À côté de la souffrance, que je pouvais parfois ressentir avec ces migraines, qui pouvaient frapper à tout moment, celle de l’âme était bien plus horrible, et donc très compliquée à supporter. Je voudrais tellement pouvoir y mettre fin, arrêter les assauts de la terrible madame Destinée, mais elle n’avait pas envie d’entendre mes volontés, et surtout de les respecter. La vie était si compliquée parfois, que l’on pouvait s’y perdre.
Mes deux bras serraient le corps de celle que j’aimais, et cela me relaxait. Je parvenais à calmer cet éventuel stress qui pourrait faire trembler ma main car, depuis cet instant, je ne pensais qu’à une seule chose, et c’était elle. J’oubliais mes problèmes en étant avec Rachel car je ne pensais qu’à son bonheur, la rendre heureuse car je tenais à elle.
Ce que je ressentais pour elle, était le plus fort des sentiments d’un esprit. Il s’agissait de l’amour, le plus sincère d’entre eux. Voilà une vision du coup de foudre, le moment où une âme avait conscience du fait qu’elle avait trouvé la personne qui était faite pour elle. Ce jour-là, où ce coup de foudre m’avait frappé, tout était devenu clair dans mon esprit. J’avais compris que cette fille, même si à l’époque je ne la connaissais qu’à peine, était celle que j’attendais. Elle était cette personne qui allait ranimer mon humanité, et je n’avais pas tort, car Rachel avait eu cet effet sur moi, et même bien plus encore que cela. Sa présence, rien qu’elle, m’avait transformé en quelqu’un de meilleur, de plus humain. Je ne cachais pas mes émotions quand je me trouvais avec elle, et je me préférais largement ainsi. Je vivais mieux ma vie quand je devenais humain.
La preuve simple, que le bonheur de ma bien-aimée était bien plus important que n’importe quelle autre chose, était ce sourire, que je pouvais récupérer lorsque Rachel retrouvais également le sien. Cet échange de bonheur était la plus bénéfique des issues pour moi. Grâce à elle, je pouvais penser à quelque chose de bon, quelque chose qui amenait de la douceur dans nos vies, une tranquillité bien nécessaire parfois, si ce n’était peut-être même souvent d’ailleurs. Ce cadeau, je ne l’obtenais qu’avec elle, et seulement avec elle. Voilà une autre preuve que Rachel était unique à mes yeux.
Cette douceur m’aidait. Depuis quelques minutes, je ne tremblais plus. Rachel m’avait guéri. Elle m’avait réellement guéri. C’était incroyable mais pourtant réel. L’amour était le plus puissant remède pour mon âme.
- Je ne pensais vraiment pas pouvoir vivre un changement aussi beau que celui que tu as pu procuré sur mon âme. Mais cela me fait beaucoup de bien, le plus inestimable des biens même. Je me sens meilleur en ta présence. Ce changement, je le dois uniquement à ta présence.
Il s’agissait de la plus puissante des vérités. Je croyais réellement en ce que je disais, car c’était vraiment ce que je ressentais. Rachel me procurait tout ceci, et jamais je ne pourrais oublier cela, jamais.
- Honnêtement, si madame destinée avait un visage et si on pouvait lui parler de nos problèmes, afin qu’elle puisse les effacer comme par magie, tout serait plus simple. Ce serait magique. On a tous des pouvoirs hors du commun, mais on n’a pas celui d’effacer nos problèmes, et là tu ne peux pas savoir à quel point j’aimerais le faire, rien que pour toi. Je pourrais même gravir n‘importe quelle montagne pour toi, même si je ne sais pas ce que cela fait.
*la folie positive ? Original*
Je la regardais toujours. Je n’avais pas envie de bouger et de quitter ma position, simplement pour me prouver que je ne rêvais pas.
Elle était là. Nous étions ensemble. J’étais sorti de ce calvaire, une bonne fois pour toutes. Je pouvais oublier…enfin…
- Mais, l’important est que tu sois là, que nous soyons ensemble. Et, je peux te dire que je ne bougerai pas d’ici. On restera ensemble, et on l’aura cette soirée.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Ces migraines qui allaient et venaient sans prévenir, avaient pris l’habitude de déclencher ma peur, à chaque seconde. Cette vie, devenue trop compliquée, possédait la fâcheuse habitude de gonfler, et également de me faire du mal au passage. Quelle était l’origine de cette douleur ? Pourquoi me frappait-elle sans cesse, même quand je ne faisais rien du tout ? Je n’utilisais même pas mes pouvoirs cette fois ! Je n’utilisais aucun pouvoir ! Alors pourquoi souffrais-je ? Pourquoi ?
Si seulement je le savais… Mais malheureusement je l’ignorais encore. J’étais enfermé dans cette douleur, sans savoir comment m’en sortir. Ma seule issue était cette visite médicale, qui se transformait finalement en véritable consultation, à cause du retour de ma migraine, un énième retour sans prévenir, pour changer ! J’étais pour ainsi abonné à la malchance endolorie, comme s’il s’agissait de la seule issue pour ma vie.
Pourtant je savais que ma vie pouvait changer ! Je savais que je pouvais être heureux et vivre une vie aussi normale qu’humaine, alors pourquoi me faire subir cet obstacle aussi énervant soit-il ? Madame destinée avait décidément le chic pour s’insinuer dans nos problèmes et ainsi les accentuer au maximum. Manque de chance ou simplement coup du sort, comment trancher…sans savoir. C’était impossible. Cette histoire trainait déjà depuis des semaines, une lassitude extrême se mêlait à la peur dans mon esprit en ce temps-là. En même temps, ce n’était guère bien compliqué. C’était en partie pour ces sentiments que j’espérais voir cette fin venir, ce jour où je comprendrai enfin ce que j’ai dit, en dehors des énièmes recommandations médicales. Je voulais mettre un nom sur ce que j’avais, le plus rapidement possible de préférence.
Si pour une fois Dieu pouvait entendre cette prière-là, cela m’arrangerait !
- J’espère aussi que je pourrais enfin mettre un nom sur ce qui m’arrive. Cela fait depuis des semaines que cette histoire traine…à la longue cela me fait peur, vraiment. Je pense que cette migraine me passera comme les autres, surtout si je parviens à me calmer. Faut juste que j‘ai confiance, que j‘ai la force d‘y croire. On me l‘a fait comprendre à la longue. Si je crois en ma volonté de conserver le bonheur, elle se réalisera. Je l‘espère vraiment.
Je pris le verre d‘eau que Tom me tendait, et en buvait une gorgée, car j‘en avais réellement besoin.
Après avoir respiré pendant un moment, ma migraine s‘était un peu calmée. Ouf…
- Cela s’est un peu calmé…je dois avoir de la chance…je suppose.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Enfin au Serenity, mon cerveau avait l’occasion de penser à autre chose qu’une énième succession d’horreurs, de problèmes, et de tortures, qui ne faisaient que détruire l’existence. J’étais désormais chez moi, enfin dans ce lieu qui servait le plus souvent comme un « chez moi », et non en captivité dans cette cellule, à l’intérieur de cette base de scientifiques qui ne pensaient qu’à analyser ma tête, et comprendre comment ma lumière bleue pouvait bien fonctionner, et également d’autres choses, comme cet organisme que j’aurais en trop dans mon cerveau. Ils avaient été plus que sadiques avec moi, me laissant le plus souvent étendu sur le sol, ensanglanté. Je n’étais pas à l’agonie, mais ma souffrance était quand même immense lors de ce genre de moment-là. Malheureusement, ils s’en fichaient pas mal, car c’était exactement ce qu’ils voulaient : m’affaiblir et me faire souffrir suffisamment pour atteindre le stade de vulnérabilité où ils pourraient m’examiner, et ainsi comprendre qui j’étais. Avaient-ils réussi ? Je ne le savais pas, et à vrai dire j’avais plutôt peur de répondre à ce genre de question.
