Née à San Francisco, un 14 juillet, Elena, âgée de 19 ans, n'a pas eu une enfance bien facile. Dans les alentours de son douxième anniversaire, alors qu'elle passait la soirée chez une amie, Amber, qui habitait juste à côté de chez elle, quelqu'un sonna à la porte. Il s'agissait d'un agent de police, qui avait l'air de devoir annoncer une terrible nouvelle. En voyant ce visage, la mère pensa tout d'abord à éloigner les enfants, en les emmenant dans la chambre d'Amber. Mais la curiosité d'Elena ne la retint pas, loin de là. Avec une épingle à cheveux, elle parvint à ouvrir la porte tout de même, et se faufila discrètement, non loin de la porte d'entrée. Ce jour-là, elle apprit une terrible nouvelle. Ses parents étaient décédés dans un terrible accident de voiture, qui avait eu lieu quelques heures auparavant. Elena se retrouvait alors orpheline, et en larmes. Mais elle fut tout de même recueillie, par la mère de sa meilleure amie, afin de ne pas plonger dans l'inconnu alors qu'elle venait de se retrouver toute seule. Ce terrible évènement forgea une immense partie du caractère d'Elena. Elle était devenue une battante.

Ce qu'elle a subi l'a amené à commencer à se plonger dans le dessin, qu'elle considérait comme un refuge, où elle pouvait s'exprimer pleinement. Il était alors devenu impossible de la trouver sans un carnet à dessin ainsi qu'un crayon de papier et une gomme. Au départ, elle ne dessinait que des paysages qu'elle connaissait, comme ce parc qui se trouvait non loin de chez elle. Mais, avec le temps, elle commença à trouver la force d'inventer des choses, qui n'existaient pas dans la réalité, comme des fées, des dragons, mais aussi des objets. Elle continuait le dessin comme une évidence.

Avec le temps, elle commença à développer un don, qui se manifesta réellement le jour de l'éclipse. Ce jour-là, elle dessinait un plateau de fruits de mer, pour un projet du cours de dessin. Mais, une chose inattendue se produisait. Le plateau de fruits de mer, comme sur son dessin, atterrissait non loin d'elle, et il était réel. Il en fut de même pour les couverts dessinés non loin du plateau.

Au départ, sa réaction fut l'étonnement, ce qui était logique, car sa nouvelle mère n'avait en aucun cas les moyens de payer un plateau de fruits de mer de cette taille-là, et aussi l'envie de l'apporter à l'heure du goûter.

Une phrase unique sortit de sa bouche : n'importe quoi...

Le lendemain, la présence de son don fut garantie car, en dessinant un chaton sur une feuille de papier, celui-ci devint réel et sautait sur ses genoux. Elena venait alors de comprendre : elle possédait un pouvoir de matérialisation des choses, en les dessinant sur une feuille de papier. Pour l'instant, elle n'y parvenait que pour des petites choses, mais cela lui convenait ainsi. Manifester quelque chose de plus grand l'aurait davantage effrayée, et elle n'aurait pas apprécié.

Avec le temps, elle essayait d'apprendre à maîtriser son don, en manifestant des choses plus utiles, comme des armes, nécessaires pour se défendre contre le gouvernement qui voulait attraper les spéciaux. Son don devint alors une arme, qu'elle utilisait souvent, que ce soit pour elle, ou bien pour aider les autres à fuir les agents gouvernementaux et à se cacher.

Encore un nouveau RP ?
Ne t'arrête pas *_____________*

Si tu connais et apprécie un (e) homosexuel(le) , tu feras partie des 3% qui oseront faire un copier coller . Fais le pour qu'un jour l'homophobie n'existe plus.. ♥

c'est pas un rp, c'est l'histoire d'un perso ^^

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Katie Cassidy

Tant pis j'aime quand même *________*
Ah mon RP préféré !!

Julie Benz 10
Jennifer Carpenter 12
Katie Cassidy 10
Jessica Biel 09
Taylor Momsen 04
Anna Paquin 12
Mary-Louise Parker 10
Lucy Liu 10
Pamela Anderson 10
Rachel Bilson 13

Citation :

Une fois inscris, vous serez libre de faire des demandes de lien avec les autres sorciers du forum par exemple. Vous pourrez également créer d'autres scénarios en lien avec votre personnage (sa famille, ses amis...)

