Des ennuis immenses frappaient mon esprit, de jours en jours, et mon épuisement devenait de plus en plus flagrant, à la longue.

Je devais courir, dans un but unique de me cacher, de ses scientifiques qui voulaient tant analyser mon cerveau, et découvrir la nature de cet organisme, qui me rendait si particulier. J’étais différent, oui, mais cela les dérangeait, parce qu’ils ne comprenaient pas ce qui me rendait si spécial. Pour cette raison, ils souhaitaient me récupérer, me torturer, m’analyser de part en part, comme une sorte de rat de laboratoire, et je n’en pouvais plus.

À cause de leur volonté, ma vie était devenue un véritable enfer. J’aimais Rachel, sincèrement, et je n’avais même pas un seul moment de répit suffisamment long pour être avec elle, vivre mon amour pleinement. Ce bonheur était inestimable, mais ces monstres ne le comprenaient pas. Ils ne pensaient qu’à me reprendre, sans se soucier de ce que je pouvais ressentir. Ils se fichaient de qui j’étais, et du fait que leurs tortures pourraient me faire du mal, subir une immense douleur qui me marquait à jamais. Je voudrais tout simplement vivre ma vie, et eux ils me la gâchaient.

Que tout puisse s’arrêter…j’en avais besoin…

Voir ce Derek me surprenait encore, surtout à cause du fait que je ne m‘attendais pas au geste de Nathan. Il avait choisi quelqu‘un pour assurer ma protection, et très rapidement après avoir appris la nature de mes problèmes. Il était vrai que ce geste était touchant, et que Nathan souhaitait réellement m’aider, mais je ne pouvais pas supprimer le fait, que je ne m’y attendais pas du tout. Le « comme ça », qui était ressorti dans mon discours, était ici pour révéler ma surprise. Ce n’était pas contre Derek, loin de là.

Mais au fond, un bon sentiment se dégageait. Par les apparences, il n’avait pas l’air…comme les autres monstres de ma vie : ces ennemis qui m’assassinaient peu à peu. Je voudrais tellement qu’il en soit de même pour les autres…mais là je me voilais la face.

- Il est vrai que je ne m’attendais pas vraiment à ce que Nathan m’envoie une sorte de garde du corps, mais merci…merci d’être là.

Le fait d’être vu comme une sorte de mission, n’était pas vraiment une chose qui me plaisait, mais il fallait que je fasse avec…

- Il est vrai que la sécurité est quelque chose d’important, vous avez raison. Le « comme ça », n’était pas contre vous, loin de là. Je suis juste encore surpris par le geste de Nathan. Je ne suis pas en colère, loin de là…je suis juste encore sous le choc de la surprise. Vous n’avez rien à vous reprocher.

Il pensait peut-être que je lui reprochais quelque chose, alors je préférais mettre les choses au clair avec Derek, afin d’éviter un quelconque malentendu. Je ne voulais pas déjà subir une sorte de dispute…pas maintenant…surtout après toutes ces fois où j’avais du courir ces temps-ci. J’étais encore épuisé.

pollution

---


À la maison blanche, la tête du président restait la cible privilégiée de beaucoup d’opposants, qui détestaient sa manière d’agir pour le « bien » du pays.

Des menaces, plus sérieuses les unes que les autres, atterrissaient sur le bureau du président. Certains n’osaient pas passer à l’acte, et se dégonflaient au dernier moment, ce qui rendait leur menace bien anodine, comme une genre de promesse en l’air. À vrai dire, la plupart des opposants étaient ainsi, probablement par peur, ou bien pour un autre sentiment que celui-ci.

Mais, aujourd’hui, la donne a changé.

J’étais non loin de la Maison Blanche, alors que je devais écrire un article sur un tout autre sujet, mais quelque chose avait attiré mon attention.

Je venais de surprendre une infiltration, à l’arrière du bâtiment. J’avais pu observer au moins une personne entrer par effraction dans la Maison Blanche, et armée. Je ne l’ai pas empêché de faire cela, simplement parce que je comprenais son idée. En même temps, pourquoi devrais-je empêcher quelqu’un de tenter de mettre fin à nos problèmes ? Pour moi le Président demeurait toujours la bête noire de nos vies, alors si quelqu’un peut parvenir à le faire disparaître, par n’importe quel moyen existant dans ce monde, je ne me mettrai pas en travers de sa route.