Mais je pouvais désormais penser à autre chose, je le devais à vrai dire, si je voulais éviter de souffrir. Je pouvais penser à des personnes beaucoup plus nobles et surtout beaucoup plus importantes pour moi. Beaucoup d’entre elles étaient présentes ici d’ailleurs. Cet endroit sécurisé regroupait beaucoup de personnes que je connaissais, et d’autres dont j’avais fait la connaissance sur les lieux en eux-mêmes. Mais Rexia et Arthur étaient désormais là. Ils comptaient beaucoup pour moi, et j’espérais que cet endroit allait pouvoir leur procurer la sécurité et la protection dont-ils avaient besoin. Ils le méritaient.
Après avoir appuyé, et avoir été la force qui manquait à Rexia pour pénétrer à l’intérieur du Serenity. L’entrée en elle-même avait été détruite par son entrée notamment par des dégâts sur l’entrée, la porte, et quelques briques. On avait connu pire au fond, notamment d’ailleurs le moment de ma première visite au Serenity, où j’avais du provoquer pas moins d’une bonne dizaine d’incendies, enfin quelque chose comme ça. Alors, une entrée comme celle de Rexia n’était guère un problème. L’important, bien au contraire, était le fait qu’elle ait pu rentrer, bien que ce n’était pas sans encombre. En effet, elle avait pu entrer là-bas, dévalant l’escalier sur le ventre. Elle avait atterri sur le sol, s’excusant même pour les dégâts causés. Au final, moi aussi j’avais basculer, déséquilibré au point de finir sur le sol moi aussi. La différence de force entre nous avait probablement eu raison de mon équilibre, pour conduire à ma chute.
Quelques personnes, présentes non loin de moi, dont Arthur, vint pour m’aider à me relever. Le choc avait été grand, mais je ne saignais pas. Ceci allait probablement provoquer quelques ecchymoses, douloureuses une fois touchées et affreuses à la vision, à cause de ces marques qu’elles définissaient sur la peau. Ce n’était rien de bien méchant. Mon pouvoir allait peut-être les faire disparaître ou sinon elles allaient disparaître toutes seules, mais cela n’avait guère d’importance. Ce n’étaient pas des blessures profondes, conduisant au sang. Ce n’était que des « tâches » au fond, une décoloration de la peau, rien de bien grave. On verra bien ce qu’elles deviendront à l’avenir, mais je n’avais aucune inquiétude, pour une fois.
Il était temps pour nous de marcher, et d’atteindre nos espaces. J’allais probablement grimper dans mon premier étage, simplement par habitude, et puis pour éviter de remplir des espaces réservées aux personnes dans le besoin. Ceci serait terriblement injuste en quelque sorte.
Rexia me parlait alors, en rapport avec ma chute. Elle voulait savoir si je ne m‘étais pas trop fait mal, mais également si elle n‘avait pas fait une trop mauvaise impression. L‘anecdote de mes incendies allait probablement la rassurer si je lui racontais.
- Ouais, ça ira. Il ne s’agit simplement que de chocs. J’aurais juste quelques bleus voilà tout, ce n’est pas méchant. Et puis ce n’est pas la première fois que je chute non plus, alors ce n’est pas grave. disais-je en souriant tout de même
Plus près d’elle, je lui racontais alors ma première entrée au Serenity
- Pour être honnête avec toi, tu n’as pas du faire une si mauvaise impression que cela. Ne t’inquiète pas là-dessus. À vrai dire, j’ai fait pire lors de ma première entrée ici. Nous n’étions pas si nombreux, mais j’avais fait un grand nombre de dégâts à moi seul. Je crois que j’ai du provoquer une bonne dizaine d’incendies, détruit deux pièces en intégralité, et également mis un sacré bazar. Je n’étais pas en très grande forme, et ils le savaient, mais ils en avaient vu des vertes et des pas mures. Amaranth s’en rappelle bien d’ailleurs. La pire des entrées reste pour lui la mienne, à savoir l’une des premières.
vala29
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 09/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 3633 ♫ JE SUIS NÉ LE : 20/01/1990
Ma candidature ♪ PRÉNOM:: Marion ♪ SÉRIES PRÉFÉRÉS:: ♪ STARS PRÉFÉRÉS::
Sujet: Re: Copier/Coller Mer 4 Jan - 19:03
hellsangels.
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♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Décidément, cela devait être ma journée ! Le destin avait envie de s’acharner sur une personne, et il m’avait choisi, moi et seulement moi.
Depuis mon entrée dans ce manoir, je ne comptais plus le nombre de blessures qui m’endolorissaient. Je les recevais par dizaines, chaque seconde, jusqu’au moment où ma lumière les diminuait ou les enlevait, de telle sorte à en créer de nouvelles. Ce cercle vicieux était douloureux…et je le vivais tout le temps, mais vraiment tout le temps. C’était à se demander ce que Dieu pouvait bien avoir contre moi, surtout aujourd’hui…c’était un acharnement plus que lourd, trop lourd en fait.
Les débris du miroir pleuvaient sur mon corps, m’avaient entaillé en plusieurs endroits. Ces entailles, étaient pour la plupart superficielles, comme des immenses coupures, mais ce n’était pas le cas de toutes malheureusement. Plusieurs débris de verre avaient ouvert une blessure plus profonde, située sur ma cuisse gauche. L’hémorragie était plus importante, et elle ne disparaissait pas encore. Peut-être qu’à force de me jeter partout, ce type m’avait épuisé mentalement, de telle sorte à ce que j’ai du mal à faire fonctionner mon pouvoir d’auro-guérison.
Mais elle était revenue. Cette jeune femme était partie en trombe un peu plus tôt, mais ce n’était plus le cas. Elle était non loin de moi, comme si l’une de mes phrases l’avait frappée. Ce retour m’avait surpris, car je ne m’y attendais absolument, mais ce qu’elle disait définissait le meilleur des conseils : me calmer et me concentrer sur un seul et unique son.
« Oh non tu ne vas pas te libérer Samuel, ce n’est pas si facile que cela en a l’air…n’écoute pas cette fille…
*oh toi tu me gonfles, mais je ne vais pas crier à voix haute car tu ne demandes que cela…au contraire je vais t’ignorer et écouter un bon conseil…une meilleure chose que ta cruauté injuste…au moins l’apparence de ta folie ne sera plus un obstacle à ma vie…plus rien…*
J’observais attentivement ce qu’elle faisait, après avoir bandé ces apparences sanguines, car je savais qu’il s’agissait de ce qui pouvait me sauver. Suivre le son de sa voix, et un conseil, pourrait m’aider à oublier la folie de l’autre, et ainsi me sortir de mon pétrin. Il pourrait toujours tenter de me parler, mais je n’allais plus l’écouter, si je parvenais à me concentrer suffisamment longtemps sur le son qui était produit. Je ne savais pas comment elle faisait, mais cette eau était contrôlée, pour flotter dans l’air à côté de mes oreilles. Ce son était suffisamment puissant pour étouffer le son de la voix, qui tentait encore une fois d’atterrir dans mon esprit.
« Même si tu peux être capable de m’oublier, je t’aurais quand même. Un sadique n’oublie jamais ses coups de cœur, cela se saurait…à la longue…si jamais le contraire se produisait »
La confiance me berçait, me donnant l’envie de croire à mon sauvetage.
