Copier / Coller

♠ Hawthorne

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Charmed 24

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Charmed 22

Plus le temps passait, plus j’avais peur.

Sam avait disparu depuis déjà trop longtemps, et mon pouvoir demeurait insuffisant pour le retrouver. J’avais beau essayer de capter quoi que ce soit, une vision ou bien une sensation, mais aucune nouvelle de Sam n’atterrissait dans mon esprit. C’était comme s’il demeurait introuvable, et qu’il avait disparu de la surface de la terre. Pourtant je ne parvenais pas à y croire. Sam ne pouvait pas être mort…c’était impossible.

Il fallait que le retrouve…

Pour cela j‘avais besoin d‘aide, car j‘avais le sentiment que mon pouvoir me lâchait. Rien ne fonctionnait en l‘absence de Sam. Il était un peu comme mon bouton marche/arrêt, et sans lui j‘étais perdu. Elena devait m‘aider. Il fallait qu‘elle puisse m‘aider. Je n‘en pouvais plus.

- Comment ne pas être inquiet alors que mon meilleur ami a peut-être de graves ennuis ? J’ai beau tenter de rester serein, et tout faire afin de pouvoir faire fonctionner correctement mon pouvoir, mais rien n’y fait. Je n’arrive à rien, et cela m’énerve. Des scientifiques veulent le capturer, et ils ont des intentions plutôt sombres à son égard, et cela me fait peur. Ils peuvent lui faire subir n’importe quoi, le torturer, ou pire encore, et je n’ai pas envie de le voir en train de vivre le pire, encore une fois. J’ai besoin de savoir qu’il va bien, et que ces scientifiques ne peuvent plus lui faire du mal. Il doit être sauver.

J’étais limite à craquer, et je n’en pouvais plus.

J’avais déjà fait valser ces verres, et j’avais envie de tout envoyer balader, de frapper des types, en gros de plonger dans une sphère très dangereuse.

Je voulais juste revoir mon ami et savoir qu’il allait bien ! J’avais besoin de lui, car là j’étais à la limite du pire…

- J’ai besoin d’aide Elena. disais-je en étant en larmes Je suis en train de perdre pied. Je n’en peux plus. Sans lui, je ne sais plus où j’en suis. Samuel est un peu celui qui me maintient en vie, et qui m’empêche de craquer.

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Skins 84
Charmed 18

Je voulais m’enfuir à présent.

Cette conversation me gênait, et elle n’avait pour but que de me mettre en colère, pour faire ressortir cette espèce d’ordure que j’étais au fond de moi. À la différence de Max Hawkins, j’assumais le fait d’être cette ordure, car je savais ce que j’étais. Je savais que je n’étais pas un saint, ni un ange, et que j’étais pas le plus gentil de la Terre, mais le fait qu’il ose se servir de sa famille comme d’une raison pour que je compatisse à sa folie, ressemble à un immense n’importe quoi. Mais je le détestais, comme jamais…

- Écoute, ces insultes je les sors à tous ceux qui me gonflent, alors elles ne sont pas particulièrement redirigées vers toi, alors tu vas arrêter de nous péter une durite, car cela commence sérieusement à tirer ma colère vers le haut, et à me saouler comme personne ! En plus je suis resté soft, car j’aurais pu faire bien pire. Je peux tomber dans la vulgarité, dans la bagarre, ou bien pire encore, alors sache que tu as quand même un minimum de chance. Tu as déjà un minimum de lucidité en disant que tu n’es pas Dieu, mais tu n’en as pas en disant que tu es proche de lui, uniquement avec le pouvoir que tu possèdes. Personne n’est proche de lui. Toutes les personnes osant dire cela se voilent la face, et tu en fais partie selon moi, une grosse partie même ! Ne te considère pas comme le plus fort car tu as tort. Il y a bien une chose qui se vérifie dans nos vies, c’est que le plus fort est toujours emporté par quelqu’un de plus fort que lui. La surpuissance est un principe infondé, prends-en conscience. Il serait temps.

Cette espèce de fumier me poussait à bout, j’en avais marre.

- Je sais également que tu es protégé par le gouvernement américain, et aussi par le président par la même occasion, mais tu ne seras pas un être intouchable. Il y a toujours le moyen de changer les êtres intouchables. Je te signale espèce de machin-truc que ce n’est pas parce que tu as des problèmes que tu contamineras tes filles ainsi que ton petit-fils. Arrête ta paranoïa à force cela en devient lassant…

Je savais qu’il cachait de l’électricité, et c’était pour moi la preuve que ce type était devenu quelqu’un d’autre.