Copier / Coller

Big Bang Theory 32
Grey's Anatomy 47
Buffy The Vampire slayer 2
Veronica Mars 9

Big Bang Theory 32
Grey's Anatomy 48
Buffy The Vampire slayer 1
Veronica Mars 9

pollution...
dernière avant dodo...

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Courir, à la longue, devenait épuisant, surtout en ce qui concernait cette fuite.

Dans ma vie, je ne pensais pas subir une si longue course, rien que pour sauver ma peau, mais pourtant je n’avais pas le choix. Ces scientifiques, ce groupe malsain, ne souhaitaient que m’attraper. Leurs intentions restaient inconnues, en dehors de celle qui allait les amener à me tester, mais j’ignorais quelque chose d’important sur leur volonté. Par la suite, si jamais leurs tests s’avéraient concluant, et qu’ils trouvaient en effet la source de ma différence, enfermée dans un coin de ma tête, qu’allaient-ils faire de moi ? Quel serait mon sort à la fin de toute cette horreur ? Je ne pouvais malheureusement pas le savoir, du moins pas tant que je n’étais pas entre leurs mains, et jamais je n’allais abandonner. Je voulais pas être attrapé et jamais je ne le serais. Ma détermination était suffisamment puissante pour combattre la volonté de ces méchants par nature.

Je me posais tout contre un mur, attendant de les voir fuir, ce qu’ils firent sans aucune surprise.

- Ouf, enfin ça s’arrête… disais-je, en étant soulagé de voir enfin une fin de ma course se profiler à l’horizon.

Je pouvais enfin souffler, et surtout me détendre après avoir tant couru.

- Ahhhhhhh !!!! Au secours !!!!!

Ce cri d’hystérique avait atterrit dans mes oreilles pendant un faible instant, explosant pendant un bref instant mes tympans. C’était la voix d’un type, qui filait à toute allure, un peu n’importe où, mais je pus voir d’où il venait.

Un peu curieux, et pour une fois tranquille, je m’approchais des lieux que j’avais pu repérer à l’oreille, afin d’essayer de comprendre ce qui avait bien pu arriver. Je regardais d’un regard plutôt lointain.

- D’accord, encore un espèce de péquenaud qui ne sait pas affronter le danger. Pitoyable… Au moins j’en connais un qui n’aura pas d’articles intéressants à dénicher dans ce coin-là…même s’il y met toute la motivation du monde afin d’y parvenir.

[Un lion…]

- Un lion ? Mais ce flic n’est décidément pas net… Rien n’a l’air net dans ce coin-là. Je ferais peut-être mieux de me barrer. Il n’y a pas l’air d’y avoir un danger, mais bon…

Mais j’étais obligé de faire demi-tour, car le chemin vers la direction, que je comptais prendre dès le départ, était surveillé, et je reconnaissais le visage du type.

Je faisais demi-tour, par là d’où j’étais venu…pensant être seul.

J'aime cette pollution !

http://nphgideon-harper.skyrock.com/3043609463-News-NPH-8-11-11.html

et voilà mamouuurrr

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Parler de ce bonheur, que je ressentais aux côtés de Rachel, était pour moi une sorte d’évidence, comme un échappatoire à la tristesse, que je ne pourrais jamais laisser tomber.

Depuis le départ, et ce coup de foudre qui avait traversé mon cœur, je savais que Rachel était devenue importante à mes yeux, et que je pouvais garder espoir. Au fond, une chance existait peut-être encore. Peut-être pouvais-je encore être capable de retrouver une parcelle d’humanité, que je croyais perdue. En sa présence, mon cœur, que je croyais fermé depuis leurs morts, s’était rouvert avec une intensité plus sincère, mais aussi plus passionnelle qu’autrefois. L’amour que je ressentais pour Rachel était unique, et je ne pouvais absolument pas l’oublier, sous peine de replonger en enfer. Cette chute pourrait mener à ma perte finale, et ce n’était pas qu’une farce. Au contraire, j’étais réaliste en disant cela…