J’avais entendu ces paroles, mais je m’en fichais. C’était comme si elles n’avaient plus le même impact sur moi.
J’avais fermé les yeux depuis un moment, pour me concentrer sur un unique bruit, ce qui flottait non loin de moi. Je devais me focaliser uniquement sur cela. C’était le but, et j’y parvenais. Le son du courant me calmait et me rendait plus fort. J’avais l’impression de retrouver ma puissance grâce à elle.
Impensable mais pourtant vrai, je me sentais libéré, pour une rare fois dans ma vie. La voix pouvait toujours parler, elle n’avait plus la même influence sur ma tête. Je me sentais plus seul et plus tranquille à l’intérieur de mon propre cerveau, chose censée être logique en même temps.
Mais là, une différence flagrante : je pouvais y croire. Je pouvais sérieusement y croire. Je rouvrais les yeux, avec un constat aussi simple que réjouissant. Je pouvais même le sortir à voix haute, en y pensant sérieusement.
J‘étais désormais tranquille avec moi-même.
- Je peux l’oublier maintenant. Il pourra toujours me jeter dans tous les coins, et me blesser par n’importe quel moyen, mais une chose importante : je ne l’entendrai plus, plus du tout.
*cette ordure ne doit s’en prendre qu’à elle-même maintenant, car j’ai récupéré ma force, celle d’y croire !*
Je me retournais vers elle, vers Raphaëlle. Je devais la remercier pour celle qu’elle avait fait car, en quelque sorte, elle m’avait sauvé deux fois quand même. Il s’agissait d’un sauvetage en deux facettes : physique par rapport au sang, et morale si on se basait sur cette voix, cette espèce d’horreur !
- Merci beaucoup pour ce que vous avez fait. Savoir qu‘il n‘a plus autant d’influence sur moi est quelque chose à laquelle je n’aurais pas pu penser auparavant.
« Oh non…Samuel tu me déçois pas mal là ! Maintenant tu m’oublies…tu ne fais que m’oublier…à qui vais-je parler désormais ? »
*tu parleras à quelqu’un d’autre, car je ne serais plus ton pantin. Je suis libre, réellement libre, et tu n’as qu’à t’en prendre qu’à toi-même, c’est de ta faute et à toi seul…*
Maintenant que j’avais les idées claires, une chose allait également devenir beaucoup plus simple. Le fait de sortir d’ici allait peut-être devenir plus facile, maintenant que cette voix n’était plus là. Elle n’était vraiment plus là à me faire du mal…
Je refermais de nouveau les yeux, pour me concentrer sur autre chose, car j’en avais la force. Je voulais tenter de trouver la force pour actionner ma lumière et ainsi espérer guérir, mais cela ne marchait pas encore. C’était comme si ce n’était pas encore possible, pas encore… J’avais récupéré la croyance, mais pas encore la force mentale. Ce mental pouvait me guérir, mais il était encore trop faible pour actionner un tel pouvoir, qui puisait dans ma propre énergie mentale pour me guérir ou guérir les autres, paradoxal mais c’était ce que je ressentais.
J’abandonnais cette idée peu de temps après, car je savais que cela ne servait à rien. Épuisé, je ne pouvais pas parvenir à grand-chose. Il fallait attendre, encore attendre, bien que je n’aimais pas tellement la patience, c’était ce que je détestais même.
« Allez, Samuel, arrête de m’oublier, je m’ennuie, et tu sais ce que cela veut dire l’ennui, surtout chez moi hein ! Tu es encore aveugle hein ? Le fait de me vexer me met en colère ! »
Il continuait…mais je m’en fichais…
Là, il avait parlé, mais à voix haute cette fois-ci, au point que tout le monde puisse l’entendre. La colère commençait à s’entendre dans sa tête. Encore elle oui ! La colère…de toute façon il n’avait que ce mot-là à la bouche !
Et là, mon pouvoir fonctionnait.
Ma lumière m’arrangeait encore, pas complètement, mais cela m’arrangeait un peu. Mes blessures étaient moins graves désormais, c’était mieux ainsi. Je préférais largement être en forme, pour pouvoir combattre cette voix plutôt que d’être démuni et vulnérable
Par la suite, je comprenais une chose. Le point commun dans les prochaines paroles de Nathan et Rachel se trouvait justement dans la présence de celle qui avait fait disparaître la voix dans ma tête. Ils l‘invitaient à venir avec nous, afin que nous puissions sortir ensemble, et j‘étais d‘accord avec eux.
- Et je suis d’accord avec eux. Si vous voulez nous suivre, vous pouvez rester avec nous.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Si seulement le temps pouvait se figer et décider de s’arrêter sur cet instant si unique, où le bonheur faisait battre mon cœur si fort, que je comprenais les bons côtés d’un coup de foudre comme celui-ci. Je me trouvais dans ses bras, en toute sincérité, où je pouvais montrer à quel point je l’aimais. Sa présence agissait sur mon âme comme le plus doux des tranquillisants. Elle me rendait serein, tranquille, et je parvenais à penser à une vie remplie d’humanité, où tous les problèmes auraient pu disparaître avec notre union. Nous étions ensemble, pensant uniquement au fait de vivre heureux, comme un couple. Cette vie remplie de joie, avec la personne que j’aimais le plus au monde. Rachel était unique pour moi. Personne ne pouvait être, à mes yeux, aussi parfaite qu’elle ne l’était déjà. Avec un regard, des rires qui réveillaient tant ma joie, et un amour qui m’emmenait toujours dans ses bras, cet amour vibrait dans mon organisme, et jamais il n’allait s’enfuir…jamais. Rachel, au fil du temps, était devenue une personne essentielle dans ma vie, et je voulais rester avec elle, passer ma vie à ses côtés. Ma conscience ne cessait de me dire qu’elle était celle que j’attendais depuis si longtemps, et je la croyais. Je savais qu’elle n’avait pas tort, et que je ne devais pas ignorer ses dires, alors qu’ils pourraient me rendre heureux et surtout humain avant tout, cette humanité avec des sentiments sincères que je recherchais tant depuis un moment. J’avais l’espoir de parvenir à ce but aussi beau, et je l’avais trouvé grâce à elle. Ces évènements horribles avaient une chance de prendre fin, et je pouvais y croire, réellement y croire. Jamais je ne pourrais la remercier à sa juste valeur pour cet immense cadeau qu’elle m’avait fait.
Dans ses bras, je ne tremblais plus. Mes problèmes de santé prenaient fin quand je m’enfermais dans la tranquillité superbe de cet instant. Je me sentais bien, car aucune crise ne venait me déranger. Aucune chose n’allait arrêter cet instant, oh non jamais. En voyant de si belles choses arriver grâce aux sentiments que je ressentais pour elle, je ne pourrais jamais la quitter. Jamais je ne pourrais m’enfuir alors que ces sentiments-là me ramenaient vers elle. C’était impossible. Après un passé horrible, je voudrais tant tourner la page et construire mon avenir avec une âme sœur qui complèterait mon existence. Et cette personne, c’était elle. Je la serrais toujours dans mes bras, sans bouger, et jamais je ne pourrais quitter ma position…jamais, et surtout pas après autant de temps passé sans la voir, forcé de la quitter à cause de ces scientifiques qui m’avaient enlevé et retenu contre mon gré.
Si jamais je possédais le pouvoir de modifier nos vies et de supprimer nos problèmes, je le ferai, rien que pour elle, parce que je l’aimais. Je l’aimais si fort.
