Mon pouvoir ne fonctionnait plus. Il était comme bloqué, et cela me rappelait une terrible mésaventure. Je ne sais pas ce qui a pu le faire fonctionner, pour que cela puisse me sauver la vie, mais je remercie le ciel d’avoir pu m’offrir ce miracle.

C’était comme inespéré et ce n’était pas un tort.

Quelque chose avait réussi à faire fonctionner mon pouvoir, et c’était différent de la dernière fois. Avant, mon pouvoir restait bloqué, pétrifié dans mon propre organisme, et il n’avait pas pu se remettre en marche. Qu’est-ce qui avait bien pu changer cette fois ? Quelle était la chose qui avait pu me sauver ?

Je soupirais et souriais en même temps, ce qui était très étrange pour l‘avouer…

- Désolé…je n’aurais pas du vous faire subir cela, mais à vrai dire je ne comprend pas tout moi non plus…