Je pensais que tu parlais de moi ahah XD

Cigarette à la main, Jared faisait ce qu’il faisait de mieux lorsqu’il airait dans son petit appartement ; regarder par la fenêtre. Sérieusement quelque chose l’attirait à l’extérieur, sans raison, plutôt que de regarder ce qui passait sur le câble il passait le plus clair de son temps à fixer l’horizon, comme s’il s’attendait à y trouver quelque chose… bon évidemment il n’avait pas le câble, mais tout de même ce n’était pas une raison valable pour faire le légume… que penserait Alice de cette situation ? Probablement qu’il était cinglé ou un truc dans le genre, mais il s’en foutait pas mal.

À force de regarder le vide Red ne se rendit pas même compte que la cendre de sa nicotine en bâton venait de lui tomber dessus, trop absorbée probablement. Ce n’est que lorsque le feu vint le brûler, une fois la cigarette complètement terminée qu’il réagit enfin ; Ah merde ! S’exclama le faucheur alors qu’il lança le butch au bout de la minuscule pièce, ne craignant pas même que le feu n’envahisse son appartement. Connerie… soupira le brunet en se levant de son fauteuil favori pour secouer son jeans délavé et ensuite vérifier qu’il n’y avait pas de cendre ailleurs. Ce n’est qu’ensuite qu’il se dirigea vers le fin fond de l’appartement pour aller écraser de son pied lourd, le mégot complètement brûlé qui trainait au sol.

Alors qu’il se penchait pour nettoyer les restants de tabac au sol, son pagette vibra contre le bois dur de sa petite table console. Découragé il se releva tranquillement puis attrapa en s’étirant, le bidule noir qui venait tout juste de s’arrêter de sonner. Qu’est-ce que tu veux que j’foute à un enterrement ! S’exclama alors le faucheur, lisant le message que lui avait envoyé une seconde faucheuse de Skyline. Apparemment la femme ne pouvait se rendre sur les lieux, mais lui promettait qu’il ne se croiserait pas les bras s’il s’y rendait. Sa réaction fit premièrement de déposer son appareil électronique, déclinant l’offre puis fit un tour circulaire dans son appartement, apparemment la curiosité le gagnait curieusement ; que se passait-il là-bas de si impressionnant ? Ne voulant pas passer le restant de sa journée à regarder les mouches volées, Red entreprit de s’y rendre ; Il empoigna donc sa moto noire pour finalement s’arrêter au tunnel qui le transporterait ensuite vers le Texas, là où avait lieu les fameuses obsèques.

Une fois sur les lieux, le faucheur s’appuya au loin, contre une pierre tombale, cherchant ce qui lui avait été promis. Ce n’est qu’en baissant les yeux qu’il remarqua un papier traîner sur le morceau de ciment gris, Red se pencha et y agrippa le papier en question avant de le lire à voix haute ; il s’agissait d’un numéro de téléphone suivit des initiales JJ…qui pouvait bien donner un rencart à un cadavre ? Mais Jared n’eut pas à réfléchir trop longtemps qu’il comprit.

Une jeune femme pas très loin de lui justement, gueulait à tue-tête des âneries auxquelles personnes ne réagissaient. Nul doute, il s’agissait de cette même personne qui tentait de trouver l’amour au cimetière. Amusé par la situation Lee s’approcha, les mains dans les poches, jusqu’à la jeunette qui ne pouvais manifestement pas se taire.

Hmm… Dit-il tout en tapotant de son index l’épaule de la jeune femme à coup sûr décédée. J’crois que ça t’appartiens, non? Ajouta finalement le faucheur envers la jeune femme, lui tendant le papier qu’il venait de trouver auprès d’une pierre tombale. J’pense pas qu’elle viendra visiter sa propre tombe, en tout cas je n'visiterais pas la mienne, désolé. Dit-il ironiquement avant de replonger ses mains dans ses poches profondes et y ressortir de la droite un paquet de cigarette rouge et un briquet de la même teinte. Machinalement il ouvrit le paquet de carton et y extirpa un bâtonnet blanc et jaune qu’il se fourra entre les lèvres.

The Secret Circle 08
Supernatural 76
Dawson 16

XI - PROJET BAHAMUT (2ème partie)

Citation :

Troisième jour…déjà trois jours…

Allongé sur une table d’opération, Samuel était en larmes et également blessé. Ses tortionnaires ne prenaient même pas la peine de le soigner. Ils préféraient le torturer sur une longue durée, le faire souffrir, mais sans le tuer.

Il ne s’agissait que d’une souffrance parmi tant d’autres pour eux, mais un calvaire pour Samuel, qui se demandait d’heures en heures s’il allait pouvoir sortir vivant de toute cette histoire. Il était devenu leur projet Bahamut…obligé de tout subir sans rien dire.

Au départ, au début de sa période de captivité, Samuel avait gardé espoir, de voir quelqu’un le sortir de cet endroit, malgré ce qu’il avait pu subir, mais il n‘y parvenait plus, car l‘ultime crime avait eu lieu selon lui.