Elle ne voulait pas que je parte plus longtemps, car une semaine avait déjà été très dur. Jamais je ne ferai cette erreur. Cette longue absence s’était produite par la force, à cause de ceux qui m’avaient enlevés, mais j’avais désormais toute la force d’agir, de décider de mon avenir. J’allais rester avec elle, pour de vrai, et tout faire pour qu’aucune autre brute puisse me séparer pendant toute une semaine. Une nouvelle fois, je n’avais pas envie de lui briser le cœur, mais également de briser le mien, car ces deux actions se complétaient. Voir la souffrance en elle amenait de la souffrance en moi. Ce schéma se répétait tout le temps, mais vraiment tout le temps, comme si je ne pouvais pas y échapper.
- Tant que je resterai en vie, je ferais tout pour qu’aucune autre brute ne puisse me séparer de toi aussi longtemps. Cette absence forcée d’une semaine a déjà été trop compliqué, surtout que j’étais retenu quelque part sans aucun espoir de venir te voir ou même de t’appeler pour dire que j’allais bien. Ils m’enfermaient, et ils ne voulaient pas que je m’en aille. Mais, cette histoire a trouvé une fin. Je suis désormais avec toi, et je ferais tout pour éviter que d’autres personnes veuillent m’éloigner de toi, et vivre tout ce bonheur que l’on pourra partager ensemble. Cela ne nous détruira plus…
*plus jamais…*
- On passera cette soirée ensemble, et même les suivantes. J’aimerais réellement rester avec toi.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Oulà tout ce que j'ai raté ! Et du Mamour en plus ! Et bien sur c'est trop parfait comme d'habitude. Ca me fait plaisir de lire du Mamour L'avant dernier était très intéressant aussi
------ Katherine maintenait toujours la défensive. Elijah s'y était attendu bien sur. N'avait-il pas promis à Klaus de la ramener quoi qu'il arrive ? Mais en dépit de tout honneur, cette promesse n'avait aucune importance désormais. Klaus l'avait eu à sa portée et elle semblait visiblement libre. Il l'avait sans aucun doute décidé ainsi. Peut être que les meurtres qu'il avait commis dans sa famille lui avait paru un prix louable. Il l'ignorait. Il avait peu revu son frère depuis cette époque. Elle paraissait tellement lointaine. Une autre vie qui était partie en fumée comme toutes les autres. C'était le passé et les années ne pouvaient rien y changer. Cette promesse n'était donc plus aujourd'hui. Quant à sa propre vengeance, il avait appris à l'ignorer ou du moins à passer outre. Une autre vengeance prenait aujourd'hui le pas sur toutes les autres qu'il avait pu fomenter jusqu'à présent. Une lueur lui fit remarquer qu'il venait essentiellement à travers ce sentiment et il pensa alors qu'il lui faudra bientôt trouver un autre projet. Mais le temps n'y était pas encore et il comptait bien mener celle-ci à bien, elle était le symbole même de sa liberté future.
"Comme je te l'ai dit, j'ai quelque chose pour toi. Visiblement tu ne connais toujours pas la patience, ma chère"
Le ton toujours clair laissait sans cesse transparaître la menace. Il s'agissait de faire comprendre qu'il avait bien l'intention de tenir les rênes en dépit du caractère parfois survolté de son interlocutrice. Il l'observa à nouveau avec plus de précision. Elle était différente des deux autres, c'était certain. Elle était la seule à avoir fini comme un vampire. Est-ce vraiment la raison ? Sans doute pas. Etre double ne signifiait peut être pas nécessairement identique. Le phénomène était plutôt rare même pour lui et donc bien difficile de comparer. Les mots qu'elle lui adressa alors le firent sourire intérieurement. La provocation n'avait jamais gêné il est vrai, il trouvait tout de même appréciable de voir que même la peur ne tuait point son sarcasme. Certes il est vrai, il était arrivé seul mais il avait fait du chemin depuis et de nouveaux alliés venaient rejoindre consciemment ou non son ultime projet.
"Tu fais erreur à penser que je suis seul, Katherine."
Il sourit légèrement, toujours observateur. Il espérait qu'elle ressentirait alors l'idée générale, lui évitant ainsi la tentation d'un faux pas.
"Pourquoi tu ne t’assiérais donc pas ?"
N'attendant pas de savoir si elle s’exécutait, il se tourna vers la fenêtre pour observer la rue. La pièce n'était plus éclairée que par l'éclat de la lune, pas encore pleine toutefois. Pas de loup à l'horizon cette nuit alors. Une bonne chose sans doute. Il devait réfléchir clairement à ses options. Katherine n'allait pas être docile, c'était une certitude. User de l'hypnose une nouvelle fois était une idée particulièrement tentante, mais étrangement il préférait tenter une autre approche pour cette fois. Approche qui devrait sans doute nécessiter certaines précautions. Pour l'heure toutefois, il l'avait à sa merci et outre le sentiment de pouvoir que cela pouvait procurer et auquel il était habitué et donc détaché, il espérait obtenir quelque chose de sa part. La nuit débutait à peine et étrangement le sommeil n'était pas sa principale préoccupation. Il avait suffisamment dormi, pour les mois à venir. Se tournant légèrement vers elle, il s'adressa à elle d'un ton qui ne paraissait être que celui de la conversation ordinaire, comme s'ils parlaient alors du temps.
"Dis-moi, quelles sont tes projets au sujet de Klaus ?"
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
--- Comme prévu Elijah s'attendait à être interrogé. Peut être aurait-il mieux fait d'agir de la même façon que les humains, il n'avait pas particulièrement envie d'avoir à faire aux forces de l'ordre dans une position qui l'impliquait personnellement et quasi-directement. La situation avait été bien différente avec Dexter, c'était certain. Il pensa alors brièvement que le "meurtrier" était peut être le même ou bien que les deux affaires étaient liées. La curiosité reprit le pas sur la discrétion et il se sentit tout disposé à accueillir comme il se devait ce qui se risquerait à l'interroger de façon trop entendue. Un homme s'approcha alors de lui. Il paraissait être à la tête de l'équipe de police qui venait d'arriver mais ses mouvements étaient incertains. Il semblerait bien que ce dernier ne soit pas encore bien habitué aux phénomènes de ce genre. Elijah se retînt de sourire, il craignait en effet qu'une telle attitude soit mal interprétée et il n'avait pas particulièrement le temps pour cela. Ce dernier s'adressa alors à lui de manière aussi claire que le corroborer sa démarche maladroite.
- Agent Lee, forces sp... Police de Montréal! J'aimerai vous poser quelques questions à propos de ce qui s'est passé. Est ce que le nom de, de, de.. vampire vous dit quelque chose?
Elijah se retînt tout juste de faire part de sa surprise. Il s'était douté bien sur que l'homme n'était pas très au fait de ce genre d’évènements mais celui-ci paraissait clairement perdu dans la situation. Il prit le parti de passer outre l'hésitation première du policier. Après tout il n'était pas particulièrement intéressé dans l'immédiat de connaître la véritable identité de l'homme. Il conserva toutefois cet élément en mémoire au cas où il s’avérerait opportun. Car au final, c'était plutôt le ton utilisé pour prononcer le mot vampire qui le surprenait. Il lui apparût clair que sans cette preuve évidente qui venait d'apparaître sous leurs yeux, il n'avait jamais à faire aux vampires. Elijah sourit poliment et pensa intérieurement qu'il était drôle que cet homme rencontra alors son second vampire dans la même soirée. Mais il allait falloir jouer de prudence. Il se souvenait trop bien de ce qui avait eu lieu au cimetière, il y a encore peu. A lui de définir dans quel camp il choisirait d'agir, quelle position il prendrait au final.
