De la tourmente au sourire, la différence était flagrante, car mon âme demeurait plus chaleureuse, plus humaine. Je parvenais à exprimer mes émotions, sans crainte, sans regret, et surtout avec plaisir, ce qui était l’essentiel. Au fond, je me rendais davantage compte que j’avais changé, en un être meilleur, et cela valait mieux ainsi. J’avais l’occasion de réchauffer ma conscience humaine, et cela m’aidait à accepter la vie, mes proches, tout. L’humanité de mon âme gagnait en puissance face à cette bête, qui demeurait dans une partie de mon cerveau. Je gagnais en domination, en présence, et ceci m’aidait à maitriser mes transformations. La sociabilité de la vie était la solution à mes problèmes, c’était cela depuis le départ, mais je n’y croyais que maintenant. Ma rencontre avec Ariel avait réussi à me changer, dans les bons sens du terme, et cela valait mieux ainsi, car ma vie n’allait pouvoir que s’améliorer. Je croyais en l’espoir, de plus en plus chaque jour.

Mon changement avait été brusque, mais bénéfique.

Et là, une question venait de la part d’Ariel : qu’allais-je faire pour Noël ?

Honnêtement, je ne le savais pas encore. Je savais que Rachel avait déjà prévu de les passer avec ses parents, donc je n’allais pas la voir. Je pourrais éventuellement voir avec Michael mais, encore une fois, cela n’était pas certain. Étant plutôt occupé entre son travail de policier et sa deuxième vocation, que je n’arrivais pas encore à digérer, il n’allait peut-être pas avoir énormément de temps à consacrer à Noël, et cela serait réellement dommage, car il était le seul membre restant de ma famille, et le seul à qui j’aimerais consacrer ce temps.

Comparé au Noël de l’an passé, cela serait largement meilleur.

Toutes les étapes de la joie, étendue à une seule personne, perdaient leur saveur. En même temps, comment s’extasier devant un cadeau, que nous avions reçus par l’intermédiaire de nous-mêmes. À vrai dire, c’était impossible.

Je voulais passer Noël accompagné cette année, mais j’ignorais encore avec qui j’allais le célébrer.

- Honnêtement, je ne le sais pas encore. disais-je simplement. Rachel doit passer Noël avec ses parents, ce qui fait que je ne la verrais pas le jour même, et Michael, c’est une autre histoire. Il est mon frère, et je veux passer du temps avec lui, mais beaucoup de choses le préoccupe en ce moment, alors je ne sais pas s’il aura le temps de se consacrer à Noël.

Et oui…j’étais seul pour Noël, pour l’instant.

- Je suis le solitaire de Noël pour le moment. Mais, pourquoi cette question ?

J'aime ! Encore et toujours !


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Big Bang Theory 02
Grey's Anatomy 86

Big Bang Theory 01
Grey's Anatomy 87

Elle était parfaite, tout simplement parfaite. En la regardant, je me rendais compte de l’intensité de la chance que j’avais, en vivant cette relation si magique avec Rachel. En la rencontrant, j’avais pu trouver l’amour, qui devait illuminer mon existence. Cette si belle chose que j’attendais, faisait de moi un homme meilleur. J’étais changé par la présence de Rachel, mais ce changement me faisait beaucoup de bien. Contrairement à auparavant, j’étais serein, heureux même. Je pouvais sourire sans me retenir, donner tout mon amour à une femme qui avait changé ma vie, d’une manière si étincelante. En la regardant dans les yeux, je percevais l’espoir, une dose si forte qu’elle me faisait penser à la normalité des sentiments humains, ces choses qui me traversaient désormais, de part en part, sans me quitter. Elle était si belle. En m’aidant à me débarrasser de ces monstres, qui voulaient tant me séparer d’elle, Vincent m’avait rendu ma liberté, et cette chaleur si magnifique à ressentir, qui m’avait tant manqué en Rachel. J’étais libre, et elle m’aidait à le ressentir pleinement. C’était l’amour, le parfait amour, ce que j’attendais depuis le départ.