Si toute la présence de Rachel m’aidait à renaître, quelle allait être la nature exacte de mon état, si jamais je la perdais ? Il suffisait de voir à quel point j’étais désespéré, triste et surtout incapable d’être pleinement heureux. Cet état de peine immense, que je m’acharnais à dissimuler, m’avait fait beaucoup de mal…et je ne pouvais que l’admettre malheureusement. Mais il fallait que je fasse quelque chose ! Il fallait à tout prix que je remonte la pente, et c’était pour cela que j’avais tant espérer retrouver quelqu’un, mais jamais je n’aurais pu m’attendre à un bonheur tel que celui-là. Rachel était un cadeau inespéré, quelque chose de plus fort que ce à quoi je pouvais m’attendre.

J'étais très bien avec elle, et même encore davantage. Cette joie rafraichissait mon âme comme jamais même si elle dépérissait, en quelque sorte, à cause de cette fatigue qui ne cessait de grimper. En effet, je n’avais toujours pas dormi et me voiler la face ne serait qu’un tort, surtout en état pertinemment au courant de mes insomnies perpétuelles. Depuis quelques temps, ma conscience se braquait contre le sommeil, comme si elle le considérait comme un danger, alors qu’il ne s’agissait que de la fuite. Cette dernière n’était que la bête noire, alors que ce n’était pas le cas. Au contraire j’avais largement besoin d’elle. Mais alors pourquoi ? Pourquoi ne dormais-je pas ? Pourquoi ne pouvais-je pas trouver correctement le sommeil sans subir autre chose derrière ? Ceci me gonflait…sérieusement… Je ne souhaitais qu’une seule chose : que tous ces obstacles puissent prendre fin, et ainsi laisser ma conscience en paix, car voilà tout ce que je réclamais : la paix, et que l’on puisse enfin me laisser respirer. J’en avais assez de courir. J’avais besoin d’une toute autre chose : l’amour. Ce dernier, envers Rachel, était ma guérison, et je n’avais guère envie de finir, une nouvelle fois, en cet être meurtri que je souhaitais tant fuir pour penser devenir meilleur. Je préférais largement l’espoir par rapport à n’importe quel autre chose, qui n’évoquerait que les ténèbres car, c’était ainsi que je percevais le contraire du bonheur. La lumière de joie n’était en rien mauvaise. Elle était belle, unique, et la percevoir était un magnifique cadeau. Je voulais juste la ressentir, un peu au moins. Était-ce trop demandé de vouloir sourire ? Était-ce trop demandé de vouloir devenir et surtout rester humain ? À priori…oui.

Rachel me prenait dans ses bras et m’embrassait. Avec ce geste, tout était clair : mon moral était définitivement revenu, mais je n’étais pas en meilleure forme, parce que je n’avais toujours pas dormi. J’étais toujours extrêmement fatigué, et ceci ne m’aidait pas. Ce baiser fut long, réellement long, mais aussi très bon.

Quand il fut fini, les deux mains de Rachel étaient de nouveau enfermées dans les miennes, et elle me parlait de nouveau.

Je lui souriais.

- Moi aussi j’ai cette peur. Tu n’es pas la seule. Quand je tiens à mes proches, je n’ai pas envie de les voir souffrir, et ceci me fait peur. Je n’aime pas cela, mais le monde ne fait que procurer le contraire. Malgré tout, je me bats un maximum pour tenter de faire disparaître ceci, du moins avec le plus de force que je peux mettre en œuvre. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit, et je ferais tout pour cela, mais vraiment tout. Je tiens énormément à toi.

En fin de compte, cette fatigue était réellement forte, et je ne pouvais pas le nier. Depuis longtemps, je n’étais pas parvenu à trouver le sommeil, et tout était en train de me rattraper, en un seul et unique moment, celui que j’aimais le plus pour bien me décevoir bien entendu…

Malheureusement, je ne pouvais plus rien faire, car la fatigue était là. Je pourrais très bien tenter de dormir, et de m‘abandonner dans ce sommeil libérateur, mais j‘avais l‘impression qu‘une partie de ma conscience n‘en avait pas envie, comme si elle appréciait réellement le fait de me faire souffrir, et de m‘épuiser par la même occasion.

