♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Sujet: Re: Copier / Coller Jeu 10 Nov - 12:48
dernière ou pas...
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Le visage extrêmement pâle, et le sang tombant encore sur mes mains, mon état ne tenait qu’à un fil. J’étais extrêmement faible, et ceci ne s’arrangeait pas. Mes pertes sanguines m’inquiétaient sérieusement à présent, car ce n’était pas la première fois qu’elles tentaient de mettre fin à mes jours. Quelque chose n’allait pas en moi, et j’ignorais de quoi il s’agissait : c’était bien mon problème. Peut-être que ma vie était en danger, constamment, que quelque chose s’était détraqué en moi et que mes jours étaient comptés. Il ne me restait peut-être plus beaucoup de temps, et je ne le savais pas.
Mais…dans ces cas-là, ne vaudrait-il justement pas mieux de rester dans l’ignorance plutôt que de s’emprisonner dans une déprime immense, qui deviendrait rapidement insupportable. Supporter les événements douloureux de mon passé n’était pas une tâche facile, alors supporter une déprime en plus de tout ceci, uniquement parce que j’aurais appris le fait que j’allais prochainement mourir, ne serait que bien pire encore.
Sur la route, Gabrielle avait rallumé la sirène, de telle sorte à pouvoir circuler plus rapidement à travers les voitures. De mon côté, je tentais de garder mon sang froid, et de respirer calmement. Je pensais, au fond de moi-même, que cette solution pourrait me permettre de réguler mes pertes sanguines, et ainsi d’éviter une aggravation de mon état, mais je ne pouvais pas en être certain. Ceci ne relevait que du domaine de la supposition…mais je devais quand même tenter le coup. Une fois devant, il fallait maintenant sortir, et entrer à l‘intérieur de cette planque clandestine, que je n‘aimais pas particulièrement, mais qui me servait toujours…
Voyant mon état en train de s‘aggraver, Gabrielle me donnait alors un conseil. Elle me suggérait de mettre mon bras autour de son cou, afin de pouvoir m‘appuyer et surtout ne pas m‘écrouler sur le sol.
Je lui donnais mon accord, avant de m‘exécuter.
Par la suite, elle me demandait où je souhaitais être déposer, parce qu‘il ne valait mieux pas que je continue à marcher, surtout dans mon état. Mais j’allais de plus en plus mal… Mes yeux se fermaient presque, à chaque fois que je m’arrêtais de marcher. J’étais limite à m’écrouler sur le sol, rempli de fatigue… Malheureusement, tout ceci était incontrôlable…trop incontrôlable…
Pourtant, elle avait raison. Il fallait que je réponde à sa question…sans hésiter.
- Je vais juste ouvrir la porte, ce n’est pas très long.
J’avais du mal à saisir mes clés, vu la fatigue qui s’emparait de mon corps, mais j’y parvenais. Ouvrir la porte ne fut pas très simple, car je me sentais plutôt mal, mais avec le temps ce ne fut pas trop compliqué.
La porte était désormais ouverte, du moins par le verrou, mais je n’avais que peu de force pour oser la pousser, et nous permettre d’entrer à l’intérieur. Ce ne fut qu’un mouvement de pied qui parvenait à ouvrir la porte jusqu’au bout.
Mais je sentais que ma tête tournait. J’étais limite à…très mal finir et à encore retomber dans une immense douleur.