En observant son regard, j’oubliais ces démons extérieurs, pour ne penser qu’à elle. Ces scientifiques n’avaient plus aucune place dans ma vie, qui n’était réservée qu’à ce que je ressentais en cet instant. Je pouvais oublier, tout oublier, au profit de quelque chose de bien meilleur. J’allais bien…sans aucune objection. Tout prétexte était le bon pour me permettre de sourire, dans cette soirée si magnifique que je vivais. Sourire, sans jamais faiblir, il s’agissait d’un si grand souhait, qui avait bercé toute ma vie, jusqu’à cette réalisation nocturne. Une joie si immense, que je souhaitais ressentir depuis le premier jour où j’avais été enfermé. J’avais tant pleuré, et ces larmes de tristesse m’avaient fait souffrir. Je ne voulais qu’une chose : la revoir. Malheureusement, on m’en avait empêché, me retenant de force dans cette cellule ridicule, et en imposant le sang comme seule torture. Une des pires périodes de ma vie

Passer tout ce temps avec elle, était pour moi un miracle d’une valeur inestimable, quelque chose que j’appréciais vivre avec une réalité déconcertante. C’était magique, un rêve qui n’était pas un rêve, mais la réalité complète. Tout était physique et non un mirage et je pouvais en profiter pleinement à présent, tout le temps qu’il faudrait, et surtout tout le temps que l’on me donnait pour cela. Je voulais une éternité, toute l’éternité possible, si je pouvais en disposer. Jamais je ne pourrais m’en aller…oh non jamais.

Ce moment était si parfait, que jamais je ne pourrais le voir s’achever. Je ne voulais que l’éternité, une étendue temporelle si longue pour des moments éternels, c’était tout ce que je voulais.

- Oublier les mauvais instants est la meilleure chose à faire à présent, tu as raison. Le laisser derrière nous, peut nous permettre de penser à autre chose, comme au bonheur.

Je gardais l’une de ses mains enfermée dans la mienne, avec un sourire et un bonheur que je ne voulais pas quitter.

- Tu n’entendras plus parler de ce malheur, cette semaine non plus. Tout restera sous silence. Plus rien ne nous dérangera, et on restera ensemble, ici et sans se quitter. On ne pensera qu’à nous…juste à nous, qu’en penses-tu ? Tu es d’accord ?

*encore un trou dans une de mes phrases…heureusement, ils ne sont pas nombreux…signe d’une légère fatigue, ce qui n’était probablement pas grand-chose…espoir*

Cette magie que je vivais avec elle, hors de question que je la laisse s’enfuir…

Rachel était l’amour de ma vie.

OMG ! J'adore totalement !!!!

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Aimé Césaire, La Tragédie du roi Christophe, éditions Présence Africaine, 1963.
Yacine Kateb, Le Cadavre encerclé, tragédie, 1956, dans Le Cercle des représailles, Paris, Seuil, 2004, coll.
« Points Seuil ».

Desperate Housewives 9
Dark Angel 32
Criminal Minds 11
How I met your mother 07
Supernatural 40

Aimé Césaire, La Tragédie du roi Christophe, éditions Présence Africaine, 1963.
Yacine Kateb, Le Cadavre encerclé, tragédie, 1956, dans Le Cercle des représailles, Paris, Seuil, 2004, coll.
« Points Seuil ».

"Blind" avec Vincent Castelli

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Comment ne pas être impressionné face à une si magnifique créature ?