- Bonsoir Agent Lee. Et bien, je suppose qu'il serait erroné de ma part de dire le contraire.
Il répondit amicalement au sourire nerveux de son interlocuteur. Cette ville était décidément pleine de surprise. Une nouvelle fois encore, il se surprit à vouloir aller plus haut et une fois encore il hésita sur la marche à suivre. Une observation plus aiguisé de son interlocuteur lui laissa une impression particulière et étrange. Il eut grand mal à définir de quoi il s'agissait mais cette impression lui donna envie de poursuivre dans le bon sens. Il n'y avait après tout aucun mal à apparaître qualifié dans un domaine comme le surnaturel. La question en tout cas invitait dans cette direction. Usant une fois de plus de cette très utile couverture, Elijah se présenta plus facilement.
- Je suis historien et les phénomènes de ce genre sont un peu mon domaine de prédilection. J'ai malheureusement l'impression que ce n'est pas le vôtre.
Il continua de sourire, sans arrière pensée cette fois-ci. L'homme en face de lui lui attirait étrangement beaucoup de sympathie. Il attendit patiemment les autres questions, son regard se portant sur les restes de la jeune femme bien que la scène lui apparût désormais indifférente.
.theperfect'cupcake.
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 33 ♫ ACTEUR DEPUIS : 03/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 2246 ♫ JE SUIS NÉ LE : 04/03/1991
Jessica ne savais guère comment réagir face à cette blondasse sans cervelle qu’était Sookie ; Bon d’accord il fallait se l’avouer, Stackhouse était l’une des personnes les plus intelligente que connaissais Jessica, mais sans contredis la plus nunuche parallèlement aussi. La rouquine pencha la tête sur le côté, fixant de plus belle son interlocutrice alors qu’elle tentait de lui expliquer qu’elle ne se droguerait jamais, simplement Jess avait du mal à y croire ; personne ne disparaît une année entière pour ensuite revenir et ne pas même savoir qu’il a préalablement disparue, m’enfin pas aussi intensément que le faisait Stackhouse du moins…
Évidemment peu à peu cela commençait à entrer dans la petite tête de la blonde féérique; On aurait dit que seul le nom de Bill avait resté accroché à ses douces lèvres, comment était-il devenu roi? Sookie en avait manqué un sacré long bout et franchement Hamby n’avait ni l’autorisation ni la force de tout lui raconter, de A à Z. William Thomas avait fait des choses plus qu’ignoble pour atterrir où il était désormais ; Nan Flanagan aussi jouait de ses cartes, sans parler de cet Eric et de sa Pam Barbie qui devaient forcément tirer les ficelles; en sommes, tout ce que Jess savait c’était qu’il y avait eu l’enlèvement de Bill, suivit d’une meute de Loups Garous, puis beaucoup de gens morts… trop de morts justement.
Sophie-Ann n’est plus. Dit-elle sans anicroches pour bien faire comprendre à son ex ‘’belle-mère’’ qu’elle ne rigolait pas du tout. C’est tout ce que je sais. Ajouta enfin la rouquine, déviant le regard pour ensuite se gratter nerveusement la joue droite. Elles se devaient de quitter cet endroit ; sinon elles finiraient par elles aussi, mourir. Sookie, tu sais ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour en discuter ; tout ce que j’ai à ajouter c’est que je suis ici dans l’unique but de retrouver quelques personnes et les amener avec moi à Montréal, tu sais où il y a la neige au Canada? Avança ensuite la jeune rousse, prenant bien soin d’observer les alentours. On n’peu malheureusement rien faire…ou ils nous tuerons Sookie. Avoua franchement Jess tout en baisant le regard vite fait vers le sol ; elle avait beau être un vampire, elle ne pouvait guère combattre contre des millions de bêtes qu’elle ne connaissait pas même les noms… c’était inconcevable.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Sujet: Re: Copier/Coller Ven 6 Jan - 3:35
j'ai contaminé la pollution xD ^^ trop bons vos rps
Attention, âme sensible s'abstenir, ce rp est long, très long...même trop d'ailleurs ^^
Revenons un peu plus en détail sur la journée d‘hier, enfin une partie de la journée d‘hier : probablement la pire, et vous comprendrez la suite avec aisance et clarté, enfin je l‘espère.
La veille…
Bientôt quinze minutes. Cette course durait déjà depuis un moment, mais ce n’était pas par choix. L’un de mes protégées, Christy, était en danger, car des personnes mal intentionnées s’intéressaient à elle, un peu mon sort passé quand ces scientifiques tenaient tant à me capturer vivant, pour m’analyser en réel ras de laboratoire. Cette torture avait été une chevauchée de douleur beaucoup trop compliquée et je préférais que d’autres personnes que moi puissent l’éviter plutôt que de le subir. Souffrir autant que cela revenait au fruit de la mort, et vivre cela plusieurs fois dans sa vie pouvait nous hanter, et nous faire du mal par prolongation. C’était plutôt injuste, mais cela arrivait. Avec le temps, j’avais compris ce principe, parce que je ne le subissais que beaucoup trop.
Mais notre course s’interrompit brusquement. Nos poursuivants nous avaient piégés. Ils nous encerclaient et ne nous laissaient aucun espace pour nous permettre de nous enfuir. Il n’y avait plus aucune issue.
- Ouais…d’accord là nous avons un problème…
Christy : Euh, tu plaisantes j’espère ? Un problème ? Tu n’en vois qu’un seul toi ? Ils sont au moins quinze autour de nous et nous ne sommes que deux ! Tu appelles cela un problème ?!
- Je sais bien compter Christy, je le sais. Il s’agit là de quinze problèmes qui n’en forment qu’un seul pour moi. Mais, il y a forcément un moyen de nous en sortir, mais je ne pourrais me concentrer que si tu arrêtes de paniquer.
Christy : Euh, Sam ? Ils sont quinze, comment veux-tu que l’on s’en sorte ? Ce n’est pas avec la maigre maitrise de mon pouvoir que je vais pouvoir être utile malheureusement…
- Alors ce sera moi.
Là, Christy se retournait vers moi, les yeux entièrement ouverts et symbolisés par un mélange entre la peur et la surprise d’avoir pu m’entendre dire cela. Elle ne disait rien pendant quelques minutes, et cela ne m’étonnait en rien, car je savais qu’elle allait me faire une scène par la suite, que j’allais interrompre, comme toutes les autres. C’était une sorte de rituel entre nous, depuis le jour où j’avais été assigné à sa charge par Amaranth lui-même. Christy avait 17 ans, mais il pensait que j’allais m’en sortir, donc j’avais été embarqué, comme ça, dans une spirale de course poursuite.
Mais, cette fois, aucune issue n’était présente, et j’en avais conscience. Nous ne pouvions pas nous en sortir ensemble, c’était évident. Il fallait à tout prix que je puisse trouver un moyen capable de sauver Christy, afin qu’elle puisse s’en sortir et indemne de préférence.
Réfléchir en très peu de temps n’avait jamais réellement été mon fort, mais bon…je n’avais pas le choix. Il fallait que je le fasse.
Et là je disais :
- Christy, il est temps de t’enfuir. Dès qu’ils tomberont, tu cours et tu fonces dans le tas, tu as compris ?
Christy : Mais…mais ils sont quinze ! T’es cinglé ou quoi ? À quinze contre un quelle est ta chance ?
- Aucune mais toi tu en as encore une, alors je te couvre, tu t’enfuis, et ils ne te feront plus de mal.
Christy : Je reste avec toi, je ne ferai pas ça.