- Ouh là…mais qu’est-ce qui se passe ? Je ne comprend pas ce qui m’arrive…ça me fait peur. Il vaut mieux entrer…
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
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Sujet: Re: Copier / Coller Jeu 10 Nov - 19:57
La mort d’Eddard attise la haine dans le camp Stark. Robb et Catelyn crient vengeance contre les Lannister. Fatigués de voir autant de prétendus Rois réclamer le Trône de Fer (Renly, Stannis et Joffrey), les bannerets du Nord décident de proclamer Robb Roi du Nord et du Conflans. Dans le camp de Lord Tywin, ce dernier charge son fils de se rendre à Port-Réal pour gouverner en tant que Main du Roi Joffrey à la place d’Eddard. Du côté des soeurs Stark, Arya a pris la fuite vers le Mur à l’aide de Yoren de la Garde de Nuit, en route vers le Nord avec des nouvelles recrues, et Sansa se fait torturer psychologiquement par Joffrey, bien décidé à l’épouser et à lui faire vivre l’enfer jusqu’à la fin de sa vie. Au Mur, le Lord commandant Jeor Mormont est ravi de voir que Jon a renoncé à déserter et informe son intendant qu’il souhaite partir en expédition au-delà du Mur, afin d’y voir une bonne fois pour toute ce qui s’y trame, et faire face à la menace des Marcheurs Blancs. Enfin, à l’Est, Daenerys est horrifié de voir Drogo vivant mais paralysé mentalement comme physiquement. Elle le tue en l’étouffant et brûle son corps, ainsi que la sorcière qui l’a manipulée et ses oeufs de dragons, ainsi qu’elle-même, dans un bucher gigantesque. Le lendemain, c’est avec stupeur que Jorah Mormont et les Sang-coureurs de la Khaleesi découvrent que Daenerys a survécu au feu… Entourée de trois dragons nouveau-nés.
Iracebeth
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Sujet: Re: Copier / Coller Jeu 10 Nov - 22:40
Un bateau, c’est ça vous savez. C’est pas qu’une quille, une coque et un pont et des voiles, ça, ils l’ont tous mais un vrai navire, comme le Black Pearl en réalité, c’est la liberté.
Iracebeth
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Sujet: Re: Copier / Coller Jeu 10 Nov - 23:15
Un bateau, c’est ça vous savez. C’est pas qu’une quille, une coque et un pont et des voiles, ça, ils l’ont tous mais un vrai navire, comme le Black Pearl en réalité, c’est la liberté.
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Sujet: Re: Copier / Coller Ven 11 Nov - 3:05
de pire en pire...
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« Cher journal,
Si je te tenais, je décrirais probablement le pire enfer. Cet endroit est dangereux, extrêmement dangereux. Pour y être coincé, j’étais l’un des meilleurs témoins. Rien que cette torture pourrait constituer un roman sans fin, que je ne te déclarerai que plus tard…
…le jour où je te tiendrai dans les mains. »
Au beau milieu d’une pièce, couverte de miroirs brisés, siégeait un corps, allongé sur le sol, et qui perdait beaucoup trop de sang. Ce corps n’était autre que le mien, et cela faisait maintenant quelques minutes que je me trouvais ainsi, en pleine hémorragie crânienne. Je perdais tout mon sang, et personne ne savait que je me trouvais ici. Je ne pouvais faire qu‘une seule chose : rester enfermé, seul, dans mon unique douleur. J’étais seul.
Les yeux de nouveau ouverts, je tentais désespérément de tendre mon bras droit vers mon téléphone portable, situé un peu plus loin de moi, mais mes blessures m’en empêchaient. Dès que je tendais mon bras, droit en avant, un cri s’échappait de ma bouche. J’étais condamné à rester immobile, du moins pour le moment, et cela me dérangeait dans un sens. Ce fichu téléphone était pourtant ma seule solution, mais impossible de l’atteindre !
Tant que cette lumière bleue ne fonctionnait toujours pas, ma vie était en danger.
« Alors, bien dormi ? »
Je souffrais toujours, et ce type osait me demander si jamais bien dormi ? Mais il se fichait de moi ma parole ! Il prenait un malin plaisir à s’amuser avec moi, à me torturer et à m’effrayer par l’intermédiaire de visions, toutes plus horribles les unes que les autres. C’était comme un jeu, pour ce type qui avait l’air de m’attendre depuis le départ…cela me faisait froid dans le dos rien qu’en y pensant.