***

Coup sur coup, ses espoirs de famille venait de s’évanouir. Ces scientifiques avaient assassiné celle qu’il aimait, mais aussi quelqu’un d’autre. Avec Genevieve, il avait pu réaliser, durant trois mois, l’espoir de tout être : fonder une famille. Ensemble, ils avaient eu un fils, Logan, âgé de trois mois. Leurs sourires, combinés ensemble, étaient magiques. Les jeunes parents étaient comblés, et pensaient leur bonheur éternel, mais ce ne fut qu’un tort.

Vers la fin du premier jour de captivité, les scientifiques avaient mis la main sur l’enfant, et l’avaient capturé, tout comme son propre père. Ils le retenaient contre tout sens de l’éthique. Peu avant l’heure traditionnelle, où n’importe qui pouvait dormir, ils avaient ouvert la porte de la pièce, où Samuel était redevenu prisonnier, rien que pour le remplir de terreur. L’enfant pleurait, de plus en plus, ne réclamant que son père, et Samuel criait pour que ces tortionnaires puissent le lâcher. Mais cela ne se terminait pas d’une manière aussi douce.

Avec un poignard, l’un d’entre eux mis fin aux espoirs de Samuel en tuant son enfant sous ses yeux, sans remords, avant de quitter la pièce sous une parole révoltante :

Scientifique : Passe une bonne nuit Samuel, dors bien !

La pointe d’ironie de ce type révoltait sérieusement Samuel, qui souhaitait sérieusement mettre fin à leurs jours, rien que pour ce qu’ils avaient osé faire à son enfant. Il montrait cela juste devant leurs yeux, mais une fois ces pourris repartis de l’autre sens, une autre image de Samuel pouvait apparaître.

Il laissait éclater sa peine, conscient qu’il n’allait jamais pouvoir sortir de cet endroit. Son seul espoir était au départ B., mais il n’avait plus aucune nouvelle.

La nuit était alors difficile. Samuel ne trouvait pas le sommeil, car il ne fit que pleurer, sans cesse. Ces scientifiques venaient d’ôter sa dernière source de bonheur.

***

Allongé, en pleine douleur, Samuel ne pensait qu’à ça, alors que les scientifiques venaient encore les chercher, pour lui faire pas moins de quatorze injections…quatorze…

Mais, quelque chose les interrompit.

D’un ordinateur de la pièce sortit B. qui se mit à frapper toutes les personnes qui tentaient d’injecter de multiples sérums dans son organisme. Une fois toutes les personnes à terre, il s’approchait de Samuel.

B. : Sam, je t’en prie réveille-toi. Tu vas t’en sortir. Je suis là pour te faire sortir de cet endroit. N’abandonne pas, je t’en supplie !

Samuel ne se réveillait malheureusement pas encore. Il était assommé par tous les sérums qu’il avait reçu, et il était en train de risquer sa vie.

B. : Sam, écoute-moi. Ces crimes ne resteront pas impunis, et je m’en assurerai. Ils ne s’en tireront pas comme ça, je te le promets ! Réveille-toi !

Mais il ne voulait pas se réveiller. La douleur morale avait brisé le cœur de Samuel, et les tortures physiques avaient brisé son organisme, au point qu’il ne puisse plus reprendre connaissance.

B. le prit alors dans ses bras, avant d’entrer dans l’ordinateur de la pièce.

Quelques heures plus tard, B. arriva au domicile de Samuel, et déposa ce dernier sur son lit, toujours inconscient. Le regard inquiet, B. comprenait tout de même pourquoi Samuel restait toujours en sommeil. Ces scientifiques avaient commis le crime le plus horrible envers un être humain : ils avaient anéanti sa famille toute entière. Samuel avait vu son fils mourir, et celle qu’il aimait étendue sur le sol, après avoir subi d’immenses tortures. En l’espace de quelques heures, Samuel avait tout perdu…absolument tout…

Le téléphone portable de B. sonnait alors, et ce dernier répondit. Au départ, il ne parlait pas, et ne faisait qu’écouter son interlocuteur en train de parler. Il ne s’exprimait que cinq minutes plus tard.

B. : Ne t’inquiète pas. Je vais veiller sur lui jusqu’à ce que tu le contactes. Tu m’as dit de venir le protéger et je le ferais jusqu’à ce que tu prennes le relai. Je ne lui dirai pas ton nom Amaranth, pas tant que tu ne lui dis pas par toi-même. Je tiendrai parole.

B. raccrochait juste après ces paroles, car il avait vu que Samuel commençait à reprendre connaissance. Il vint alors à côté de lui.

Samuel : Je suppose que ce n’est pas un rêve, n’est-ce pas ?

B. : Non, je suis désolé.

Samuel : Mais pourquoi ont-ils fait ça ? Pourquoi ont-ils détruit ma famille ? Mais pourquoi !

Triste et colère, Samuel était en train de craquer, et B. le prit dans ses bras.

B. : Ils paieront pour ce qu’ils ont fait, je t’en fais la promesse.

Samuel : Je ne suis plus rien sans eux. Que veux-tu que je devienne ? Ils me donnaient ma force, mon bonheur, et j’étais une meilleure personne avec eux.

B. : Tu n’es pas seul. Je t’ai bien dit que je te protègerai.

Samuel : Mais pourquoi moi ? Pourquoi me protéger ? Pourquoi moi ?

B. : Quelqu’un me l’a demandé.

Samuel : Qui ça ?