Pour quelle raison ? Au fond, je l‘ignorais toujours.

- Dans un sens, tu as raison. Le fait de dormir nous ferait du bien. Je pense, qu’en me voyant, cela se voit que je suis en manque de sommeil. Toi aussi tu as besoin de dormir, te reposer un peu afin de reprendre des forces.

Mais allais-je dormir ? Probablement pas, ou peu serait le terme le plus exact pour être honnête.

- Je ne sais pas si je peux le faire…

J’avais l’impression, même si j’étais extrêmement fatigué, que quelque chose me tirait vers le haut et me forçait, en quelque sorte à rester éveillé. Cela était un peu…si on réfléchissait bien, une méthode forcée pour me maintenir réveiller, même si je pouvais m’écrouler, extrêmement fatigué.

*mode pollution du flood on*
pas du même genre x)

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Tomber sur un inconnu, en piteux état, alors que je pensais à la base rentrer chez moi, n’était pas une situation à laquelle je m’attendais, tout simplement par manque d’habitude. Oui, quotidiennement, je me trouvais davantage dans le rôle de la personne à aider plutôt que dans celui du bon samaritain. J’avais beau être bon, le nombre d’occasions de l’exprimer n’était encore que faible, malheureusement. La chance n’était pas très souvent au rendez-vous. Ce soir, elle ne l’était pas encore, mais la cible n’était pas moi.

Peu importe qui était cette personne, elle demeurait faible, et il fallait l’aider. Cette personne eut pour simple geste de poser sa main, lentement et surtout encore bercé par la douleur. Avec ce mouvement, je pus remarquer la présence d’une plaie, mal couverte, probablement à cause d’une précipitation. Le tissu était couvert de sang.

Mais ce ne fut qu’une faiblesse passagère, car il adoptait une toute autre attitude par la suite. Désormais redressé et capable d’étudier sa blessure, il tentait de voir son étendue, afin de comprendre ce qu’il avait. Par la suite, il évoquait une lame empoisonnée. Au départ, j’aurais trouvé cette hypothèse stupide, mais je n’étais pas du même avis, après avoir pris un peu de recul sur ce qui se passait.

Peu importe ce qui avait bien pu lui faire subir cela, la blessure ressemblait à quelque chose que j’avais déjà vu. J’avais déjà pu observer cette blessure quelque part, bien que je ne m’en rappelais qu’en partie.

Ce ne fut qu’en étant fixé un moment devant la blessure que tout devint clair. Je pouvais faire quelque chose.

Je lui parlais alors.

- C’est effectivement une lame empoisonnée, ça m’en a tout l’air. La blessure a besoin d’être désinfectée, et je crois pouvoir faire quelque chose. Il faut malheureusement le faire dans la précipitation car si la blessure reste dans cet état, cela risque de devenir dangereux. Je suis désolé, mais il vaut mieux faire cela.

Le premier qui osait demander pourquoi je possédais le flacon de désinfectant dans mon sac de professeur, je lui mettais une droite, c’était assez clair pour vous ? Oui ? Tant mieux.

Le souci dans ce genre d’action était le fait qu’il fallait se précipiter sans pour autant se précipiter, car il fallait faire également attention à l’état de la personne que l’on soignait. C’était l’objectif.

J’agissais doucement, pour tenter de désinfecter la blessure de cet inconnu, même si ceci pouvait lui faire mal sur le coup. Malheureusement, il n’y avait pas le choix. Le temps de l’emmener dans une structure hospitalière, il aurait pu succomber ou être dans un état pire encore que celui-ci. Au fond de moi, je m’en serais voulu, et je n’aurais probablement jamais trouvé la force de me pardonner.