« Bouge-toi bon sang ! Je sais que tu es réveillé ! »
Une seule seconde après la menace qu’il venait de proférer, une nouvelle lévitation, de haut en bas, amenait mon corps à percuter violemment le plafond, et à recevoir les débris de verre, qui n’avaient pas eu la chance de me blesser, et de m’entailler encore une fois. Au son de mon cri, ce type ne fit que rire. Ma douleur ne lui procurait que du plaisir.
« J’aime beaucoup te maltraiter Samuel tu sais ? Je crois que depuis le dernier type que j’avais pu coincer dans la dernière salle du manoir, je ne me suis pas autant amusé ! Ce que tu me procures est une sensation tellement poilante ! Je n’ai pas envie de te laisser partir ! Jamais je ne te laisserai partir ! Je préfère tant te voir rester ici plutôt que de te voir reprendre ta vie, comme si rien ne s’était produit ! Pourtant quelque chose d’important s’est produit ! Tu m’as rencontré ! N’est-ce pas génial ? »
Comme si le fait de rencontrer un tortionnaire avait quelque chose de bénéfique ! Il ne s’agissait qu’une succession de malheur en fin de compte.
Contrairement à ce type, je possédais un cœur, et celui-ci était meurtri par sa faute. Tout ce qu’il faisait n’était que des souffrances, surtout en me rappelant bien que Rachel était également présente dans cet endroit. Elle avait eu souffert par sa faute, et seulement cette unique raison me suffisait à souhaiter que ce type puisse payer son acte, en hurlant autant que nous. Une souffrance équivalente lui ferait comprendre ce que le rôle de la victime impliquait. Une victime subissait des douleurs immenses, qui pouvaient parfois être dignes d’un véritable film d’horreur, et la situation d’aujourd’hui me faisait penser à ce chemin. Le rire de ce monstre était une bien bonne raison de me l’évoquer.
« Le dernier type que j’ai pu coincer par ici, tu aurais du faire sa connaissance franchement. Il avait deux peurs paniques dans sa tête : les araignées, et la mort de ses proches, surtout dans l’horreur. Mixer les deux lui a été fatal. Il en est devenu fou, complètement fou. Il n’est jamais reparti d’ici. Il est toujours rester avec moi…toujours. Il a quitté sa vie de comptable pour se consacrer au manoir de la peur. L’asile de l’hospitalité, décidément je suis très fort…admet-le ! Tu es sans voix devant moi ! As-tu capitulé ? »
- Non…
« Bon tant pis, cela ne changera pas mes plans. Tu resteras ici, avec moi, et uniquement parce que je l’ai décidé ! Je t’aime autant voire même plus que l’autre faible fourmi qui est restée en ma présence. Il était père de famille, trois enfants, et la peur lui a fait perdre l’esprit. Il a été rongé par les vices et le pêché ! Maintenant, il est devenu une belle ordure. Ses enfants se retrouvent sans père, mais également sans mère. La disparition de son amant lui a été fatale. Cette magnifique vie est mon œuvre, mon unique œuvre, tu te rends compte ? Est-ce que tu arrives à comprendre que tout ce plan n’est autre que le mien ! J’ai apprécié faire cela, pour que cela puisse découler à quelque chose que j’aime ! J’aime beaucoup cette histoire, pas toi ? »
- Tu as détruit sa vie, pour le rendre foncièrement mauvais…et ça te fait plaisir ?
« Oui…pas toi ? »
- Détruire la vie des autres n’est pas une vie…
« Mais c’est la mienne… »
- Alors tu n’es rien…
« Je suis tout. »
- Ce n’est que de la folie chronique. Tu te crois invincible, supérieur à tout le monde au point d’avoir un droit de vie ou de mort sur quiconque. Tu n’as pas le droit de faire tout ça…tu…n’es…pas…Dieu.
« Je suis qui je veux… »
La force inconnue choisissait de me plaquer contre le mur, en choisissant une autre partie où des débris subsistaient encore, comme s’il le faisait exprès rien que pour voir du sang tomber. Il me maintenait en place pour que les débris traversent un peu plus mon corps, et que mes blessures puissent devenir de plus en plus graves.