Comment ne pas croire que la cible de son arme allait être la tête du président elle-même ? Sérieusement, c’était impossible.

Quelqu’un est à l’intérieur. J’ignore qui c’est, ni ce qu’il veut exactement, mais je m’en fiche. Tant qu’il tente sa chance, je ne le dérangerais jamais.

Une attaque sera imminente. N’importe où…n’importe quand…

Amaranth

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Une soirée Halloween, un bien précieux pour les gens comme moi, qui aimait énormément faire la fête, se déhancher sans interruption sur des musiques stupides, et en plus déguisé !

Cette règle, la Poison Ivy qui m‘avait remplacé, l‘avait bien compris. Une perruque rousse, une robe bien verte, le parfum qui allait avec tout : ma panoplie était complète et je pouvais enfin faire la fête. J‘appréciais cela.

Logan était également présent à la soirée, un peu plus loin, mais malheureusement notre fantasme de slow tous les deux ne risquait pas de se réaliser, à cause de la prolifération de ces étudiants ! En plus c‘était mon rêve ! Il était en Batman et moi j‘étais sa Poison Ivy, on aurait fait un super slow, mais bon, je devais m’y faire… Malheureusement, je devais prendre mon mal en patience, car notre réelle soirée, allait arriver à la fin de cette soirée.

La soirée venait de commencer, et je m’en allais déjà, pour me servir un verre un verre de punch sans alcool, à ras bord, comme à mon habitude…

Ce fut quelques instants plus tard, qu’un type venait m’aborder, en me demandant si cette soirée était bien. Je me retournais vers lui, et découvrais une autre thématique de Batman : Le Joker. Décidément, j’avais bien trouvé ma thématique.

- Oui, elle est bien pour ceux qui apprécient faire la fête, et moi j’aime faire la fête ! Tiens, tiens, encore une thématique de Batman, on a eu la même idée à priori. Et sinon, vous vous amusez ? lui demandais-je en retour en saisissant mon verre dans ma main droite.

Je m’écartais quelques instants après parce que quelqu’un voulait également se servir un verre de punch sans alcool.

- Mais sinon, sous ce costume, quel prénom est caché ?

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00000

Sandy J. Catalano

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Je venais de retrouver le moral, que j’avais perdu, du moins en quelque sorte, car j’avais l’impression que quelque chose n’allait toujours pas. Le spectre de la tristesse planait encore sur nos têtes, et il me semblait qu’il ne cessait de jongler entre moi et Rachel, comme s’il ne souhaitait pas nous laisser tranquille. Pourtant, c’était ce dont on avait envie, à savoir d’un peu de tranquillité, juste entre nous.

Mes envies étaient quand même simples à comprendre, car je ne souhaitais simplement qu’une relation amoureuse normale, une relation humaine non rythmée par ces chasses à l’homme stupide. Je voulais juste être avec elle, avoir le sourire avec elle, profiter de sa présence pour revivre. Me sentir renaître avec elle était une sensation que j’appréciais réellement, et la ressentir avec elle demeurait l’une des meilleures choses, qui pouvait arriver dans ma vie : cette chose que je ne souhaitais pas oublier, jamais.

Mais, ces scientifiques ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils ne souhaitaient que me voir dans leur laboratoire, à leur merci sur leur table d’opération, histoire de pouvoir analyser ma tête, savoir en quoi j’étais différent des autres, et me faire du mal. Ils étaient très bons rien qu’en pensant me torturer, et je n’en pouvais plus. À cause d’eux, je ne pouvais même pas avoir le temps de vivre une relation amoureuse normale, avec cette fille que j’aimais plus que tout au monde. Je les haïssais, de tout mon cœur, et jamais je ne pourrais leur pardonner ! Si jamais la chance, ne serait-ce qu’un jour, de pouvoir leur faire payer leur affront, je ne m’en gênerais pas. Je leur ferai comprendre quelle est la nature exacte du mal, qu’ils m’infligeaient.

J’étais prête à me battre pour l’amour. Il s’agissait d’un principe que je défendais, et jamais je ne l’abandonnerai. Je n’avais pas envie de revoir ma vie devenir un enfer émotionnel. J’avais pu sourire grâce à Rachel et je ne voulais plus jamais redevenir cet être si triste, qui tentait de dissimuler ses émotions pour se montrer puissant, alors qu’il ne l’était absolument pas.