B. : Je ne peux malheureusement pas te le dire, pas encore. Tu dois le rencontrer dans l’avenir, mais plus tard. Il sera le prochain à te protéger. Pour l’instant, c’est moi, et je ne te lâcherai plus.

Samuel : Pourquoi autant de protection à mon égard ? Je me demande parfois si je le mérite réellement.

B. : Tu le mérites.

Samuel : Mais en quel honneur ?

B. sortit une feuille de papier de sa poche, et la remit à Samuel, qui était intrigué par ce qu’il venait de faire. Sur le recto était inscrit ceci : Pour Samuel.

Samuel : Qui a écrit cela ?

B. : Celui qui m’a demandé de te protéger m’a remis cela, et m’a demandé de te le remettre en main propre.

Quand Samuel l’ouvrit, un dessin lui apparut. Il s’agissait de l’une des armes qu’il possédait, et il pouvait remarquer une chose. Une inscription était gravée sur la lame de l’arme, un texte en latin.

Samuel : « Garant de toute lumière, l’élu sauvera tous les Hommes » ? Mais, qu’est-ce que cela veut dire ?

B. : C’est la raison pour laquelle je te protège. Cette arme t’a été donné en héritage par ton père car elle t’était destinée dès le départ. Tu as été choisi.

Samuel : Choisi ? Mais choisi par qui et pour quelle raison ? Je ne comprend rien du tout…

B. : Malheureusement, on l’ignore encore, mais on sait une chose : tu es important, essentiel même, et on doit tout faire pour te garder.

Samuel : Mais j’ai peur…

B. : Je sais. C’est une émotion commune à tous les Hommes malheureusement. Mais lis la suite, et tu verras.

Samuel baissa les yeux et lit la suite de l’inscription.

Samuel : « Celui qui, par le feu, parvient à rester dans le bon chemin, sera le guérisseur de tout le reste. » ? Quoi ? Mais…

B. : Cela veut dire que tu sauveras un jour le monde.

fin chapitre 11 et fin de l'histoire

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on l'a même pas vu mon texte ?

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Bonjour,
Merci d'avoir actualisé ta pub !
Bonne continuation et à bientôt !

Ces larmes, qui étaient tombées de mes yeux, lorsque j’avais perdu ma famille entière, je ne m’en rappelais que trop bien.

Lorsque j’étais tombé entre les mains de ses scientifiques, ils avaient osé mettre fin à mes espoirs, en anéantissant ma famille juste sous mes yeux. Elle était sur le sol, et avait subi d’immenses tortures par ma faute, et mon fils, à seulement trois mois, avait été assassiné juste devant moi, à une heure où j’étais censé trouvé le sommeil dans cette cellule ridicule. Ce jour-là, j’avais été brisé, complètement anéanti, et même laissé dans un état de sommeil plus qu’inquiétant pour B. Ma peine était inestimable, car l’ultime crime de mon cœur avait été commis juste devant moi. Depuis quelques temps, des images remontaient dans ma tête. Je parvenais encore à tenir le coup, mais combien de temps allais-je tenir ? Je l’ignorais encore malheureusement.

En cet instant, j’étais sérieusement heureux, mais il m’arrivait encore d’avoir un écho de ce passé qui m’avait tant brisé. J’avais peur de la voir souffrir tout comme elle avait pu souffrir, et ainsi de la perdre. Je ne voulais pas revivre une telle souffrance, parce que j’étais certain d’une chose : que cela allait être la dernière. Le bonheur que je vivais avec Rachel était quelque chose de supérieur à mes espérances, comme si je venais de trouver mon âme sœur, la personne que j’attendais depuis le départ.

J’avais conscience d’une chose à présent. Même si je devais fuir, et vivre un véritable calvaire rien que pouvoir survivre, et ainsi empêcher ces scientifiques de me rattraper, je savais que Rachel serait toujours là. Je pourrais toujours penser à son amour, et vivre mon bonheur. La fuite n’était qu’un obstacle dans un sens, et je devais l’affronter. Malheureusement pour moi, je n’avais pas le choix. Je devais tout faire pour m’en sortir et pour éviter que Rachel ne soit mêlée à mes ennuis. Elle ne méritait pas cela.

À présent, je savais pourquoi je devais me battre. Ma raison de vivre était évidente. C’était elle.

Je me battais contre le sommeil car j’étais heureux avec elle. Je ne voulais pas oublier ce sourire car je m’étais battu pour l’obtenir.

Au moment, où Rachel avait sa tête contre la mienne, mes sentiments étaient inestimables. Il s’agissait d’une position où je pouvais facilement comprendre pourquoi je l’aimais. Une seule envie dominait ma tête. Je voulais fermer les yeux, et m’endormir auprès d’elle : celle que j’aimais, mais quelque chose dans ma conscience me laissait éveillé, comme s’il s’agissait d’une meilleure solution. Je ne comprenais pas tout.

Proche de mon oreille, Rachel se mit à chuchoter quelques mots, et ceci me fit sourire.

- Rien ne me fera oublier à quel point je t’aime.

Même le pire ne pourrait jamais me faire oublier mon amour pour Rachel. Il s’agissait de quelque chose qui me rendait heureux comme jamais.

- Je ne veux pas bouger, et quitter cet endroit. J’ai juste envie de rester heureux en ta présence, et de continuer à t’aimer. J’ai juste besoin de ça.