Je criais, encore davantage…la douleur était terrible. Mais lui, il ne faisait que rire. Ma douleur n’amenait que son bonheur. Ceci n’avait aucun sens…
« Mes jouets, j’en prend soin. Je les fais souffrir, crier, pleurer, mais c’est mon seul amusement. Mon amusement n’est autre que la douleur des autres. Comme tu l’as dit par toi-même : chacun son truc ! »
- Arrête…s’il te plait…arrête…
« Continue ! Vas-y ! J’apprécie tellement le fait de te voir souffrir, si tu savais ! »
- Arrête…
« Tu préfères souffrir ou bien que Rachel souffre à ta place ? »
- Tu ne te rabaisses qu’au chantage…tu n’es qu’un lâche…
« Et toi tu es trop faible… »
Il me refit chuter sur le sol, avec violence, histoire de ranimer ma douleur comme jamais….
Ce n’était qu’un monstre.
« J’ai d’autres proies à effrayer, je reviens. Je te dirais bien de ne pas bouger, mais je sais que tu ne peux pas bouger à la base. Ce qui est génial, c’est que j’ai un moyen de ralentir ta lumière et donc ta guérison. Qui sait, je pourrais même te tuer, enfin prétendre à te tuer plutôt. Mais bon, le jeu ne serait pas si drôle si je te tuais tout de suite. La souffrance de longue durée est beaucoup plus drôle à observer, en tout cas pour moi. »
Je l’entendis encore rire…bon sang mais quand allait-il abandonner sa manœuvre ? Probablement jamais…
« Je reviens très vite Samuel…rien que pour toi… »
Un dernier choc, et il s’enfuyait. Il passait son temps à faire cela, et tout cette histoire commençait à devenir révoltante. Je n’en pouvais plus, mais je n’avais pas suffisamment de force pour pouvoir bouger, et tenter de sortir d’ici. Mes efforts étaient vains.
Peu à peu, je commençais à réfléchir, en fermant les yeux comme si je dormais. À vrai dire, je songeais à l’adrénaline. Ce type avait dit que je devais lui résister, et il fallait que je tente ma chance.
Plusieurs idées émergeaient dans ma tête. Si je possédais mon journal, j’en aurais probablement eu encore plus mais peu importe.
Les yeux fermés, alors plongée dans le flot même de mes pensées, ma conscience réfléchissait à l’objet d’une seule et même motivation qui pourrait aider l’intégralité de mon corps à se déplacer, et à lancer un quelconque appel au secours capable d’être entendu. Mais comment faire ? J’étais dans une pièce éloignée, brisée par ses miroirs, et en plus blessé…grièvement blessé. Mon état n’était guère joyeux. Je devais ma survie face à ma peur, grâce à toutes les épreuves que j’avais du surmonter par le passé, pour oublier mes peines. Sans le vouloir je m’étais forgé une carapace immense, même si des moments me faisaient encore du mal. Mais la peur n’était pas là…enfin elle était suffisamment absente pour paraître inexistante aux yeux de l’inconnu.
Je retentais ma chance.
Je tendais mon bras sur toute la longueur, du moins celui que je pouvais tendre.
La première fois, quelques secondes suffisaient pour me faire repartir. La seconde connut le même sort. Au bout de la troisième, ,j’étais conscient qu’il fallait trouver un autre moyen : et je pensais à elle. Je pensais à Rachel, uniquement à elle. Je l’aimais et j’avais envie de la revoir. C’était pour cela que je devais me battre, sans hésiter, et à tout prix
Là, tout devint très clair : son amour était la clé.
Je devais penser à tout ce que je ressentais pour elle, tout ce qui ramenait mon humanité vers le haut, et vers une issue bien meilleure. Quand je la voyais sourire, je souriais également, ce que personne avant elle ne parvenait à me faire faire depuis quelques temps. Rachel m’avait libéré en devenant ma lumière, mon essentielle, quelqu’un sans qui je ne pourrais vivre.