Tous les superlatifs pourraient décrire Rexia et être en accord avec ce que Samuel avait pu me dire sur elle. Dans un sens, je pouvais comprendre ce qu’il ressentait, et également pourquoi il m’avait offert ce conseil. La première fois, qu’il m’avait parlé d’elle, il m’avait conseillé, si jamais je la rencontrais, de voir au-delà de ce que je voyais, car la véritable beauté, ce qu’il voyait en Rexia, était à l’intérieur de ce corps. Il se focalisait dessus, et jamais il n’aurait peur d’elle, à ce qu’il avait pu m’avouer

Une si belle chose méritait d‘être connu du reste du monde, à mon opinion, mais ce reste du monde n‘avait pas la même opinion que moi, selon les paroles de Rexia. Sa dernière traversée, parmi une foule, l‘avait blessé, et cela avait du être terrible. Je le voyais dans ses yeux. Samuel l’avait guérie et c’était ce qui l’avait sauvée. Rexia était venue le chercher, dans cette base où il était emprisonné, et cela l’avait sauvé. Un échange de sauvetage entre eux, c’était si impensable quand on y réfléchissait, mais cet échange était plaisant à entendre. Entendre une si bonne chose entre eux me faisait du bien, car je savais que Samuel était entre de bonnes mains.

Rexia était quelqu’un de confiance.

- Honnêtement, je le pense réellement. Vous êtes impressionnante disais-je Je suis désolé pour ce que ces gens ont pu vous faire. Heureusement, cela s’est bien terminé, Dieu soit loué. Vous méritiez d‘être sauvée.

*réellement…*

- C’est vraiment dommage qu’ils ne voient pas cette intelligence que je peux voir. On dit que la beauté peut être à l’intérieur d’un corps, et je pense que ce principe est réel pour vous. Rien que le fait de vous voir m’a bien fait comprendre que j’ai raté certaines choses, très importantes. Il y a encore des choses à apprendre.

*beaucoup dont elle…*

Mon don ? Une création divine ? Je n‘en savais rien.

Mais Rexia le considérait comme tel : un pouvoir de création

- Je ne pensais pas que vous percevrez mon don de cette manière, car je ne l’ai jamais réellement vu comme ça. Il est certes considérer comme un pouvoir de création, et celui de Samuel comme un pouvoir positif, lié à la vie, mais ne dénigrez pas les vôtres. Vous avez des pouvoirs de feu, mais vous n’êtes pas la seule, puisque Samuel en également un, mais le voyez-vous comme quelqu’un de destructeur pour autant ? Il n’est pas du tout comme ça, et je pense que vous non plus. Tant que vous vous servez de votre pouvoir pour une bonne cause, il n’y a rien de destructeur dans le feu. Le feu donne des choses biens quand la personne qui s’en sert fait des choses biens à son tour. Il s‘agit de ce que je pense.

J'aime beaucoup ce RP aussi !


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*impossible…c’était impossible…*

Aussi étonnant que cela pouvait paraître, ma présence avait eu un effet étrange sur la personnalité de James. Il était passé de la bête noire de mon esprit à quelque chose de plus doux, de plus supportable. Il voulait même vous protéger, vous vous rendez compte ? Ce type était devenu doux comme un agneau…généreux même, et cela me perturbait. Passer de rien à tout était quelque chose que je détestais, car ce genre de revirement de situation me perturbait toujours. Il me laissait sans voix.

James était pourtant responsable de ce que j’étais devenu, et même des conséquences que cela avait pu avoir sur ma vie. J’étais constamment en danger, que ce soit à cause des scientifiques qui me poursuivaient, ou bien de mon nouveau pouvoir qui agressait mon cerveau, le faisant saigner, et plonger dans le sommeil. C’était terrible, trop terrible, mais je n’avais plus le choix. Ma vie était devenue ainsi désormais, et je n’avais plus aucun choix à adopter…plus aucun…

Le discours qu‘il pouvait adopter, me perdait. Je n‘en pouvais plus, c‘était très compliqué. James était bon, devant moi, et ce n‘était pas un rêve. Étrange réalité tout de même, n‘est-ce pas ? Je pensais que James ne pourrait jamais atteindre un stage de gentillesse comme celui-ci, mais c’était le cas. Il ne me faisait pas de mal…il me parlait, normalement, comme tout être humain normal. Ceci me faisait penser à un rêve.

Pourtant, tout était vrai…

- Merci… disais-je simplement.