- Mais considères-tu mon langage comme étant du javanais ou bien un quelconque dialecte mort ? J’ai refusé la proposition du président simplement parce que je ne voulais pas devenir l’un de ses pantins ! J’aurais pu changer ton caractère intouchable en étant là-bas, mais je n’aurais pas apprécié le fait de me trouver là-bas, alors que je déteste le gouvernement ! Je ne pourrais pas me trouver là-bas et faire mine d’aider le gouvernement, alors que cela ne me plait pas ! Sache que je ne serais jamais comme toi. Je suis une ordure, certes, mais contrairement à toi j’assume ce que je suis. Je sais que je suis un pourri, que je peux me comporter comme le pire des enfoirés, mais moi au moins je sais qui je suis à la longue. Je sais que je suis horrible, et au moins je sais ce que je vaux…

Max lançait alors de l’électricité contre moi, que j’évitais d’un mouvement de tête, digne d’un réflexe.

- Contrairement à toi, je ne me suis pas attaqué de manière physique à mon interlocuteur ! Tu as osé utiliser de l’électricité contre moi et moi ai-je osé faire quelque chose contre toi, comme te tirer dessus, ou bien frapper les parties essentielles de l’organisme humain ? Je n’ai rien fait de cela. Toi tu as franchi la limite et je sais que c’est trop tard. Tu ne peux plus être sauvé, et je ne ferais jamais l’effort d’essayer, ça je peux te l’assurer.

*espèce de…truc sans nom que je ne trouvais pas…*

- Là, je vais me barrer et essayer de t‘oublier. Retourne à tes occupations, et moi je retourne aux miennes ! Lâche-moi ! Laisse-moi tranquille ! C’est fini ! Basta !

Et là je me barrais…

polluage de copier/coller le retour... pardon *yeux de moue...*

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Redevenir normal, et savoir que j’étais de nouveau doté de deux bras et deux jambes, pour une autre utilisation que celle d’un animal, me soulageait, car je n’avais plus besoin d’avoir peur. Je savais garder le contrôle sur moi-même, un maximum, mais une peur me dominait toutes les nuits, une peur qui m’amenait à penser que je pourrais perdre le contrôle, et commettre l’irréparable. En gros, j’avais peur d’échouer, et de perdre pied de nouveau. Je considérais ce contrôle, que je pouvais exercer sur le loup, comme une chance, une sorte de privilège dont je profitais.

Mon bras ne me faisait plus souffrir. La guérison devait désormais être complète, pour me permettre de retrouver l’intégralité de mes moyens. J’étais complètement humain, et je ne souffrais pas. Mais que demander de plus ? Rien du tout…

Ariel avait alors, pour seule question, celle de mon bras. Elle me demandait si j‘allais mieux. Cette question me fit sourire, car ce fut la première phrase normale que je pouvais entendre dans un discours. Enfin…

- Mon bras va mieux, et c’est uniquement grâce à toi. Merci de m’avoir guéri, sincèrement.

Il était vrai que je lui devais ma guérison. Grâce à elle, je me sentais mieux, et ceci me soulageait réellement. Si jamais Ariel ne m’avait guéri, mon état aurait pu être bien pire. Déjà, je ne serais probablement pas rentré chez moi avant la métamorphose inverse, ce qui aurait été regrettable, surtout lors de l’affichage des titres du lendemain. Imaginez un peu un professeur loup-garou, retrouvé blessé, en pleine rue, et sans aucun vêtement pour le couvrir. Cela aurait été un peu…euh…spécial comme situation. Heureusement pour moi, avec toutes les précautions que j’avais pu prendre, une situation comme celle-ci ne m’était jamais arrivé. Encore heureux d’ailleurs…

Ariel s'avançait vers un cadre et le prit dans ses mains. Elle l’observait pendant un moment afin de le reposer et se tourner vers moi. Elle avait vu ces photos qui ne signifiaient rien pour moi.

- Je suppose qu’il s’agit de ma famille. Je dis cela, car ces photos ne sont là que pour me rappeler que j’ai une famille. Seules les photos de Michael, mon frère, et celle de Rachel, celle que j’aime, veulent dire quelque chose pour moi. Les autres photos, qui sont non loin de celles-ci, sont des photos que Michael m’a donné, celles de mes véritables parents, mais je ne parviens pas réellement à ancrer cela dans ma tête. Je sais qui ils sont…mais je n’arrive pas encore à y croire. J‘ai découvert récemment que j‘avais une famille qui n‘était pas du tout celle que j‘avais au départ. J‘arrive à accepter mon frère, parce qu‘il est là, avec moi, mais comment pourrais-je accepter des parents, que je ne peux même pas voir ?