S’il y avait bien quelqu’un, à qui il ne fallait surtout pas toucher : c’était bien elle ! Ce type, lui, peu importe qui il était, avait osé s’en prendre à elle, la faire souffrir en lui montrant ses peurs, et peut-être en la blessant. Je lui en voulais tellement, oh oui tellement…
Tous ces événements en tête me donnaient la force de tendre mon bras, une quatrième fois et, cette fois-ci, cela fonctionnait complètement. J’avais désormais en main mon téléphone, celui qu’Amaranth m’avait personnellement donné pour disposer de quelques moyens technologiques dont il avait le secret. L’un d’entre eux allait pouvoir me sortir de là, du moins je l’espérais…
- Du bruit ! C’est ça ! Il me faut du bruit. Je sais que si je crie…il reviendra…alors il faut autre chose que le cri. Il faut quelque chose de plus expressif, quelque chose qui peut se faire entendre, mais quoi…
En tournant les yeux dans tous les sens, je trouvais la chose qui pourrait m’aider : une prise électrique, seul objet intrus de la pièce, et c’était pour cela que les miroirs n’étaient pas raccordés. Baisser les yeux m’emmenait vers une idée à laquelle je ne m’attendais pas. Je possédais mon téléphone, et j’avais également mon chargeur/adaptateur (je l’appelais ainsi à cause d’une manipulation personnelle).
La partie adaptateur de mon chargeur, atterrissait alors dans la prise électrique, tout en étant relié à mon téléphone. Le meilleur moyen de faire du bruit n’était autre que sa création, même si elle allait être terriblement douloureuse pour mes tympans.
Oui, j’allais mettre la musique à fond ! J’allais dépasser la normalité des volumes, en appuyant sur le maximum : 45. À 45, le volume était immense, surtout si je choisissais la musique la plus bruyante de mon téléphone. Ce que je fis. Le rock résonnait à fond, tandis que je m’explosais les tympans, mais j’étais conscient que le bruit traversait la porte à plus faible mesure, même pour la pièce d’à côté. Les murs de la pièce où je me trouvais étaient bien épais, alors même si quelqu’un se trouvait dans la pièce juste à côté de moi, il n’entendrait le volume de la musique, réduit de moitié alors que, pour ma part, j’étais comme obligé de me contraindre au maximum, même si c’était dangereux pour moi. Je saignais déjà énormément, surtout à la tête, et un bruit aussi énorme que celui.
Quelques secondes d’exposition suffisaient à m’obliger de tenir mes oreilles à l’écart. J’étais accroupi sur le sol, en position de culbuto, mes mains protégeant mes oreilles de la musique. Je ne savais pas combien de temps cette musique allait tenir, mais ceci signifiait ma présence.
- Pourvu que ça marche…disais-je plutôt faiblement.
Oui, garder espoir était une chose qui me maintenait en vie, et je devais tenir le coup, surtout que ma lumière était allumée à présent. Je commençais à guérir. J’espérais que tout ceci allait pouvoir aller jusqu’au bout, car si ce processus était une nouvelle fois interrompu, je n’aurais plus aucune chance de le remettre en marche dans l’immédiat. J’allais demeurer blessé éternellement, enfin jusqu’au moment où quelqu’un pourra me trouver.
La musique avait finalement duré…15 minutes…
Le type était revenu…enfin sa voix était de nouveau près de moi.
« Mais qu’est-ce que tu as fait !?! »
- Je te résiste… disais-je en étant épuisé
« Arrête cette musique ! Arrête ça tout de suite ! »
- Non…
« Arrête ! »
- Non…jamais je ne l’arrêterai. Ils sauront où je suis et ils comprendront comment sortir d’ici. Je leur dirai tout, absolument tout, et ils sauront comment te battre, comment partir. Ils sauront tout. Ils ne resteront pas enfermés ici ! Pas tant que je serais vivant ! Et là tu m’as bien compris ?!?