J’étais perdu.

- Vous avez raison en disant que j’ai besoin de protection, mais je n’ai aucune autre manière de faire cela, à part en fuyant, sans cesse. Je suis fatigué de courir, je n’en peux plus. Vous êtes déterminé je le vois, mais si vous ne savez pas quoi faire, cela ne servira à rien.

*et c’est vrai…*

- Je suis perdu dans l’ignorance, et le fait d’être aidé par quelqu’un qui se trouve également dans l’ignorance, n’a rien d’une aide, rien du tout… Préservez votre vie, et restez en dehors de cette histoire. Je sais ce dont ces types peuvent être capables, alors évitez-les. Laissez-moi supporter la charge de mes ennuis.

J’observais les alentours, car je sentais un regard sur moi, quelqu’un qui pouvait me surveiller, et cela me dérangeait.

Ils étaient peut-être là…

- Oh non. Il faut que je m’en aille. Je les sens. Ils doivent être là, non loin de nous. Il faut que je cours, sinon ils vous chercheront aussi…et ce n’est pas une bonne idée.

Je le regardais une dernière fois avant de dire ceci :

- Je vous recontacterai ultérieurement , pour que l’on puisse de nouveau se rencontrer et ainsi terminer cette discussion. Au revoir James, ou plutôt devrais-je dire à bientôt.

Je courrais, je m’enfuyais…en quittant brusquement cet homme qui m’avait torturé, mais qui avait changé.

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La réalité était malheureusement la suivante : j‘allais probablement passer ce Noël seul, surtout avec les occupations actuelles de mon frère, entre son véritable travail, et sa vocation…cette chasse. Cette fête était un aspect réel du bonheur, et le passer seul n‘était pas une chose qui me plaisait. Mais, ces mauvaises apparences des habitudes quotidiennes me rattrapaient toujours. Quand je voulais ne pas être seul, je restais seul… Cette solitude, souvent mienne, m’énervait, mais je ne pouvais parfois rien faire pour y remédier. J’étais un peu, en quelque sorte, pétrifié dans une immuabilité que je ne comprenais pas, et que je ne comprendrais jamais. Un solitaire de Noël était une chose bien triste.

Mais une proposition vint un peu plus tard d’Ariel. Elle me proposer de passer ce Noël avec une autre solitaire de Noël, et elle parlait d’elle. Pour tout avouer, je ne m’y attendais vraiment pas. Je ne pensais pas qu’elle me le demanderait, et même qu’elle pourrait y pense, mais c’était pourtant vrai.

- Il est vrai que le fait de voir un solitaire de Noël est triste, mais c’est souvent ce qui m’arrive, sans que je ne comprenne pourquoi…mais à force j’ai préféré ne plus m’attarder sur les questions. Mais, il faut l’avouer, que ta proposition m’a plus que surpris, là je ne m’y attendais pas du tout.

Il était vrai que la surprise était plus que complète.

- Mais pourquoi ne voudrais-je pas de toi ? S’il y a bien une personne qui m’a sorti de ma tourmente récente, c’est bien toi, et puis je trouve effectivement que l’on a atteint le stade du tutoiement. Ce serait un plaisir si je pouvais passer cet événement avec toi, enfin du moins si c‘est possible bien entendu. disais-je avec le sourire.

J’observais Ariel aller et venir, jusqu’au moment où elle s’arrêtait devant une bibliothèque, qui renfermait certains livres très utiles pour mes cours, et d’autres, à utilité plus douteuse. Ces livres-là pouvaient être des romans, ou des bandes dessinées, comme des livres d’illuminés traitant du surnaturel. Certains étaient sur la lycanthropie, car il s‘agissait en même temps de ce que j‘étais. C‘était un peu ma nouvelle nature, alors je devais me renseigner, bien qu‘aucun cliché ne pouvait me caractériser. Contrairement à ces clichés commun, montrant la cruauté de ces loups-garous, je n‘étais qu’un être pacifiste, quelqu’un qui contrôlait ses instincts dans le but de retenir tout écart. Un instinct animal en sommeil était préférable, pour éviter que je commette quelque chose, que je pourrais regretter. Je n’avais pas envie que cela puisse mal se terminer, et c’était pour cela que je travaillais dur. Maitriser une conscience n’était guère un travail d’amateur. Cela nécessitait une maitrise de soi exemplaire, et il s’agissait de ce que je tentais d’obtenir, à force de m‘entrainer, méditer, et d‘acquérir des connaissances sur ce que j‘étais devenu. C‘était un peu une sorte d‘étape obligée, mais c‘était préférable d‘agir ainsi.