Alors que j’étais de nouveau heureux, je refusais de fuir mon sourire, alors que j’avais une chance de revivre le bonheur pour lequel je m’étais tant battu. Dans le passé, j’avais tout perdu, mais maintenant j’avais une chance de m’en sortir, de renaître en quelque sorte.

Mais si Gally ! Je te rassure !!
D'ailleurs le dernier est trop bien *__________________________________________*
J'avais juste oublié de commenter ^^

Supernatural 80
Dawson 12

**Jane Julia Hansley sentait la musique lui monter à la tête. Elle n’était qu’en service au Crashline et le simple fait d’entendre une chanson rythmée à la radio lui donna immédiatement le goût de bouger. Après tout, les soirées d’automnes à son lieu de travail étaient pour la plupart très ennuyantes. Elle n’avait pas vu le moindre client depuis plus d’une heure. Elle attrapa donc le balai, glissa sur le plancher fraichement laver tel une superstar, toute en chantant sur un air connu. Elle se dandinait et bougeait sa chevelure de droite à gauche. C’est dans l’esprit de fête qu’elle ferma le commerce une heure plus tard. La jeune brunette quitta la zone forestière pour se rendre jusqu’au centre-ville du Skyline. Elle ne savait pas choisir quel bar ou boîte de nuit pour célébrer sa liberté et profiter de sa soirée. JJ décida d’arrêter au Devil’s Tail. Elle avait entendue dire qu’il venait tout juste de ré-ouvrir ses portes. Peut-être qu’elle trouvait de la bonne musique et quelques bons verres pour profiter de sa soirée de libre. La jeune femme stationna ainsi sa voiture dans une ruelle un peu plus loin et se rendit à la marche jusqu’à l’intérieur de la bâtisse. Elle avait été faire quelques tours dans ce petit bar dans le passé, mais le nouveau était cent fois mieux pensa t-elle. La belle brune pouvait bien se prendre un verre toute suite, mais la chanson qui jouait en fond en ce moment-même lui donna l’envie de se déhancher sur la piste de dance, ce qu’elle fit sans attendre. Une bonne demi-heure plus tard, elle s’appuya contre le bar, quelques cheveux collés sur son visage humide et elle dit sur un ton fort, le bras en l’air pour montrer au barman qu’elle désirait être servit.**

Une bière !

**La brunette paya et s’installa à son aise sur le comptoir du bar. C’est avec un grand sourire qu’elle bougeait la tête au beat de la musique, toute en regardant les gens qu’elle avait côtoyer plus tôt danser encore au loin. Lorsqu’elle se leva pour aller à la salle de bain, elle fut distraite par une jolie fille qui se trémoussait au loin. Jane afficha un grand sourire, ce disant qu’elle pourrait aller lui parler un peu plus tard, mais pour le moment, elle avait besoin de vider sa vessie. Ce moment de distraction lui fit oublier de regarder l’écriteau sur la porte des toilettes. Elle entra donc chez les hommes, fit ce qu’elle devait faire et lorsqu’elle ressortit de la cabine, elle vit un homme entrer. Elle leva les sourcils et dit sur un ton amusé.**

Non, mais je rêve, on vient mater les nanas jusque dans les toilettes maintenant ?

**Jane ouvrit le robinet et se lava ensuite les mains. Bien que l‘erreur était de son bord, JJ n‘allait guère éprouvée de gène à cet effet. Elle se fichait complètement d‘aller dans la salle de bain des hommes après tout. Elle n‘y trouvait rien de bien intéressant, mais la situation la fit tout de même bien rigoler.**

J'aime vos textes *___*
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Muahah

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Holly laissa à peine le temps à son compagnon de passer qu’elle entra en trompe dans la petite pièce éclairé de son appartement. Referme ! Exigea finalement la rouquine alors que justement Jayden s’afférait à la tâche, incluant même le verrou à la porte de bois close. Tentant de se calmer un peu, Westley s’approcha du canapé, s’y assis, mais se releva presque aussitôt, elle n’avait pas du tout envie de se relaxer, pas du tout envie de faire comme si de rien était alors qu’une employée l’avait carrément menacée de mort pour un acte qu’elle avait commis accidentellement. Plongée dans ses pensées, Holly ne porta pas même attention à ce que pouvait raconter son petit ami, seulement elle comprit qu’il prenait sa à la légère, plaisantant même sur l’attitude sexy qu’elle avait avec une arme à la main. Évidemment hors contexte cela aurait fait sourire la belle rousse, simplement elle n’avait pas le moral à ça, en fait elle n’avait plus de moral du tout, seul la crainte l’habitait depuis que l’autre blonde lui avait collé ce canon contre la tête.