Maintenant une seule prière à avoir : faites que cela puisse fonctionner !

et le troisième, même s'il est plutôt ridicule :

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Pour résumer le cliché, j’étais un homme grand, brun, plutôt bien conservé pour son âge, et oui je me la pétais ! J’étais hyper optimiste, hyper heureux de vivre, mais aussi hyper heureux de plaire aux filles qui savaient m’observer. Mon truc chez les filles, c’était ces brunes, un peu comme celle qui avait déboulé ici. Son odeur avait percuté mon nez, en me disant tout d’abord : mais quel délice ! Après je vis son visage, et je me disais : mais elle est canon en plus ! Mais en regardant de plus près, mes paroles internes ressemblaient davantage à ceci : mince…encore une fois je tombe sur une flic. À chaque fois, je disais bien à chaque fois, les filles qui me plaisaient étaient soit déjà mariées et incapables de tromper leur fichu mari, soit avec un gros noir, soit dans une autre situation plus embarrassantes, et des anecdotes qui me rendaient plus ridicule qu’autre chose. Et oui : le Richard pouvait terminer ridicule mesdames et messieurs. Profitez de ce bonheur, car cela n’arrivera pas devant vous, non…

- Vous aurez bien pu prendre l’ascenseur tout comme moi, Gabrielle, mais bon…je n’y crois pas. Selon moi, votre visage ressemble plus à celui de la fille qui se pose des questions sur ce qui vient de se passer, et qui a du se dire un truc du genre « Oh suivons-le voir s’il est possible d’en apprendre plus ». Si vous voulez savoir pourquoi je suis en colère, c’est parce que les annuaires téléphoniques ne servent à rien, voilà pourquoi. Vous avez un visage de flic dissimulé…ça doit être votre métier. Les flics je les renifle à des kilomètres à la ronde.

J’arrêtais de péter ma durite avant de dire, un peu plus calme :

- Bon honnêtement, pourquoi vous me suivez ? Je ne suis que Richard Thompson, habitant de l‘hôtel, et vous n‘avez pas le profil de celles qui ont envie de me sauter dessus, alors qu‘est-ce qui vous amène derrière moi ?

Je suis trop à fond sur le premier *___________________________*

Copier / Coller

en même temps, c'est mamour ^^

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pollution

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James n’avait pas peur de cette femme, et il disait sincèrement la vérité, ayant déjà connu plusieurs pouvoirs dits « explosifs » avant de voir le sien à l’œuvre. Il n’avait en aucun cas une seule raison de partir en courant, en criant comme une maigre fillette ayant simplement vu un feu d’artifice déchirer le ciel.

Cette femme n‘avait pas réellement confiance en ces scientifiques, depuis le moment où la Compagnie avait commencé à exercer son activité terrible, du moins jusqu‘à ce que le Gouvernement mette fin à leurs magouilles.

Elle ne comprenait pas ce que James pensait réellement de Sam, mais aussi ce qu‘il lui voulait réellement. Elle avait un avis partagé et elle allait l‘éclairer…enfin essayer de l‘éclairer en tout cas.

¤ Je peux comprendre votre méprise des scientifiques, et je ne vais en aucun cas essayer de vous influencer pour que vous puissiez penser le contraire. Je sais que c’est suicidaire.

James baissa les yeux un moment avant de continuer.

¤ Quand j’ai fait des analyses complémentaires sur des prélèvements que j’avais fait, j’ai fait une découverte hallucinante au sujet de Sam. Son cerveau est différent, plus élaboré que ceux que j’avais pu voir jusque là. Il est unique. Dans sa tête, une sorte d’organisme est à l’intérieur, qui se modifie sans cesse, et il est le seul, jusqu’à présent, en qui j’ai pu voir cela. Honnêtement, pour moi, ceci ne doit pas être sans raison. Je me suis rendu compte, avec la maigre partie que je possède, que cet organisme parvient à se régénérer, comme une sorte de guérison spontanée, sauf qu’elle se fait sous l’effet de la lumière, une lumière si bleue. Je ne comprenais pas, au départ, de quoi il s’agissait, mais cela est devenu plus clair par la suite. Il a deux pouvoirs, et son deuxième est destiné à devenir puissant. Il peut tous nous sauver et j’en suis persuadé. Ce que j’ai ressenti pour lui est quelque chose que je ne pensais pas ressentir un jour, mais il me laisse au pied de l’échelle de la découverte. Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai pu voir en plus, mais il s’agit de quelque chose que je ne pensais pas voir, dans toute mon expérience de scientifique. Je ne sais pas exactement quel rôle il pourra jouer dans l’avenir, mais je suis conscient de sa bonté. J’ai eu tort.