J’arrêtais alors mon discours brusquement, parce que je savais que je m’embrouillais, et que je m’entêtais pour une cause inutile.

- Pardon, je n’aurais pas du m’étendre sur un discours tel que celui-ci. Ce n’était pas utile…

**Aaron Thomas Webber se pinça subitement le bras. Il n’arrivait réellement pas à croire que l’actrice de renommée américaine était en face de lui, en train de siroter un cocktail. Pourtant, le rouquin connaissait beaucoup de truc à son sujet et il savait très bien combien elle pouvait être maniaque des fêtes et de l’alcool, ce qui le surprit lorsqu’elle ne commanda qu’un pina colada sans la moindre goute d’alcool. Le rouquin n’allait pas ajouter de commentaire sur le jeu, en tous cas, pas en ce moment, il avait tellement de chose à demander à la belle noire, mais pour le moment, il allait profiter de chaque seconde en sa compagnie. Le jeune infirmier avait lut récemment dans un magasine qu’elle avait été fauchée par un camion semi-remorque, ce qui n’avait pas du être une partie de plaisir, malgré que la mort ne l’était jamais pour personne, même à ceux qui décidait de se la provoquer. Webber prit une rapide gorgée de son verre pour ensuite prendre le papier et le crayon que le barman lui tandis. Il le glissa sur le comptoir et attendit une signature de son idole. La jeune femme lui répondit avec un sourire, ce qui lui fit grandement plaisir. Elle lui demanda son nom, donc sur un élan d’enthousiasme, il dit.**

Oh, mais oui, moi c’est Aaron ! Aaron Webber, Aaron Thomas Webber ! Pardonnez-moi, c’est l’excitation de vous rencontrer réellement qui me fait trop parler. J’espère que je ne vous effraie pas trop ! Mais sachez que je vais plastifier votre signature et l’insérer dans un livre que j’ai moi-même confectionner avec de vieux articles de journaux et du ruban de paille que j’ai été acheté à rabais dans une boutique du coin ! Je vous conseille vraiment d’aller là-bas, Au bout du monde, c’est le nom, ils vendent des items vraiment parfait pour le bricolage !

**Dit l’homme avec un immense sourire.**

Mais je ne crois pas que vous êtes le genre de femme à faire cela, n’est-ce pas ?

**Le jeune rouquin afficha un grand sourire. Il hocha la tête en espérant ne pas avoir trop effrayer la pauvre actrice. Il ne voulait pas qu’elle le fuit au contraire. Le rouquin baissa la tête et but une longue gorgée de son verre, en attendant une réponse de la part de la belle noire. Il jeta quelques brefs regard, sa bouche sur la paille.**

Run baby Run

Que faire lorsque le temps nous permet de tout faire justement ? Holly se le demandait bien ; Leslee passait la matinée toute entière à la garderie, lieu qu’elle avait assez rapidement adoptée depuis le retour au boulot de sa maman adoptive. Holly avait donc l’avant-midi au grand complet de libre et…absolument rien à faire. La caféinomane aira un moment dans son appartement, à la recherche d’occupation pour finalement effectuer quelques tâches ménagères qui la découragea brièvement, pour tout l’or du monde Holly aurait largement préféré se trouver au bar à travailler, à insulter des clients mal polies et à lancer des cacahuètes aux alcooliques qui adoraient lui taper les fesses alors qu’elle passait prêt de leur table… seulement elle devait patienter au lendemain pour s’amuser un peu tout en gagnant son salaire d’associé. Hé merde ! Soupira finalement la rouquine en replaçant un coussin sur son canapé dans les teintes de beiges. Franchement elle aurait jamais crue s’ennuyer de la petite à un tel point, dire qu’auparavant elle passait journée étendue sur le canapé à regarder ce qui passait au petit écran tout en buvant un onctueux cappuccino ou bien un simple café bien corsé… oui il fallait se l’avouer, ses habitudes de vies avaient terriblement changés, et bien que la belle rousse s’en plaignait par moment, elle réalisait maintenant qu’en fait elle adorait sa nouvelle vie de mère monoparental. Découragée par le désert qui trainait sa vie depuis son réveil, Westley enfila un blouson de cuir, modèle qu’elle avait trouvé en solde peu de temps auparavant, pour ensuite se diriger vers la porte de son minuscule chez soi et refermer derrière elle.