Une bonne explication ?! S’écria sans porter attention la rouquine alors que Jayden tenait simplement de comprendre la situation ; elle venait de se pointer chez lui, mine de rien, un révolver à la main, n’expliquant rien de rien alors que lui devait tranquillement attendre que le tout soit déballé, ouais à sa place aussi Holly aurait posé des questions, seulement elle n’avait aucune idée de la manière dont elle enverrait le contenue qui occupait toutes ses pensées. Oui, oui ca viens ! S’exclama finalement la rousse alors que visiblement l’homme à ses côtés perdait à son tour les pédales ; Cassie… entrepris alors Westley, ravalant sa salive à plusieurs reprises, comme pour tenter de faire passer cela plus facilement, comme l’ont tente d’avaler un comprimé lorsque la gorge vous serres. Cette conne j’vais la tuer ! S’enrageait enfin la jeune mère, brandissant l’arme dans les aires, comme s’il n’était pas très important, comme s’il ne s’agissait d’un simple mouchoir de coton blanc, seulement elle se rattrapa, recolla larme contre ses hanches, plongeant son regard dans celui de son homme. J’ai fait une belle connerie… Soupira de honte la jeune femme, prenant finalement place sur le canapé à sa gauche, se planquant les mains contre son visage barbouillé. Ce Jo… tu savais que c’était son frère toi ? Le questionna-t-elle finalement. Bah ouais, son putain d’frère et maintenant tout ce qu’elle veut c’est ma peau ! S’expliqua enfin la rouquine, projetant ses deux mains contre le canapé, fixant désormais Jayden des yeux.

Mais elle se prend pour qui bordel de MERDE ! Visiblement Holly avait peine à raconter son récit sans embûches, ses nerfs étaient gonflés à bloc, sa tête bourdonnait et ses souvenirs s’emparaient de son cerveau… rien de bien amusant, dire qu’elle avait passé à deux doigts de se faire descendre, encore une fois, laissant derrière elle Leslee… Jayden… et sa vie sur Skyline pour une greluche qui ne prenait pas même en compte les sentiments de son propre frère; Jo lui avait juré que tout allait bien, qu’il comprenait son geste, que rien de tout cela n’était de sa faute à elle, seulement Holly en croyait tout autrement, elle se forcait à tout oublier et à passer par-dessus ses angoisses, mais visiblement Cassie s’obstinerait à lui faire porter le chapeau…

Cette garce de blondasse m’a flanqué ce putain de pétard entre les deux yeux ! Finit-elle par gueuler à tue-tête alors qu’elle pointait le fusil en question sur son doux visage affolé; mimant exactement les mêmes gestes ce que l’autre femme avait osée commettre.

*____________________________*

Supernatural 83
Dawson 9

http://afterlife.forum-canada.net/t695-libre-service-aux-morts-seulement-drew-jayden#34165

**Jayson Michael Wellington s’était réveillé à une heure convenable pour une fois. Il n’était pas de service au Devil’s Tail la veille, ce qui était plutôt rare, surtout que depuis l’ouverture, la clientèle était beaucoup plus prenante qu’avec l’ancien bar. Bien que c’était beaucoup de boulot, Jay ne se sentait pas débordé pour autant. Il avait fait le choix de faire ce travail en achetant la bâtisse il y avait quatre ans maintenant et il ne le regrettait surtout pas. C’est donc après déjeuner qu’il se rendit dans la salle de bain où il gardait toujours des boîtes de comprimer contre le mal, camouflé derrière une tuile dissimilée pour ne pas que sa copine Holly découvre sa petite dépendance. Après tout, Jayden était un ex drogué. Durant toute son adolescence, il avait été dans la rue à prendre, mais aussi à vendre toute sorte de drogue. Il était plutôt connu dans ce milieu, mais pas toujours du bon coté vu que pour survivre, l’adolescent qu’il était avait arnaqué et volé beaucoup de gens. Au moins, après son séjour en prison, il s’était calmé. Il avait rencontré Amy qu’il avait finalement épousé, mais bon, ça ne pouvait pas durer éperdument. Ce n’était pas qu’il ne l’aimait plus, mais un de ses anciens clients qu’il avait arnaqué le retraça une bonne dizaine d’année plus tard et lui balança une balle en pleine tête, le jour même de son anniversaire de mariage. Ce fut un adieu douloureux, mais Wellington comprit qu’il ne pourrait pas attendre la belle blonde trop longtemps. Il arrêta de la voir et reprit sa vie. Jamais, il ne prononça le nom de Amy ensuite, jusqu’à ce qu’elle meurt il y a quelques mois de cela. Bref, la pagaille que ça avait crée entre lui et Holly l’avait conduit à faire des trucs mal. Il avait omis d’informer la rouquine qu’il était marié avant de mourir et en l’occurrence, à l’heure qu’il était aussi. Aujourd’hui, ça allait beaucoup mieux dans sa vie, mais il avait encore du chemin à faire. Holly avait adopté une gamine et il se devait de jouer le rôle du papa parfais, mais évidemment, ce n’était tout sauf ce qu’il désirait. Jayden n’avait même jamais songé à avoir un enfant de son vivant. Le brunet lança un soupir en se regardant dans la glace. Il retira la tuile près de son lavabo et constata que son dernier flacon était presque vide. Il grogna en prenant les derniers comprimés. Wellington devait se rendre au Devil pour deux heures, mais bon, si il n’y était pas, ce n’était pas la fin du monde, il était le patron après tout. Michael quitta donc son domicile, emprunta le tunnel qui menait jusqu’au monde des vivants. Comme à son habitude, Jay ne prenait qu’une destination au hasard à travers le monde. Il marcha finalement un moment pour trouver une pharmacie. Jayden entra, passa derrière le comptoir, regardant si personne ne le voyait et remplie son sac de bouteille. Bien sur, il ne devait pas exagérer pour qu’on remarque trop son délit. Après tout, il était mort, personne ne pouvait le voir. Donc, il quitta le comptoir, mais ne savait pas qu’un mort l’avait vu. Ça ne changeait pas grand chose, mais bon. Il marchait tout de même sans faire attention aux gens, fonçant même dans certains d’entres eux.**