James l’avait admis…il avait eu tort.

décidément, j'aime bien polluer xD

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Quand je la vis prendre un pancake avec sa fourchette, j’appréhendais sa réaction. Toute question possible demeurait dans un coin de ma tête, d’une façon ou d’une autre. Allait-elle aimer ma cuisine ? Allait-elle apprécier la nourriture humaine, car c’était le premier exemple, du moins à ce que j’avais compris ? Au fond, je devais avoir peur de la décevoir surtout après qu’elle ait pu me sauver, dans de nombreux sens…et je n’exagérais pas en disant cela, loin de là. Je l‘observais sans rien, pendant que je découpais quelques tranches dans le pancake, qui se trouvait dans mon assiette.

Elle le trouvait personnellement un peu chaud, et c‘était quelque chose que je comprenais. Il s‘agissait tout de même de quelque chose de nouveau pour elle, alors elle devait prendre son temps. Mais la voir sourire était quelque chose de réconfortant pour moi, quelque chose dont j‘avais réellement besoin...La voir faire ce genre d‘expérience était un fait suffisant à mon bonheur. Ce n‘était pas grand-chose, mais il s‘agissait d‘un bonheur minimum pour une sensation unique : le bonheur le plus simple du monde en quelque sorte.

Son sourire était agréable à regarder. Il s‘agissait d‘un petit-déjeuner, j‘en avais conscience, mais il était l‘un des moments simples les plus appréciables dans une vie. C‘était une simplicité qui amenait le sourire, en un seul regard ou bien en une seule sensation.

- Je suis heureux te voir sourire, mais aussi que cela te plaise. disais-je en souriant moi aussi, alors que je portée une bouchée de mon pancake dans ma bouche.

La regarder en train de gouter à ma cuisine suffisait à mon bonheur. J’avais pu entendre d’un grand nombre de personnes, que le bonheur pouvait se trouver n’importe où, y compris dans les moments extrêmement simples de la vie quotidienne, et je vérifiais ce principe aujourd’hui, en face d’Ariel. Ils avaient raison sur toute la ligne. La simplicité pouvait suffire à notre sourire : la preuve ! Je souriais ! J’étais heureux et humain, alors que demander de plus ? Rien d’autre…car c’était tout ce que je voulais.

J’étais comblé dans une simplicité, et cela me suffisait.

- Oui, bien sûr que tu peux en prendre un autre voire même plusieurs autres si tu en as envie. Ils sont là pour toi.

Je ne quittais pas mon sourire, et cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

- Il est vrai qu’il m’arrive de cuisiner, et cela me détend, surtout quand j’ai besoin de penser à autre chose, de redevenir tranquille, ou bien d’autre chose. Cela m’est venu comme ça, j’ignore pourquoi. Et, en plus, je suis tombée sur quelqu’un qui aime cuisiner, puisque Rachel et moi cuisinons notre diner à tour de rôle. Pour l’avouer, j’aime ça. Mais, tout de même, cela me surprend que tu puisses considérer cela comme une chance. À vrai dire, j’ai encore du mal à connaître ma véritable valeur, sans comprendre pourquoi.

et une dernière ^^
désolé de ma tendance de pollution, mais la mamour était revenu

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Je l’aimais tellement.

Mon souhait était clair. Il était hors de question que je me sépare d’elle, alors que je tenais à elle comme à la prunelle de mes yeux.

De toute ma vie, et je ne faisais aucune exagération en évoquant cela, je n’avais jamais pu rencontrer quelqu’un comme Rachel. J’avais vécu tant de temps enfermé dans ma tristesse, à cause de ces pertes que j’avais subies par le passé, et ceci m’avait changé. Au fur et à mesure, j’avais appris à cacher mes émotions, même à contenir ma tristesse. Mon but était de me montrer fort, mais je ne l’étais absolument pas. La preuve : je pouvais encore m’écrouler, en larmes.