Ariel lisait l’un des livres concernant la lycanthropie, et tombait sur un cliché d’horreur, qui la fit refermer l’ouvrage, brusquement, en disant que ceci ne me représentait pas. C’était vrai, en même temps, mais je ne pouvais rien y faire. Ceux qui écrivaient ces livres n’avaient pas forcément une étendue imaginative suffisante pour se mettre en tête, que des personnes comme moi pourraient exister, rester pacifique, et ne tuer personne.

Ils ne pouvaient pas le savoir…

- Ce ne sont que des clichés malheureusement. Ils ne pouvaient pas deviner que quelqu’un pourrait parvenir à se contrôler, et à ne pas respecter leurs livres. Il n’y a pas que de la cruauté là-dessous, et ils devraient le comprendre à la longue. Mais bon, ces livres ne sont-là qu‘à titre de « renseignement » sur ce que je suis, même si je ne suis pas dans ce livre à proprement parler. 

*ce qui est vrai, mais ça fait plaisir d’embêter ces auteurs avec des cas étranges*

- Mais il n’est pas nécessaire de continuer à y penser…ce n’est pas très joyeux, et puis je ne suis pas comme ça. Je suis un pacifiste, en quelque sorte. Je préfère mieux dire cela

Je gardais le sourire. C’était si bon.

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Ce pouvoir, cette guérison…je pouvais sauver le monde, des vies en danger qui pourraient malheureusement se terminer, mais il y avait à priori une contrepartie, que je commençais à comprendre pendant cette soirée. J’avais beaucoup utilisé mon pouvoir, même à étendue mondiale, et ceci commençait sérieusement à me faire du mal. Il m’attaquait, de l’intérieur, en m’affaiblissant sérieusement, et c’était pour cette raison que j’avais perdu connaissance, et que je me trouvais dans cet état, encore une fois enfermé dans ce noir que je ne supportais plus. Je ne parvenais pas encore à me réveiller, à ouvrir les yeux, et dire que j’allais bien. Cela m’embêtait sérieusement, car j’entendais toute l’inquiétude qu’Arthur avait pour moi. Entendre cette douleur et ne rien pouvoir faire pour l’atténuer, était quelque chose de complètement opposé à mes principes. J’étais censé l’aider, l’empêcher de pleurer ou bien même de souffrir…mais j’en étais incapable. Je n’étais qu’un être vulnérable en fin de compte, et en aucun cas un être extraordinaire. Je n’avais aucun mérite, et j’avais tort.

Tous ces bruits, autour de moi, je ne comprenais pas leur signification. Je savais qu’ils existaient, mais je ne savais pas pourquoi ils étaient là, le but qu’il y avait derrière tout cela. Je pourrais très bien souffrir, sans comprendre quelle en était la raison…et c’était bien le pire.

Je sentais mon corps décollé, porté par quelque chose, une force que je n’arrivais pas à définir les yeux fermés. J’étais perdu. Cette sensation ne dura qu’un temps, car j’étais, un peu plus tard, poussé de l’extrémité de ce que je pensais décrire comme un museau. Rexia était-elle revenue ? Était-elle revenue pour moi ? Je ne pouvais que le supposer, malheureusement, sans dire que tout ceci était la stricte vérité. Seule une ouverture de mes yeux pourrait être la garantie d’une exacte vérité, mais je ne pouvais pas encore le faire. J’étais encore trop faible, même si je ne mourrais pas, pas encore, mais ma volonté était toujours présente. J’étais toujours capable d’espérer, et jamais je ne perdrai espoir. Je serai toujours capable de me battre. Je le ferai toujours.