Supernatural 84
Dawson 8

**Jayden M. Wellington contemplait le grand lustre installé au plafond de l’hôtel de sa cousine. Il était bien installé pour qu’on puisse évidemment le voir par l’immense fenêtre situé sur la façade du Vintage. Il reconnaissait bien le style de sa cousine ainsi que son mari lorsqu’il voyait ce genre d’accessoire. Il trouvait ça plutôt sympa, mais n’oserait jamais installer un truc du genre chez lui ou dans son bar. En outre, Jayden n’était peut-être pas intéressé par cet forme d’art, mais son portefeuille ne lui permettrait jamais ce genre d’achat. Il connaissait évidemment le compte de banque de sa chère cousine et d’un coté, il l’enviait beaucoup, mais il savait très bien que si il posséderait un montant aussi flagrant, il ne saurait pas bien le gérer. Ça lui monterait sans doute beaucoup trop à la tête et ça deviendrait un fardeau plus qu’autre chose. Bien qu’avec cette nouvelle révélation, Jay se dit que Alyson obtenait les points bonus de tous les cotés avec les Leigh. Elle n’avait pas simplement hériter d’une fortune familiale, mais aussi d’un don très spécial qui lui permettait de communiquer avec les morts, ce qu’il aurait aimé posséder lorsqu’il faisait partie de cette tranche de personne. Wellington en avait rencontré plusieurs depuis qu’il était mort et il trouvait cette situation plutôt fascinante. L’homme hocha ainsi la tête avec le sourire au lèvre et dit sur un ton étonné.**

Je t’envie cousine ! Mais bon, ce don ne me servirait plus vraiment à l’heure qu’il est, mais j’aurais bien aimer jouer de ce don quand j’étais en vie ! Mais je suis heureux pour toi que tu fasses partie de ce clan de bonnes femmes étranges ! C’est toi qui a ton mari et ton enfant de mort ! Quand je suis mort, j’aurais aimé discuter un peu avec Amy, mais bon, la vie a tourné. Tu savais qu’elle était morte désormais ?

**Dit l’homme avec un faible sourire. C’était encore un sujet tabou, mais il s’en fichait. Il aimait Holly maintenant. Il savait que la belle blonde l’appréciait, mais c’était le cours de la vie ou plutôt de la mort à la fin. Il avait hâte de lui présenter. Il se demandait ce que Holly Mai penserait d’elle, mais bon. Ça n’avait peu d’importance pour lui. Après qu’il lui aille poser des questions sur son enfant, il hocha la tête en signe d’approbation. Un sourire s’ajouta même lorsqu’elle lui fit une remarque sur son parlé. Évidemment, Jay n’était pas l’homme le plus noble qu’il connaissait. Il avait toujours parler ainsi, mais bon, Alyson était totalement le contraire de lui. Il ne pouvait pas lui en vouloir de faire ce genre de propos. Soudainement, Aly fit une comparaison de son fils avec lui, ce qui le surprit beaucoup.**

J’en ai aucune idée, pourtant je ne suis qu’un cousin... C’est peut-être parce qu’il s’ennui trop de son tonton préféré qu’il fait ça !

**Jay fit un clin d’œil à la propriétaire et se mit à rire. Il l’a suivit alors jusqu’en cuisine où elle lui tendit une bouteille de bière. Il hocha la tête en la remerciant. Wellington prit une longue gorgée et écouta la femme.**

Je n’attendais pas à te voir la tronche là-bas non plus, je sais bien que tu n’es pas le genre fille, plutôt de femme pardon, à aller crécher entre les robineux et les putes que pour boire une bonne petite bière froide !

**L’homme poussa un rire et regarda le travail que faisait les gens autour de lui. Alyson lui demanda avec inquiétude si l’incendie n’avait pas créer trop de blesser. Il se mordilla la lèvre et dit d’un pas hésitant.**

Hum.. À vrai dire, il y a eu plusieurs morts et blessés oui, ça fait les manchettes pendant de nombreuses semaines ! Je me suis fais harceler par pleins de gens pour cette histoire et j’en ai même été affecté. J’ai passé un bon mois avec une brûlure sévére à la main, comme tu peux voir avec ma cicatrice !

**Il redressa la manche de son chandail et tourna la main pour lui montrer la marque que ça avait laisser à celle-ci. Aly lui demanda alors d’user d’un sous-verre. Il sourit timidement et dit.**