Le danger de mort me rendait mélancolique, mais l’amour ramenait mon humanité ! Je voulais rester humain, avec elle.

Sans elle, je n’étais plus rien…et ceci devenait plus clair, à mesure que je la voyais et que je profitais de sa présence. Rachel était la lumière de ma vie, celle qui me rendait mon âme, et il était hors de question que je la perde. Je ne voulais pas revivre comme j’étais auparavant, alors qu’elle avait su changer ma vie.

Je trouvais cela injuste. Pourquoi le destin osait-il me faire subir d’aussi horribles choses ? Pourquoi tant de tortures ? Pourquoi ? Personne ne pouvait répondre, mais pourtant ces questions demeuraient dans ma tête, comme une sorte d‘évidence immuable avec le temps…incapable de disparaître…et donc toujours et à jamais présente dans ma tête. Ceci me dérangeait comme ma plus grande peur, même si je ne le disais jamais, à qui que ce soit. Qu‘il s‘agisse de n‘importe qui, personne ne savait quelle était ma plus grande peur et c‘était mieux ainsi.

Si je le disais, ma vie ne serait plus la même, et je ne voulais pas subir un spectre de malheurs…cela suffisait…

- Cela n’arrivera pas à cause d’eux, je te le promets. S’il y a bien une chose qui me motive, une chose qui me donne envie de me battre pour rester en vie, c’est toi. Ta présence me fait revivre.

Rachel baissait la tête, et je n’aimais pas la voir ainsi. Son

Je voyais que Rachel perdait peu à peu son moral alors que je venais de retrouver le mien…

*non, ne fais pas disparaître ton sourire, je t’en supplie... J‘apprécie ce sourire…*

- Pardon, c‘est à cause de moi que tu as perdu ton moral.

*c’est vrai…*

Les mains de Rachel enfermées dans les miennes, je voudrais tant être capable de l’aider à retrouver le moral, sans perdre le mien en échange.

Nous méritions le bonheur comme tout le monde, non ? Ce serait injuste…

- Nous sommes ensemble, toi et moi, et c‘est tout ce qui compte, non ?

Je ne pleurais plus du tout. J’avais enfin le moral.

La vie vaut la peine d‘être vécue, et j‘ai envie de la vivre avec toi.

*toute ma vie, rien qu’avec toi…*

Une chose était claire à présent. Je ne voulais pas voir Rachel en train de pleurer. Je détestais la voir triste, car ce n’était qu’une marque de souffrance. Cette souffrance était horrible…et je ne voulais pas qu’elle la vive elle aussi.

Par mon passé, j’avais tant pleuré, tant vécu d’horreurs, que j’étais devenu mélancolique par nature, et ceci m’avait fait du mal. J’en avais assez d’être dans cet état, et je n’avais fait qu’espérer voir tout ceci s’arrêter. Pendant tout ce temps, je n’avais vécu qu’avec l’espoir de voir la fin de mon malheur, et aujourd’hui c’était chose faite. Rachel avait supprimé mes larmes…enfin… Mais je ne voulais pas voir les siennes…hors de question…

Fondé en 1904 par saint frère André de la
Congrégation de Sainte-Croix, l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal se distingue
comme le plus grand sanctuaire au monde dédié à saint Joseph. Situé au coeur de la
ville de Montréal, dans l’arrondissement naturel et historique du Mont Royal, ce lieu
de pèlerinage est un rendez-vous avec le patrimoine historique et culturel, reconnu
internationalement. Découvrez toutes les activités religieuses, spirituelles, touristiques et culturelles qu’offre l’Oratoire.



Muhahahah vive L'Oratoire XD

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je crois qu'on m'a loupé...

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Je venais de retrouver le moral, que j’avais perdu, du moins en quelque sorte, car j’avais l’impression que quelque chose n’allait toujours pas. Le spectre de la tristesse planait encore sur nos têtes, et il me semblait qu’il ne cessait de jongler entre moi et Rachel, comme s’il ne souhaitait pas nous laisser tranquille. Pourtant, c’était ce dont on avait envie, à savoir d’un peu de tranquillité, juste entre nous.