« Bon d’accord, tu l’auras voulu. »
Avec sa force, il fit voler le téléphone portable, pour qu’il puisse atterrir contre le mur, et cesser sa musique. L’écran avait une fissure, mais le téléphone était toujours fonctionnel…mais sans bruit. La musique ne marchait plus, et je ne voyais personne. Pourtant, je priais pour quelqu’un ait pu m’entendre, et ainsi savoir où je me trouvais.
« Tu croyais avoir de l’espoir, et tu croyais avoir enfin une chance de t’en sortir, mais tu as eu tort ! Tu ne sortiras pas d’ici ! Tu es à moi ! Tu es le seul à vouloir me résister et tu vas payer pour cet affront ! »
Il me renvoyait contre le seul mur qu’il n’avait pas exploité : celui qui était en face de la porte. Cette fois-ci j’étais maintenu contre lui, sans être capable de bouger ne serait-ce qu’un cil.
« Tu ne penses qu’à sortir d’ici ! Tu as toujours voulu sortir d’ici ! Je vais tout faire pour que tu ne puisses plus le faire ! Il est hors de question que tu me quittes ! »
En accentuant la pression, je commençais à revoir les débris de miroir traverser partiellement mon corps, et je n’aimais pas cela. Ce type était en colère, et il ne se retenait plus.
« Tu croyais sérieusement que j’allais laisser cette musique fonctionner et te laisser t’enfuir, alors que tu es celui qui me donne le plus de fil à retordre ! Tu te fous de moi ou quoi ?!? Tu me prends pour qui, pour quelqu’un d’accessible, de logique, de normal quoi ?? Je ne suis pas normal ! Je suis le maître du manoir de la peur, et je le serais toujours ! Soit tu seras mon esclave ici, et je te retiendrai éternellement, contre ton gré. Soit tu seras mon associé, et tu deviendras aussi givré que moi. Soit tu mourras…et d’une horrible manière. Aucune tolérance ne se fera à ton égard ! Aucune tolérance est-ce que c’est clair ?!? »
Le type accentuait sa pression…une nouvelle fois. Toutes les parties de mon corps étaient serrées au maximum. J’étouffais et je souffrais en même temps, ce qui n’était pas une tâche facile à supporter, surtout pour quelqu’un déjà blessé à la base. J’étais beaucoup trop fragile, exposé à toute sorte de danger, et là j’en faisais les frais. La colère de ce type était immense, et il avait l’air d’avoir changé d’avis à mon sujet. Il souhaitait désormais me faire souffrir, au maximum. Il se fichait de la douleur que je pourrais ressentir, car il avait bien dit ce qu’il voulait de moi : un esclave, un associé, ou un cadavre. Les sorts n’étaient guère joyeux, et je n’aimais pas cela. Plus il accentuait sa pression, plus j’avais peur, car je ne pouvais absolument rien faire. J’étais comme pétrifié sans issue de retour.
« Tu trembles…cela ne me surprend pas à vrai dire ! Tu as besoin de voir la vérité en face à priori. »
- Quelle vérité ? Si il s’agit de la vérité fondant le fait unique que tu es un crétin monstrueux, je la connais déjà.
« Je ne parle pas de cela… »
Je vis alors une chose en train de léviter, et ceci venait du sol. Cela devait être son action. Il s’agit d’un débris de miroir, que j’estimerai à la longueur de 30 ou 40 centimètres, à vue de nez, et c’était bien cette longueur qui m’effrayait. S’il comptait planter ceci dans mon organisme, j’étais mal barré…
- Ne fais pas ça…
« Tu m’y as obligé Samuel. Cela aurait pu se terminer autrement, si tu avais tout fait dans ce sens… Tout est de ta faute. »
- Arrête…
« Ne me supplie pas…c’est trop tard, beaucoup trop tard… »
Voir ce truc s’approcher de moi m’effrayait réellement. La dernière fois que j’avais reçu un truc de ce genre, en plein dans mon crâne, j’avais failli mourir et, à l’époque, je n’avais pas mon pouvoir d’auto guérison. Cette fois-ci, ce pouvoir allait-il suffire ? Ce pouvoir allait-il suffire à me sauver ?