Ouais Walker, j’avais oublié cette manie ! Pardonnez-moi ma majesté !
**Wellington tira sa révérence, mais évidemment, ce n’était que pour rire et il savait très bien que ça n’allait pas être trop rejeté par la blonde, vu que c’était de sa part. Il utilisa finalement le sous verre, but une gorgée et déposa sa bouteille à quelques centimètres à coté.**

mon plus petit poste à vie XD

Être pressée par le temps ? Franchement il n’y avait rien de pire pour la belle et élégante Alyson Lilas Leigh Walker. En effet, la jeune mère ne pouvait s’empêcher de tout contrôler, de toujours apporter son petit grain de sel, peu importe la situation et lorsque le temps lui manquait cela lui était impossible, évidemment. Aly détestait donc être brusquée par le temps et devait malheureusement faire avec à ce moment précis. Combattant sa mauvaise humeure, Alyson s’était rendu au centre commerciale en compagnie de son mari afin de premièrement se trouver une tenue décente pour la cérémonie d’halloween, petite soirée organisée dans leur luxueux hôtel, puis ainsi pour finaliser quelques petits achats pour ensuite faire l’épicerie, seulement voilà un imprévu changea la donne. Jayden, cousin fétiche de la belle blonde se trouvait hasardement à la boutique préféré de la jeune propriétaire du Vintage, en compagnie d’une jolie et grande rousse. Walker s’étonna par contre de voir cette dernière magasiner dans la section pour enfant, soupçonnant l’homme qu’elle avait toujours côtoyé de lui avoir caché un tel secret…seulement Alyson prit une pause avant de se lancer, Jayden détestait les enfants, ils s’étaient même confiés, étant gamins qu’aucun d’entre eux n’allaient un jour avoir le fardeau d’en élever, mais pourtant… Lilas se tue donc un moment, disant aurevoire à son mari qui par manque de temps devait la laisser bavarder seul, pour se rendre à l’épicerie du centre d’achat.

Oh, oui évidemment. Dit-elle à son interlocuteur qui la sortie de ses pensées. Justement… Commença enfin la belle blonde, trop curieuse pour interrompre le sujet. Holly et toi n’avez pas d’enfant, si ? Questionna-t-elle franchement, ne passant jamais par quatre chemins, jetant ensuite un regard en direction de cette dernière qui se faisait heurter par une seconde cliente ; mais quel manque d’attention !

**Aaron Thomas Webber venait d’avoir un accident de voiture. Il s’agissait de la première dans sa mort, mais aussi dans sa vie. Son coeur avait palpité un bon coup, mais il savait bien que ce n’était pas d’une très grande impacte. Il se rappelait bien avoir travaillé au urgence où des passagers débarquaient dans des états très graves, rien à voir avec cette petite collision. Après tout, ce n’était que de la ferraille. C’était facilement réparable ou dans le pire des cas, on pouvait s’acheter un nouveau véhicule. Il ne savait pas pour Kelly, mais quant à lui, question financière, ça ne causait aucun problème. Il était même prêt à débourser une somme quelconque pour aider la jeune femme avec les réparations contractées suite à l’accident. Il afficha donc un petit sourire face à la jeune femme qui, tout comme lui, semblait sous le choc. Ce qui était le plus flagrant dans cette situation, c’était que depuis quelques années, il avait passé par toutes sortes de situation dangereuses. Pour commencer, le hold up qui avait causé sa mort, ensuite l’incendie du bar et maintenant cet accident. Il savait très bien qu’il ne pourrait jamais s’y habiter, mais c’était quand même une situation difficile à s’y adapter. La pauvre femme ne semblait déjà pas dans son état. Webber ne savait pas si cela avait avoir avec cette situation ou sa vie privée, mais il ne souhaitait pas la laisser dans une telle situation. Le rouquin avait un grand cœur et il savait très bien que c’était plus fort que lui. Il devait aider du mieux qu’il pouvait son prochain.**

Non non mademoiselle, je ne souhaite pas que vous prenez tout le blâme de cette accident, j’ai aussi ma part de distraction dans cette histoire ! Je tiens tout de même à débourser les frais de garagiste. Je me sens tout autant coupable que moi !

**Affirma l’homme timidement. Il baissa les yeux tristement. Aaron vérifia ensuite l’état de chacune des voitures et il constata même que c’était celle de son interlocutrice qui se trouvait dans le plus mauvais état. Sa voiture pourrait être restaurée sans trop de problème. Évidemment, il n’était pas mécanicien. C’est à cette instant qu’il constata que le Crashline était le garage où son frère Jared travaillait. Il était mécanicien à temps partiels. Il ne savait pas si c’était lui qui travaillait aujourd’hui, mais si ce n’était pas le cas. Il savait bien qu’il s’occuperait de la réparation de chacun de ses automobiles. La femme lui demanda ensuite si elle pouvait faire quelque chose d’autre, ce qui fit sourire l’homme.**

Bien sur que non, vous n’avez pas à faire quelque chose de plus, mais je ne sais pas si il travaille, mais mon frère est mécanicien pour ce garage. Je ne sais pas trop si c’est lui qui est de service aujourd’hui, mais si ce n’est pas le cas, je vous suggère de faire affaire avec lui. C’est vraiment un homme très doué dans son domaine, mais encore là, je ne suis pas là pour vous forcer la main ... Et au passage, pardonnez-moi de mon impolitesse, mais je suis Aaron !

**Dit l’homme. Il tendit la main enjoué vers la jeune femme qui continua à avoir un air de chien battus. Il ne savait pas ce qui n’allait pas bien dans la vie de cette brune, mais une chose était certaine, ça avait rapport avec la distraction qu’elle avait subit lors de l’accident entres leurs deux véhicules.**

Allongé dans ce lit, même si j’étais encore sous ma forme animale, je ne pouvais pas m’empêcher de m’endormir. Il était inévitable pour moi de fermer les yeux, et donc de me reposer. Pour une rare fois dans ma vie, j’avais pu retrouver la signification exacte du repos : le véritable repos, celui qui pouvait nous permettre de retrouver une forme physique perdue depuis un long moment.