- Ce n’est pas une suggestion, que je laisse à ton entière volonté, mais une obligation, tu pars d’ici ! Tu es celle que l’on m’a demandé de protéger, alors je te protège.
Je me concentrais sur eux. Ils devaient brûler suffisamment longtemps pour que la douleur puisse apparaître et les faire chuter au sol. La seule chance pour que Christy puisse s’en sortir saine et sauve, était et resterait cet espace crée. Elle le traverserait et elle pourrait revivre. Je voulais cela, rien que pour elle, car elle ne méritait pas de subir cette immense galère. Elle faisait partie de ceux qui méritaient de continuer de vivre : ceux qui avaient encore tant de choses à accomplir.
L’intensité des brûlures atteignaient le maximum, le point où n’importe qui ne les supporterait plus, et c’était leur cas. Ces personnes chutaient au sol, laissant une fente que Christy pourrait emprunter pour s’enfuir.
- Christy, vas-y maintenant !
Christy : Non, je ne pars pas !
Mais je forçais sa décision. Je coupais court à toutes ces oppositions en la poussant rapidement. Elle traversait la fente, pendant que je brûlais encore ceux qui n’encerclaient que moi désormais. Ce que je faisais était de la torture, mais c ‘était pour une bonne cause. Il fallait sauver Christy, mais elle n’osait pas s’enfuir.
- Christy ! Cours ! Ne reste pas ici !
Christy : Non, j’ai déjà dit non !
- Ces personnes veulent te tuer et je ne les retiendrais pas longtemps. Si tu reviens ici, tu n’auras plus l’occasion de sauver ta vie.
Christy : Et qui sauve la tienne en attendant ? Qui sauve ta vie ? Tu es seul contre quinze.
- Je ne risque rien Christy, tu as déjà pu le voir, mais toi, ils peuvent te tuer, alors tu es prioritaire. Tu dois être sauvée.
Mes yeux brillaient comme si je pouvais pleurer mais aucune larme ne tombait. Elle devait s’enfuir, et elle le faisait à contrecœur. Me voilà seul.
S’en suivit un combat qui fut long, très long, mais les quinze finissaient sur le sol, à la tombée de la nuit. La longueur du combat me fit chuter à mon tour, sans perdre connaissance. J’étais juste épuisé…mais je pensais au moins à une chose : Christy était en vie. J’avais pris un immense risque, mais elle s’en était sortie vivante, et je devais garder cela à l’esprit.
- Tu as pu t’en sortir… disais-je à voix haute, seul, en tout cas à ce que je croyais, car des bruits de pas attaquaient mes oreilles. Il s’agissait d’un troupeau, d’un large troupeau qui marchait vers moi. Etaient-ils des agents du gouvernement chassant une proie, ou bien des personnes moins belles, qui avaient compris que j’étais dans le coin ? Je l’ignorais et cela me faisait peur, car j’avais peur de replonger dans cette spirale infernale. Je me relevais, peu à peu, et je marchais, lentement à cause de ma chute, mais je marchais. Je cherchais la source de ce bruit.
Le bruit se précisait. Peu à peu, je pouvais reconnaître le choc qu’une paire de bottes pouvait provoquer sur le sol. Elles étaient nombreuses, et elles se rapprochaient de moi. À l’oreille, je savais qu’elles étaient autant présentes que les précédents ennemis, si ce n’était peut-être même plus. Ces monstres, peu importe qui ils étaient, venaient nombreux juste pour moi.
Au fond je m’en doutais, et je n’eus pas le temps de faire demi-tour, qu’ils étaient déjà là. Le premier me parla tout d‘abord. Il évoquait l‘absence de Christy, qu‘il nommait « gamine », en précisant que ceci l’arrangeait. Je n’allais pas lui demander pourquoi, car c’était inutile. Les autres gorilles arrivaient. De quinze, ils passèrent à précisément trente-huit. J’étais en position de faiblesse, dominé par ces types. Avec la force, que j’avais pu évacuer pendant tous ces combats simple, je m’étais épuisé à la longue. Comment allais-je pouvoir supporter un combat de un contre trente-huit ? Jamais je ne le pourrais. C’était impossible.
Cette fois-ci, je n’allais probablement pas m’en sortir mais je résistais, comme je le pouvais. Je n’allais pas abandonner sous prétexte que ce combat allait être trop compliqué, ah non ça jamais. Ces types n’allaient pas être les premiers à me faire capituler, loin de là ! Je n’étais pas aussi faible que cela. J’avais encore de la détermination en moi, et ces types allaient la recevoir en plein visage. Aux armes !
Et j’y allais aux armes, autant que je le pouvais. À moi seul, une dizaine finissait en sang, d’autres entaillés. Je savais me battre oui, mais cela ne suffisait pas. Un coup par derrière, donné par le vingtième que j’avais attaqué. Il venait de me tirer dessus à trois reprises, à des endroits non sensibles, pour éviter que je ne meurs. Mais il m’avait calmé, suffisamment longtemps pour qu’une décharge électrique eut raison de conscience, m’enfermant au passage dans le noir.
Ce noir durait quelques heures.
Je me réveillais dans un endroit poussiéreux, et plutôt sombre également. Une cage me retenait prisonnier. À mon réveil, je n’étais plus blessé. Mon pouvoir avait agi sur mon organisme durant mon sommeil. À première vue, je me trouvais encore seul. Pour combien de temps, probablement pas assez. S’ils me gardaient enfermés ici, il devait y avoir une raison, bien que j’ignorais laquelle.
Mais je les écoutais, car j’étais loin d’être sourd. Ils parlaient de Nathan, de quelque sorte qu’ils souhaitaient obtenir quelque chose de lui. Là, j’avais peur, et j’étais conscient d’une chose. Ils m’avaient enlevé pour l’attendre, mais mon ignorance était encore flagrante. Je ne savais pas ce qu’ils souhaitaient de lui, mais cette perspective m’effrayait. Ils voulaient probablement lui tendre un piège, lui faire du mal, ou pire encore, à vrai dire, je n’en savais rien… Je ne faisais que des suppositions, mais la bonne réponse devait probablement se trouver dans ce que j‘avais dit. Nathan risquait d‘avoir de gros ennuis, et ce qui me faisait le plus mal était de comprendre que ceci allait être de ma faute, parce qu‘ils m‘avaient enlevé, moi. Ils auraient pu choisir quelqu‘un d‘autre, mais ils m‘avaient choisi moi ! Ils avaient souhaité dès le départ m‘enfermer dans une cage ! Depuis le départ je me trouvais là, juste à cause d‘eux !
L‘un de ces types vint vers moi, une seringue à la main. Je ne pouvais qu‘être indigné.
- Pourquoi vous intéressez-vous à Nathan ? Pourquoi lui ?
Et là, il me disait la raison. Il me faisait comprendre qu’il avait découvert le stratagème parfait pour faire venir Nathan dans sa cachette, à savoir me prendre moi, et me faire du mal jusqu’à son arrivée.
À peine sa phrase terminée, il saisit avec violence mon bras droit, pour y injecter le contenu de la seringue. Il s’agissait d’un puissant somnifère, quelque chose de dangereux, mais probablement suffisant pour me mettre chaos, enfin il le jugeait ainsi.
Et ce fut ce qui me conduit à tomber dans un profond sommeil : ma première journée de captivité se terminait ainsi du moins dans mes souvenirs.
Voilà toute l’histoire, et comment je m’étais retrouvé ici, retenu de force dans une cage par des types qui souhaitaient récupérer Nathan. Il ne s’agissait que d’un enlèvement pour un autre, c’était ainsi qu’ils fonctionnaient.