Rexia tentait de me réveiller et je l’entendais me parler…mais comment lui répondre…comment me réveiller…alors que je le souhaitais tellement !

*Laissez-moi me réveiller ! J’ai besoin de parler !*

Mais aucune réponse.

*Je veux me réveiller ! J’en ai assez de rester comme ça ! Cette obscurité me fait peur…c’est pire que la mort ! Aidez-moi !*

Toujours rien…

Ma conscience était enfermée dans une sorte de procédure de veille, et qu’elle ne souhaitait pas en sortir, pour me permettre de me réveiller.

J’avais guéri Rexia, parce que je n’aurais pas supporté le fait de la perdre mais, en échange, j’étais en train de me perdre dans toute cette histoire. J’étais en train de subir un mal, que je ne comprenais pas. Mon pouvoir connaissait des dysfonctionnements, c’était évident, et je ne savais pas encore comment y remédier. Cette étendue mondiale, que j’avais pu donner à cette lumière de guérison, m’avait affaibli et me mettait en danger. Ces pertes de connaissance ne sont pas anodines. Elles étaient dangereuses. Je ne mourrais pas…mais c’était tout comme. Cette faiblesse, je la haïssais…je n’en pouvais plus. Je voulais que tout puisse cesser, pouvoir reprendre connaissance et ainsi montrer que j’allais bien.

Malheureusement, j’en étais incapable.

*j’ai besoin de toi, je t’en supplie…*

Je ressentais la chaleur d’une aile, celle de Rexia, qui m’apportait un peu de réconfort dans mon cœur. À l’intérieur de moi, j’étais bien, mais je ne parvenais toujours pas à me réveiller. Cette contradiction m’énervait.

Et les heures passaient.

À la longue, ce noir commençait à faiblir, à s’éloigner, et peut-être…enfin me laisser tranquille. Je recommençais à retrouver le chemin de la lumière, et peut-être enfin pouvoir parler à ces deux importances de ma vie : Rexia et Arthur. Si j’y parvenais, c’était parce que je connaissais à ouvrir les yeux. Je me rendais compte de mon état. J’étais vraiment trop faible…mais mon espoir commençait à renaître. Je pouvais encore être sauvé, surtout si je commençais à reprendre connaissance.

Arthur fut le premier à le remarquer. Il était à côté de moi.

- Papa, tu te réveilles ? Tu es là ?

Je bougeais légèrement, pour tenter de poser mes yeux sur le visage d’Arthur, mais j’avais encore beaucoup de mal…

- Chut, chut…ne bouge pas. Tu es encore faible…alors ne prend pas de risque.

- D’accord…

Je levais les yeux pour tenter d’observer Rexia…je voulais m’excuser…

- Pardonne-moi…si jamais je n’avais rien fait, et que je t’avais perdue, je n’aurais pas pu le supporter.

- Mais tu as trop utilisé tes pouvoirs en échange…cela t’as épuisé. dit Arthur en se rapprochant de moi

- Je sais…mais je ne pouvais pas les laisser faire. Si ce pouvoir me permet de sauver des vies, je dois le faire…

C’était un peu comme une évidence, même si cela avait l’air de me faire énormément de mal.

Ce dysfonctionnement me faisait peur.

- Je suis désolé de vous avoir fait peur…que ce soit à toi Rexia, ou même à toi Arthur. Je ne pensais pas que tout ceci me ferait autant de mal…je ne le savais pas…

Et c’était vrai…

J’étais malheureusement au courant de rien, et j’avais du subir cette vague de peur et de douleur sans prévenir. J’avais du également la faire subir à Arthur et à Rexia, qui ne méritaient pas de s’inquiéter autant que cela…

Bonjour,
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