Durant cette soirée, j’avais pu découvrir une autre facette de moi-même, quelque chose que je ne pensais jamais pouvoir voir. Il s’agissait d’un contrôle, d’un contrôle sur moi-même encore plus puissant qu’avant. Cette nuit j’avais pu prendre le dessus sur ma partie animale et éviter d’être dominé par l’instinct du loup, qui aurait pu m’amener vers de sombres crimes. Heureusement pour moi, je n’en étais pas arrivé là. Au contraire, j’étais parvenu à rester humain même si j’étais…un animal, un simple animal.

Plus la lune commençait à se coucher, et à disparaître du ciel, plus je ressentais la même sensation qu’à chaque transformation. Le loup s’en allait, et tout arrivait dans ma tête. La métamorphose inverse avait eu lieu. Au lieu d’un loup, il y avait désormais un homme allongé dans ce lit, et couvert de son drap, qui portait certaines marques de dents, que je ne devais qu‘à ma forme de loup. Je savais utiliser mes attributs animaux, et j‘avais beaucoup de chance, car certains n‘y parvenaient pas. J‘avais su le faire uniquement grâce à un entrainement très compliqué, durant de longs mois.

Malgré le fait que je sois redevenu normal, je ne parvenais plus à dormir, et je rouvrais les yeux. Je vis Ariel, non loin du lit, en train de me regarder. Elle n‘était pas partie, bien au contraire. Elle était restée là.

- Cela me fait du bien de pouvoir te parler. Gratter le sol avec mes griffes n’est pas un moyen très simple pour s’exprimer… disais-je avec un sourire étouffé à cause de la fatigue Je ne pensais réellement pas que tu me verrais sous cette forme.

Et c’était vrai. S’il y avait bien une chose, à laquelle je ne m’attendais pas, en étant coincé à l’extérieur de chez-moi, sous ma forme animale, était bien de rencontrer Ariel, qui ne m’avait pas vu en tant que loup…

**Jayson Owen Walker ne savait pas ce qui l’attendait. La mort venait le chercher pour l’amener vers un autre monde, lui et son fils, mais pour Jay se n’était qu’une panoplie de baliverne. Il inclina la tête sur le coté, arqua un sourcil et regarda bien dans les yeux le jeune homme qui ne sembla pas désirer bouger le petit doigt pour les aider. La vie de son fils était peut-être en danger. Il souhaitait sincèrement qu’il ne continue pas dans cette voie parce qu’il n’était pas capable de plaisanter lorsqu’il s’agissait de son fils. C’était le seul enfant que lui et Alyson avaient et le couple désirait amplement vivre heureux plutôt que de plonger dans l’enfer si ils devaient perdre l’être le plus important de leurs vies. Jayson avala de travers lorsque le brunet en face de lui refusa d’appeler des secours. Il se dit que tant qu’à être face à un homme peu coopératif comme lui, il préférait plutôt aller directement à l’intérieur de sa résidence pour appeler la police, mais en touchant à nouveau la poche de son pantalon haute gamme, il se rappela que la clé qui servait à déverrouiller les portes de sa belle demeure se trouvait à être rattaché à celle de son camion qui était partie en fumée. Le riche ne savait plus quoi faire. Il serra les dents et dit sur un ton calme.**

Non, mais arrêtez de rire monsieur, je suis sérieux, je n’ai aucune possibilité d’appeler de l’aide. Mes clés sont parties avec le reste de la voiture, je ne peux même pas aller à l’intérieur de ma propriété.

**Jayson avait beaucoup de difficulté à croire ce que l’homme lui infligeait. C’était presque irréel à ses yeux. Il n’arrivait pas à croire qu’il ne pouvait pas divaguer. Sa femme devait rentrer dans quelques heures à la maison et ce ne serait pas sans eux qu’elle reviendrait. Sa voiture avait bel et bien explosé, mais lui et Alexander avait bel et bien survécu. Il le voyait et le touchait. Ils étaient tâchés par l’impact et la fumée de cette pluie de flamme, mais ça ne voulait pas nécessairement dire qu’ils avaient péris dans cette incendie. Walker commença sérieusement à paniquer. Il déposa son fils sur le sol et se leva. Le blondinet s’agrippa à son pantalon. Il laissa une main sur sa tête et lui fit un sourire réconfortant, bien que pour lui, ce n’était pas le cas.**

Monsieur, je ne veux pas vous paraître déplacé, mais vous commencez à me donner la frousse. Je ne comprends pas du tout ce que vous semblez vouloir insinuer. Vous nous dites que vous êtes là pour venir nous chercher parce que nous êtes morts, c’est bien ça ?

**L’homme d’affaire essayait de garder son calme, mais il avait beaucoup de difficulté à comprendre la situation comme elle l’était réellement. Il baissa la tête en fixant son fils pour ne pas lui donner la frousse, mais ce n’était pas gagner d’avance.**

Vous étiez inspiré ma parole ! Que de lecture !!!!
Avec touts ses mélanges, je vais avoir du mal à suivre *________*

Supernatural 86
Dawson 6

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Dawson 5