Cet état était la caractéristique même de l’expression des sentiments humains, ce qui montrait, par la même occasion, que je possédais un cœur non fait de pierre. J’étais capable d’aimer, et il s’agissait des bienfaits de l’humanité. Ma flamme avait été ranimé, et je ne voulais pas la voir s’éteindre. Je ne voulais pas revenir en arrière et devoir affronter ce double deuil. La compagnie de Rachel était inestimable à mes yeux, et m’en séparer serait une déchirure car, enfin, j’avais l’occasion de dire que j’avais trouvé mon âme sœur : celle que j’attendais depuis le début de ma vie. C’était elle, personne d’autre qu’elle, car elle avait su réchauffer mon âme, comme personne n’avait su le faire avant elle.

Elle était unique : mon essentielle.

Je préférais largement être seul avec elle, pour sourire et surtout pour la voir en train de sourire. Il s’agissait de mon interrupteur personnel du bonheur, et ce plaisir était immense, sans nom, mais tellement agréable. Penser au sommeil serait une équivalence de la responsable, surtout pour un visage de zombie tel que le mien, mais je ne parvenais pas à y penser pleinement, à cause des souvenirs qui demeuraient dans ma tête. Je me rappelais encore des fois où j’avais tenté de dormir, et que cela n’avait pas fonctionné. Récemment, cela m’était arrivé plusieurs fois, et je ne les avais pas réellement supportées. Surtout, je ne m’en étais pas réellement remis, et il s’agissait bien là de mon problème. Me remettre de choses terribles, peu importe de quoi il s’agissait, me prenait du temps, beaucoup de temps pour les cas les plus extrêmes, et j’en étais certain à force de continuer de vivre et d’apprendre par conséquent à mieux cerner qui j’étais.

Mais j’avais l’impression que tout pouvait changer avec elle, que j’avais une chance de penser autrement, mais aussi de vivre autrement, car elle me rendait heureux, extrêmement heureux.

Rachel me disait alors qu‘elle ne voulait pas non plus me perdre, et qu‘elle serait toujours là pour me soutenir du mieux qu‘elle pouvait, aussi longtemps que je voulais d‘elle. Mais, je ne la laisserais jamais tomber. La seconde partie de la phrase pourrait durer une éternité pour moi, vu à quel point mes sentiments étaient sincères. Je ne voulais absolument pas mettre fin à notre relation, car j‘y tenais réellement. Aucun mot ne pourrait décrire l‘importance que tout ceci avait à mes yeux. C‘était le même cas pour Rachel. Mon amour était grand, et je savais qu‘il couvrait tous les superlatifs, mais j‘ignorais quel mot pourrait le résumer. À vrai dire, toute notion de bonheur pourrait rentrer dans ce que je ressentais, tellement que c‘était parfait.

- Et tu ne me perdras pas, je te le promets. Je suis sur cette Terre, et aussi longtemps que j’y resterai, je me battrai pour pouvoir survivre et ainsi te revenir, car il est hors de question que je t‘abandonne.

*hors de question…*

- Merci vraiment. Te voir ici, auprès de moi, me rend beaucoup plus serein. Je me sens mieux, uniquement en te regardant.

*sauf par rapport au sommeil…bien entendu…*

Quand je dis à Rachel que je me sentais incapable de dormir, celle-ci me positionnait derrière mon dos, et je commençais à sentir des mouvements relaxants, dignes d’un massage.

Proche de mon oreille, elle me disait d’essayer de me reposer pour lui faire plaisir. Selon elle, je devais me détendre et ne suivre que sa voix.

Son attention me touchait énormément.

- Je vais essayer. disais-je avec un ton de voix, qui sonna sur le coup un peu étrange, la fatigue sans doute. Rien que pour toi, je vais essayer. Mais fais-le également, je t’en supplie. Je vois que je ne suis pas le seul à avoir besoin de se reposer, pour rattraper le sommeil.

Le faire à deux serait en effet plus simple que de le faire seul. Du moins c’était ce que je pensais.