Depuis mon arrivée dans cet endroit, je ne subissais que le pire, des tortures sanguines profondes, qui me laissaient en pleine souffrance. Les détailler entièrement serait même pire, car ils ne me lâchaient pas. Ces types me faisaient du mal, volontairement. À vrai dire, ils devaient prendre cela comme un jeu.
Vint plus tard le moment où ils appelaient Nathan, disant leurs exigences. Là mon réflexe fut de crier.
- Nathan ! Ne viens pas ! Tout ce qu’ils veulent c’est…
Ma phrase fut interrompue par une nouvelle seringue, moins forte mais puissante tout de même, qui m’étourdissait. Le type qui me l’injectait m’hurlait très poliment :MAIS TU VAS LA FERMER OUI !?!
Le type du téléphone raccrochait violemment le téléphone et vint vers moi. Il s’abaissait à mon niveau et ne me quittait pas des yeux.
- Toi, t’as envie que mon plan échoue mais sache une chose : tout est prévu d’avance. Il tombera dans notre piège et viendra te sauver. Là, on pourra l’enfermer, tout comme toi. Ce sera jouissif, tu verras, enfin si tu es toujours en vie à ce moment-là
- Il ne viendra pas, et puis même s’il vient, il trouvera un moyen de te clouer le bec, et ainsi te faire comprendre qui est le plus fort. Vous vous attaquez à la mauvaise personne. Vous n’aurez pas du faire cela, jamais… Vous allez le regrettez.
- Foutaises !
- Nathan te règlera ton compte, et je sortirai de ma cage, en possession de mes moyens pour te faire comprendre comment je m’appelle… Nathan te détruira, il y arrivera, et je l’assisterai
- La ferme !
Un coup de feu, dirigé tout droit vers mon cœur. La balle traversait mon corps pour atterrir dans le mur derrière moi.
- Je gagnerai et tu ne m’en empêcheras pas !
Trois autres coups de feu, un au même endroit et deux autres ailleurs.
Je tombais, grièvement blessé, et mes yeux se fermèrent. La nature de mes blessures pouvait même être mortelle.
Nathan : Sam ! Sam !
Il m’appelait. Il était venu, et je l’entendais !
Mais, je ne pus me réveiller que plus tard, ma faiblesse étant encore forte. Je m’accrochais à la vie, mais je n’étais pas en forme.
Je laissais Nathan enfermé dans cette inquiétude durant un long moment. Jusqu’à l’arrivée d’un immense miracle.
Et pourtant, j’avais vraiment cru que ces blessures allaient avoir raison de moi…qu’elles pouvaient provoquer des sérieuses complications, qui pourraient m’enfermer au minimum dans le noir, et au maximum dans le vide, ce vide qui me faisait tant de mal…encore par manque de chance.
Contre toute attente, le résultat de la loterie de la mort jouait en ma faveur, car aucune de ses issues n’allait être la mienne… aucune. Et, pour être honnête, cela me surprenait encore tellement que cette chose, à elle-seule, avait l’air invraisemblable, impossible, irréelle ! Tout ceci avait l’air impossible à mes yeux.
Et pourtant…
Mais…je croyais que les balles en plein cœur nous tuaient rapidement…qu’elles mettaient fin à nos vies plus vite que ma lumière bleue…mais non. J’avais survécu ? C’était à peine croyable. J’avais reçu deux balles en plein cœur, dont une qui n’était pas ressortie de mon corps, une dans l’épaule droite, celle de la gauche n’était pas ressortie, et je devais en avoir une autre, probablement dans le pied, mais le fait de me baisser serait un peu…si ce n’était même trop compliqué.
Mais le miracle était là : Je respire, je pourrais (bientôt bouger), me réveiller, en gros redevenir quelqu’un. JE SUIS EN VIE ! Incroyable mais vrai…
La première chose qui se mit à se réveiller en moi fut d’abord mes yeux. Je les ouvris faiblement, pour me rendre compte de la réalité des choses. J’étais réellement ici. Ce n’était pas un rêve. Il fallait que je reprenne mes esprits, et que je me mette réellement à croire que j’étais là.
Je voulais tenter de parler à Nathan, mais je n‘y parvins pas la première fois. Ce qui sortit ne fut qu‘un grincement puissant de douleur. Les balles qui étaient restées en moi, et qui ne m‘avaient pas tué, me faisait tout de même souffrir. Elles me torturaient. En pleine faiblesse, je ne pouvais rien faire pour les retirer. Elles allaient encore restées en moi…
*merci Dieu de m‘avoir encore mis dans cette espèce de situation pas possible ! Tu n‘aurais pas pu choisir quelqu‘un d‘autre pour changer ?! Caliméro en a trop subi là ! Le souffre douleur ça suffit !*
Action ! Réaction ! Détermination ouvre-toi !
*toi espèce de corps qui se maintient en vie même avec une balle en plein cœur et d’autres je ne sais plus où, tu vas me laisser parler oui ? Je sais que tu es faible, que tu en as marre, et je te comprend, mais je veux parler ! Je veux dire à Nathan que je suis encore là ! Je veux lui dire et arrête de faire le sourd !*
Cela m’énervait.
Rester muet était une chose qui me faisait mal, car je ne pouvais rien dire à Nathan, que ce soit sur ma santé, où même sur les éventuelles raisons que ces types avaient pour faire une chose pareille !
- Nathan…tu es là…
Je voulais bouger, au moins pour voir de mes yeux que Nathan était là, mais c’était très compliqué. Je ne pouvais pas faire un seul mouvement sans subir une douleur quelque part.
Mais bon, tentons le diable !
Le diable, je le tenais par le bout des cornes, car j’allais me retourner légèrement sur la droite, pour que Nathan puisse me voir et également pour que je puisse le voir. Je voulais le voir.
Le parcours du combattant fut long et difficile, mes grincements nombreux, mais je parvenais à tourner ma tête, portant encore quelques marques de ma souffrance. Cela se voyait beaucoup trop.
Mais au moins, je voyais la seule personne qui pouvait me rassurer en cet instant : c’était lui.
Nathan était dans une cage voisine. Il avait été également pris au piège pour cette sombre histoire, cela me désolait, mais il était là…
Rien que cette preuve de présence pourrait me faire sourire, mais rien que le fait de vouloir exprimer un sentiment sur mon visage, autre que la douleur, était suffisant pour me faire souffrir.
Je ne pouvais même pas être humain à cause de ces tortures
*je te vois enfin…de mes yeux…même si j’ai encore mal…en même temps, avec au moins deux balles dans mon corps, comment allez mieux ?*
- Tu ne peux pas savoir…vraiment pas… à quel point…à quel point…cela me fait plaisir de te voir…
*même si j’ai des balles dans mon corps qui ne demandent qu’à être retirées ! Je ne peux rien faire moi…et en plus tu dois les voir de là où tu es…tu dois voir que je me suis fait tiré dessus.*
- J’ai mal…ils ne pensent qu‘à cela ici…ils en rient même…Ils n‘ont pas cessé de me faire du mal…me tirant même dessus à plusieurs reprises.