Évidemment elle n’avait aucune idée d’où le temps la mènerait, seulement elle savait qu’elle préférait vaguer dans les ruelles animées plutôt que de rester dans son sombre et triste appartement à se morfondre. Alors qu’elle marchait, quelque chose vint la heurter. Quoi exactement ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Intriguée elle se retourna légèrement, regardant par-dessus son épaule pour s’apercevoir que quelque chose clochait. Hey ! S’écria finalement la rouquine tout en fronçant les sourcils alors qu’un homme filait à toute allure dans le sens inverse. Incertaine Westley fourra ses deux mains dans ses poches, à la recherche de son porte-monnaie, item qu’elle portait partout où elle allait. Comme elle s’en était doutée, il n’y était plus. Seul des grains de tissu s’y trouvaient, accompagnés d’un sous noir. Ébêtée, la jeune femme pris à son tour ses jambes à son cou pour retrouver le petit comique qui venait de lui voler toutes ses affaires. Évidemment il avait déjà pris la fuite, simplement Mai connaissait pratiquement toutes les ruelles de Skyline comme le fond de sa poche ( non pas celle de son blouson vide… ) Certaine d’arriver à le coincer sur la prochaine rue, Holly se dépêcha, courant à vive allure parmi les passants qui se retournaient pour jeter un coup d’œil curieux sur ses activités. Comme prévu elle remarqua par une fente entre deux immeubles d’appartements, l’homme qui l’avait cambriolé quelques secondes auparavant.

Rageusement, alors qu’une panoplie de personnes se trouvait sur le chemin, Holly se donna un élan, plongeant directement sur le type au capuchon, le projetant du fait sur la chaussé bondée. Va t’faire foutre ! S’écria à vive voix la rousse tout en frappant de toutes ses forces, son poing contre le nez retroussé du pauvre type étendu.Visiblement il n'avait pas arnaqué la bonne personne car ça aussi il fallait l’avouer; Holly Mai Westley avait un grave problème caractériel…

Tous les mauvais souvenirs atterrissaient dans mon esprit, et ceci me faisait grièvement souffrir, au point d’en verser d’immenses larmes, des larmes auxquelles je ne m’attendais pas. Tellement fortes, j’étais incapable de les contrôler. Elles ne pouvaient que tomber, et me faire du mal.

Je repensais à mon passé, à ces choses que j’avais perdues, mais aussi à la chasse dont j’étais l’unique victime. Cette dernière horreur fournissait un obstacle à mon bonheur, car je ne pouvais pas rester constamment avec celle que j’aimais, à savoir Rachel. J’avais une chance d’être heureux, de sourire, d’être enfin enfermé dans des souvenirs positifs, qui n’avaient rien à voir avec la mort, des larmes, ou des cœurs brisés. J’étais amoureux, mais la fuite subsistait toujours. Je devais partir, et fuir ces scientifiques, mais la contrepartie était justement ce qui me dérangeait. Il fallait courir…courir, et je n’allais pas rester avec elle.

Au fond, je me demandais si le destin n’avait pas une dent contre moi, quelque chose qui m’obligeait à sacrifier mon sourire au profit d’une souffrance qui ne m’apportait rien du tout. Je n’en pouvais plus, mais le destin s’en fichait pas mal…j’en avais conscience à force. Je ne fis que pleurer alors que Rachel dormait toujours.

À un moment donné, je la vis bouger, peu à peu, comme si elle cherchait ma main. En fin de compte, elle la prit quelques instants plus tard. Dans un sens, ce geste me soulageait, mais la sensation n’était pas suffisante pour arrêter ma tristesse. Cet état ne faisait qu’empirer, de minutes en minutes, jusqu’au moment où Rachel se réveilla, et qu’elle vit mon émotivité extrême. Elle serra davantage ma main dans la sienne, et ce geste me faisait comprendre qu’elle était là.

- Pardon. disais-je en tentant d’essuyer des larmes qui tombaient toujours. Je suis désolé de t’avoir réveillée alors que tu dormais.

Je voyais des larmes qui commençaient à tomber de ses yeux, et je commençais à me rendre responsable de ce qui se passait. Je tentais de les essuyer avec l’extrémité de mes doigts.

- Pardon, je suis désolé, ne pleure pas par ma faute, je t’en supplie…

J’en avais assez de craquer…mais aussi de fuir. La longueur de ses problèmes me faisait souffrir, et pleurer, alors que d’habitude je parvenais à me retenir. Mais là, cela me faisait beaucoup de mal.