Je l’ignorais…
- Arrête ça…je ne sais pas qui tu es…mais arrête…
« D’accord…je vais avoir de la pitié pour toi..enfin un minimum »
Je criais, car je venais de recevoir ce débris dans mon estomac. Je tombais alors sur le sol… Je ne pouvais plus rien faire…
Ce débris fit le sens inverse dans mon estomac, pour en ressortir. Il lévitait juste devant ma tête.
« On va en finir Samuel Langster, tant que tu ne peux pas bouger… »
- Mais…qui…es…tu ?
« C’est moi Samuel ! Je suis celui qui a détruit ta vie en les tuant ! »
L’image de choc pouvait se lire sur mon visage. Cette voix était celle qui avait détruit ma vie. Il était encore vivant, alors qu’il avait détruit ma famille. Il était responsable de ma tristesse.
- Non…pas…toi…cela…ne…peut…pas…être…toi…
« Et si Samuel ! »
Une force m’assommait, alors que je voyais le débris s’approcher de ma tête.
Les derniers mots que j’entendis furent ceux-ci :
« Adieu Samuel…je vais essayer de te tuer… »
.theperfect'cupcake.
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 33 ♫ ACTEUR DEPUIS : 03/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 2246 ♫ JE SUIS NÉ LE : 04/03/1991
Il était évident que Jessica Hamby ne revenait pas à Bon Temps par pur plaisir…non en effet la belle rouquine s’était enfuit du petit village qu’elle avait autrefois appréciée dans l’espoir de premièrement sauvé son couple et ainsi de fait sauver son amoureux, Hoyt qui manquait toujours à l’appel. Mais où est-il ? Soupira avec interrogation la jeune femme tout en marchant avec précaution dans le petit boisé adjacent au Merlotte’s, qu’elle voulait justement rejoindre.
Évidemment la rousse ne craignait pas le pire, faisant elle-même partie de la race qui avait contribuée à la destruction des États-Unis, cependant elle savait les risques que pouvait comporter l’être humain qui n’était pas du tout entraîné pour survivre dans un tel carnage. Elle se souvenait l’air nouveau, là où les vampires, les loup-garou et autres races indéterminées s’étaient enfin montrées… jour impressionnant que lui avait raconté Bill Compton, son créateur désormais roi de Bon Temps ( l’était-il encore ? Jessica en avait franchement aucune idée, depuis son départ pour Montréal trois semaine auparavant elle n’avait plus eue de nouvelle de lui…elle savait cependant qu’il se portait bien, en fait elle le sentait plus qu’elle ne le savait véritablement… ) simplement ce glorieux jour fut l’une des pires erreur que commis d’accepter le continent Américain. En effet cela les avaient portés à leur propre perte, se laissant inlassablement marcher sur les pieds comme l’ont marche sur une merde de chien errant…
Enfin bref, Jessica s’inquiétait maintenant de l’absence de son copain qui lui avait jadis promis de la rejoindre le plus tôt possible, encore une fois trois semaines auparavant. En temps normal la belle vampiresse aurait patienté. Oui, Jessica savait attendre, il lui suffisait de dormir bien tranquillement dans son trou souterrain attendant que la nuit se lève, simplement là s’en était trop. Hoyt l’avait supplié de quitter Bon Temps, il lui avait aussi promis qu’il ne reviendrait pas les mains vide, chose qu’elle doutait franchement pour tout dire; S’il restait encore des vivants alors ils étaient sacrément veinards ou bien ils se feraient attraper à la minute prêt où ils poseraient les pieds sur la ligne séparant les deux frontières. En fait ils risquaient forts bien de se faire vider par la belle rouquine qui ne savait pas (plutôt qui ne voulait pas) se contenter du true blood. Pour faire court, Jessica avait faim et frôlerait la paranoïa si jamais elle ne retrouvait pas Hoyt dans les minutes à venir. La belle rouquine avança donc jusqu’à l’entrée du Merlotte’s puis s’interrompra, laissant passer un être diabolique et son humain, odeur rafraichissante qu’elle avait franchement envie de goûter en cette nuit humide. Simplement une seconde odeur s’empara de ses narines surdéveloppées, une senteur qu’elle connaissait pourtant si bien et à la fois si mal… quelque chose qui lui rappelait étrangement Bill… Yeux plissés jusqu’à en ne plus rien voir, Jessica trouva finalement le point focal de cette interrogation. Elle en resta pas moins bouche-bée de rencontrer Sookie, cachée contre le bois craqué du bar apocalyptique.