Mes envies étaient quand même simples à comprendre, car je ne souhaitais simplement qu’une relation amoureuse normale, une relation humaine non rythmée par ces chasses à l’homme stupide. Je voulais juste être avec elle, avoir le sourire avec elle, profiter de sa présence pour revivre. Me sentir renaître avec elle était une sensation que j’appréciais réellement, et la ressentir avec elle demeurait l’une des meilleures choses, qui pouvait arriver dans ma vie : cette chose que je ne souhaitais pas oublier, jamais.

Mais, ces scientifiques ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils ne souhaitaient que me voir dans leur laboratoire, à leur merci sur leur table d’opération, histoire de pouvoir analyser ma tête, savoir en quoi j’étais différent des autres, et me faire du mal. Ils étaient très bons rien qu’en pensant me torturer, et je n’en pouvais plus. À cause d’eux, je ne pouvais même pas avoir le temps de vivre une relation amoureuse normale, avec cette fille que j’aimais plus que tout au monde. Je les haïssais, de tout mon cœur, et jamais je ne pourrais leur pardonner ! Si jamais la chance, ne serait-ce qu’un jour, de pouvoir leur faire payer leur affront, je ne m’en gênerais pas. Je leur ferai comprendre quelle est la nature exacte du mal, qu’ils m’infligeaient.

J’étais prête à me battre pour l’amour. Il s’agissait d’un principe que je défendais, et jamais je ne l’abandonnerai. Je n’avais pas envie de revoir ma vie devenir un enfer émotionnel. J’avais pu sourire grâce à Rachel et je ne voulais plus jamais redevenir cet être si triste, qui tentait de dissimuler ses émotions pour se montrer puissant, alors qu’il ne l’était absolument pas.

Le danger de mort me rendait mélancolique, mais l’amour ramenait mon humanité ! Je voulais rester humain, avec elle.

Sans elle, je n’étais plus rien…et ceci devenait plus clair, à mesure que je la voyais et que je profitais de sa présence. Rachel était la lumière de ma vie, celle qui me rendait mon âme, et il était hors de question que je la perde. Je ne voulais pas revivre comme j’étais auparavant, alors qu’elle avait su changer ma vie.

Je trouvais cela injuste. Pourquoi le destin osait-il me faire subir d’aussi horribles choses ? Pourquoi tant de tortures ? Pourquoi ? Personne ne pouvait répondre, mais pourtant ces questions demeuraient dans ma tête, comme une sorte d‘évidence immuable avec le temps…incapable de disparaître…et donc toujours et à jamais présente dans ma tête. Ceci me dérangeait comme ma plus grande peur, même si je ne le disais jamais, à qui que ce soit. Qu‘il s‘agisse de n‘importe qui, personne ne savait quelle était ma plus grande peur et c‘était mieux ainsi.

Si je le disais, ma vie ne serait plus la même, et je ne voulais pas subir un spectre de malheurs…cela suffisait…

- Cela n’arrivera pas à cause d’eux, je te le promets. S’il y a bien une chose qui me motive, une chose qui me donne envie de me battre pour rester en vie, c’est toi. Ta présence me fait revivre.

Rachel baissait la tête, et je n’aimais pas la voir ainsi. Son

Je voyais que Rachel perdait peu à peu son moral alors que je venais de retrouver le mien…

*non, ne fais pas disparaître ton sourire, je t’en supplie... J‘apprécie ce sourire…*

- Pardon, c‘est à cause de moi que tu as perdu ton moral.

*c’est vrai…*

Les mains de Rachel enfermées dans les miennes, je voudrais tant être capable de l’aider à retrouver le moral, sans perdre le mien en échange.

Nous méritions le bonheur comme tout le monde, non ? Ce serait injuste…

- Nous sommes ensemble, toi et moi, et c‘est tout ce qui compte, non ?

Je ne pleurais plus du tout. J’avais enfin le moral.

La vie vaut la peine d‘être vécue, et j‘ai envie de la vivre avec toi.

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Par mon passé, j’avais tant pleuré, tant vécu d’horreurs, que j’étais devenu mélancolique par nature, et ceci m’avait fait du mal. J’en avais assez d’être dans cet état, et je n’avais fait qu’espérer voir tout ceci s’arrêter. Pendant tout ce temps, je n’avais vécu qu’avec l’espoir de voir la fin de mon malheur, et aujourd’hui c’était chose faite. Rachel avait supprimé mes larmes…enfin… Mais je ne voulais pas voir les siennes…hors de question…

Pas cette fois *________________________*


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