- J’en ai assez de fuir, de courir, de me cacher…alors que j’ai enfin trouvé une raison pour être heureux, à savoir toi. Je sais qu’il n’y a pas le choix, et c’est bien cela qui me fait mal. Je t’aime…je ne veux pas partir…

BAM HeadShot!

Le jet d’eau chaude qui parcourait tout son corps, lui procurait un sentiment de bien-être profond après une longue balade sous la pluie glaciale. Le faucheur avait passé la journée entière au volant de sa moto, préférant combattre l’orage plutôt que de rester étendu sur son canapé deux places, à fixer l’horizon encore une fois. Oui, sur le coup l’idée fut bonne pour l’homme aux tempes grisonnantes, seulement après avoir parcourus une centaine de kilomètre il lui fallut revenir et c’est là que son idée lui parut moins brillante. Trempé jusqu’aux os, Jared s’était dépêché de retourner au bercail, conduisant bien au-delà de la vitesse permise sur les routes de Skyline, se contre foutant de ce qui pouvait lui arriver si jamais il se faisait prendre, serra enfin sa moto noire jais dans le petit garage annexe à son appartement, puis entra dans un claquement de vent pour se dénudé à la salle de bain. Sur le coup, un frisson réconfortant l’envahi ; l’eau bouillante contre sa peau glaciale se mélangea, créant enfin un confort absolu à l’homme faucheur qui s’apprêtait à attraper la barre de savon, mais dû malheureusement s’interrompre dans son mouvement. Quoi encore !? Tonna l’homme en refermant les deux robinets, stoppant brusquement son confort autant physique que mental. Impatient Red mis un pied devant l’autre, attrapant une serviette aux teintes chaudes pour ensuite se l’enfiler à la taille, la tenant à l’extrémité alors qu’il passait par-dessus les vêtements qu’il venait à peine de retirer. Manquant de prêt de tomber dans une chute brutale, l’homme s’appuya contre sa table base pour enfin mettre la main sur son Paget qui n’avait toujours pas cessé de sonner. Étrange… Murmura alors Red, remarquant que son bidule n’était pas sous la fonction de vibreur, comme à son habitude…il devait avoir pesé accidentellement sur une option différente alors qu’il parcourait les rues désertes de Skyline sous la pluie, tant pis. L’on pouvait lire Boston ainsi qu’une adresse, illuminant sur l’écran foncé du petit appareil que tous faucheurs ne pouvaient se passer ; Et puis merde pour l’hygiène! Se dit le brunet tout en appuyant sur le bouton central de son paget, signalant donc qu’il prenait cette tournée ; J’espère que ça vaut la peine… franchement ! Dit-il alors qu’il se dirigeait vers sa chambre où il pigea dans le tas de linge probablement salle qui trainait sur son plancher tout aussi…poussiéreux. Actionnant la quatrième vitesse, le faucheur enfila un jeans délavé, un t-shirt sombre affichant un logo de band vieux comme le monde ainsi que ses bas troués qu’il cacha de ses souliers de cuir. Une fois fin prêt, Jared Zachary s’approcha de l’entrée, agrippa son fidèle manteau de cuir puis disparu dans les rues toujours aussi vide du monde des morts. Une fois le fameux tunnel blanc emprunté, le beau et grand Lee se retrouva non loin de l’adresse qui était mentionné, quelques minutes plutôt, sur son téléavertisseur noir.

Hm pas mal. Songea évasivement le trentenaire tout en pénétrant machinalement dans la demeure en question, faisant face à face avec un homme armé. Premièrement surpris, Jared s’arrêta net, oubliant qu’il ne courrait aucun danger en tant que visiteur sur cette merveilleuse planète; un frisson l’envahit de nouveau, celui-là beaucoup moins réconfortant; Jared venait de passer de la pluie glaciale à une douche bouillante pour finalement atterrir dans un État où le froid était à l’honneur… la grippe finirait par se pointer, ça c’était sûr et certain!
Enfin le faucheur remarqua la raison de sa présence. Une jeune femme, inerte jonchait le sol de sa salle de séjour, baignant dans une mare de sang fraîchement écoulé de sa tête trouée d’une balle.
Wouh… Hard. Se contenta de dire le trentenaire, s’approchant de la dépouille, à la recherche de l’esprit qui devrait malgré tout le suivre jusqu’au ‘’merveilleux’’ monde des morts.

Toc toc y'a quelqu'un ?! S'exclama-t-il, tapant deux petits coups contre le crâne de la victime ensanglantée.

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Que de RPG !!!!!!!!!!!!!!!
Vous me donnez trop de lecture là ! Vous êtes trop prolifiques !!!
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