Sookie ?! S’écria sans mégarde la rousse, planquant ensuite d’un bon ses deux mains contre sa bouche encore grande ouverte. On te croyait morte ! S’exclama enfin Jess tout en agrandissant ses yeux de plus belle, rongée de stupéfaction. C’n’est pas une place pour toi, où est Bill ? S’inquieta finalement la jeune vampiresse, refronçant à nouveaux ses sourcils fins, croyant que la blondinette avait accompagné le grand vampire ténébreux, forcément…sinon que faisait-elle là, à se planquer?
Iracebeth
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Sujet: Re: Copier / Coller Sam 12 Nov - 17:22
*Mais qu’il est canon ce Joker…Je me ferais bien un petit…non calme-toi Rachel !*
La soirée Halloween battait son plein, et je l’adorais, même si je devais supporter la vision d’horreur. Oui, selon moi, une vision d’horreur n’était que celle du pillage de mon petit copain.
Une espèce de…pouf…n’arrêtait pas de le coller…et cela m’énervait mais à un point. Elle voulait me voler mon Batman, et je devais me taire ! C’était le comble non ? Uniquement pour éviter de secouer les clichés, et de provoquer un scandale, je devais me taire, ne rien dire, et laisser faire cette pouf, alors qu’elle déposait sa tête sur l’épaule de mon Batman, en souriant en plus.
Au moins, en voyant la tête de mon Batman, je savais que je n’étais pas la seule à être embarrassée. Logan ne devait pas apprécier la présence de cette femme, mais il devait aussi sauver les apparences. Je ne devais pas être la seule à devoir taire mes véritables sentiments au profit d’une unique chose : l’intérêt de la logique humaine. Je trouvais cela stupide, mais je devais taire mes sentiments, si je voulais réellement rester avec lui.
Mais bon, je devais prendre mon mal en patience. Seul notre « after » allait pouvoir nous consoler. Oh que je l’attendais cet « after » !
Mais bon, fallait l’avouer, ce Tom avait l’air sympa. Au moins je pouvais être avec quelqu’un qui ne me dérangeait pas.
- Ben il vaut mieux voir l’univers de Batman plutôt qu’une overdose de vampires et de sorcières, bien qu’il y en ait encore pas mal cette année. Mais quand même certains ont osé changer les choses. Même si le grand Batman ne se trouve ici qu’une seule fois, on ne peut pas le louper. Moi pareil, je suis la seule à avoir osé le côté féminin de Batman. Au niveau des Joker, j’ai du en voir un autre…mais je n’en suis plus très certaine en fait. Sinon il y a d’autres originalités, il suffit de voir le Superman là-bas, un peu nul en danse, mais au moins il n‘est pas venu en vampire.
Au moins, j’étais moins embarrassée… Je me sentais un peu mieux…
- Oh j’espère quand même que ce beau Joker va rester, surtout s’il s’amuse. Plus on est de fous, plus on rit, non ? En tout cas je suis enchanté de connaître pour une fois un Tom, c‘est rare que j‘en rencontre. Moi c‘est Rachel. Rachel Hamilton. Et ce compliment de magnifique fleur me fait énormément plaisir.disais-je en souriant.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990