Faux-mouvement léger équivalent à une douleur : je haïssais cette équation d’égalité parfaite
- Des balles sont restées en moi…c’est une torture…je ne la supporte pas…
*et je crois que je suis dégouté à vie des revolvers maintenant…enfin des armes tenues par quelqu’un d’autre plutôt*
- Je…je ne comprend pas tout dans cette histoire…mais ils te veulent. Ils voulaient t’obtenir, mais je ne sais pas…je ne sais…vraiment pas pourquoi. Pourquoi toi…pourquoi me prendre moi…je suis perdu…
*fichue balle de mer…credi… elles me font du mal…y a pas quelqu‘un qui peut m‘aider s‘il vous plait ? *
Je souffrais encore.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Damned ! Mais c'est un roman que tu nous a fait là. Je sais pas si ce qui m'exaspère le plus : qu'il soit super bon ou super long ? Un peu des deux je suppose XD J'ai tout lu mais comme c'est bien écrit ça passe bien ! Je plains le personnage qui va te répondre maintenant, il va y passer des heures XD
Copier/Coller
Fictifs-Therapy
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 32 ♫ ACTEUR DEPUIS : 13/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 7850 ♫ JE SUIS NÉ LE : 11/02/1992
----- Il te plaît ? XD C'est Ian Harding qui a posté la photo de mon avatar sur Facebook et j'ai pas résisté ! Entre Keegan et le message sur le T-Shirt c'était trop parfait et puis à parler de Hart of Dixie tu m'as donné envie de sortir mes gifs de Wade XD
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Sujet: Re: Copier/Coller Sam 7 Jan - 21:43
et oui c'était un roman ce que j'ai posté ^^ et j'ai vraiment apprécié l'écrire car il s'agissait d'une idée dormante depuis le 19 décembre.
Peu à peu, je commençais à retrouver mon calme, ainsi qu‘une douleur moins importante. Cette tranquillité me permettait de penser à une seule et unique chose : calmer mon stress, pour supporter cette nouvelle épreuve : cette visite censée être banale, mais qui ne l‘était finalement pas. L‘apparition d‘une énième torture fut la justification de ma peur. J’avais peur de revivre quelque chose de grave, de comprendre que ma vie allait encore être gâchée par une énième épreuve. Cette épreuve, je ne voulais pas qu’elle gâche mon bonheur. Je ne le voulais pas. J’étais amoureux de la plus parfaite des filles, et jamais je ne pourrais supporter de la perdre, ou bien de m’éloigner d’elle parce que j’y étais forcé. Je le refusais tellement parce que je tenais à elle, plus que tout. J’avais pour une fois trouvé mon âme sœur, et je refusais de la voir s’enfuir, alors que j’avais tant combattu pour la découvrir et l‘aimer plus que tout.
Je priais tant pour que tout ceci puisse bien se passer. J‘avais réellement besoin de vivre une fin heureuse, quelque chose qui pourrait améliorer ma vie. Il était temps de prendre la vie du bon côté et ne plus être défaitiste. J’avais enfin la chance de vivre cela, et je n’allais pas la rater, non pas cette fois.
L’aide de Tom me touchait.
- C’est vraiment à vous de me proposer de m’accompagner et de me soutenir. Au fond, vous n’avez pas tort. Je crois que j’ai vraiment besoin d’aide, de quelqu’un pour être avec moi, mais je n’avais pas envie de faire souffrir quelqu’un en lui avouant la nature exacte de ce qui m’arrive. Je ne voulais pas leur faire du mal en leur avouant que je souffre aussi.
Le tremblement de ma main recommençait légèrement. Il cessait lorsque je l‘attrapais avec l‘autre.
- Au fond, cela me rassure, en quelque sorte, qu’ils ne vous aient pas dit tout ce qui m’amène ici, car certaines choses ne sont pas très joyeuses à entendre, enfin selon le point de vue des gens qui l’entendent. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que toute épreuve me tombe dessus, surtout depuis quelques temps. Peut-être que le destin a quelque chose à me reprocher ou bien quelque chose à me dire, mais j’ignore quel peut être le message. En même temps, comment pourrais-je le savoir ?
Je parlais énormément, en me libérant. En quelque sorte, cela me faisait bien, même si cela me surprenait.
- Je ne sais même pas pourquoi je vous dis tout cela, mais je me libère, plus qu’habituellement. Au fond, cela me fait du bien…je ne m’y attendais pas du tout.
Le visage du médecin, que j’étais allé voir la dernière fois, apparaissait. Il était temps que j’y aille, même si cela me faisait plutôt peur.
- À priori, c’est l’heure pour moi d’y aller, le médecin m’attend.
Fictifs-Therapy
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 32 ♫ ACTEUR DEPUIS : 13/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 7850 ♫ JE SUIS NÉ LE : 11/02/1992
Certains souvenirs de mon passé me frappaient, comme s‘ils s‘étaient déroulés la veille, ou même juste avant ma rencontre hasardeuse avec cette jeune femme. Je me revoyais, jeune et surtout très seul, forcé de me prendre personnellement en charge pour continuer de vivre, et surtout d‘apprendre à combattre. Ce long temps d‘exil fut la clé de ma double maitrise : les armes, et le feu, ce premier pouvoir que j‘avais pu acquérir. Je m‘en étais chargé seul, par manque de choix, et surtout parce que je ne possédais plus personne pour m’aider. Le seul qui aurait pu me conseiller comme il le fallait aurait pu être mon père, mais il n’était plus là. Mon « destin » s‘était accéléré depuis son décès, faisant de ma vie un enfer particulier, entre torture, souffrance, et une faible pincée de bonheur, bien trop faible. Autrefois, j‘étais ainsi, un masque sans émotion, ne pensant qu‘à apprendre le combat et à me défendre seul, et c‘était ce qui m‘avait aidé à comprendre comment me servir de mon pouvoir de feu, mais aussi des armes. Je pouvais combattre avec ou sans pouvoir grâce à tout ce que j‘avais pu subir dans ma vie. Grâce à cela, je pouvais me rendre utile, sauver des vies, aider des personnes innocentes, et rechercher ce bonheur que j‘avais tant de fois perdu. Aujourd‘hui, je l‘avais trouvé ce bonheur. Je m‘étais posé dans une vie qui me convenait, même si je connaissais toujours des moments bien trop compliqués, où le sang pouvait même couler, mais j‘aimais cette vie. Seul le temps avait pu m‘aider, et j‘avais l‘impression de me revoir au début lorsque j‘observais cette jeune femme. C‘était comme si je faisais face à mon propre passé, en la personne de quelqu‘un d‘autre. Penser de cette manière était quelque chose d‘étrange, mais cela me traversait l‘esprit…je n‘y pouvais rien.
À priori, cette jeune femme ne croyait pas vraiment en ce don que je lui montrais, chose que je comprenais encore en regard à mon passé. Quand elle retrouva les pieds sur terre, je fermais ma main pour éteindre cette flamme. Nous étions deux personnes à contrôler le feu, à deux niveaux différents, mais nous étions pareils. Il était rare de faire ce type de rencontre surtout par le biais du hasard. J‘arrivais encore à peine à le croire.
À ce que je pouvais percevoir d‘elle, elle n‘avait pas l‘air méchante, loin de là. Elle avait l‘air d‘avoir besoin d‘aide. Elle n‘était donc pas une de ces personnes que je devais fuir. Cela me changeait…enfin…
- Je contrôle moi aussi le feu, depuis un moment déjà. Avec le temps, j’ai compris comment ce pouvoir fonctionnait, et donc à éteindre des flammes quand j’en vois. C‘est le temps qui m‘a aidé à maitriser ce don.
Elle se méfiait de moi, mais comment lui en vouloir. Dans sa position, j’aurais été du même avis qu’elle. J’aurais eu peur de tomber face à quelqu’un de méchant, ne cherchant qu’à se servir de moi pour obtenir quelque chose ou bien qui cherchait à me tuer… Oui j’étais gâté par la douleur, un peu trop pour ne jamais cesser d’en parler.
Petit conseil d’ami : ne vivez pas ma vie à ma place…ce n’est pas une bonne idée. Comment lui prouver que j’étais quelqu’un de confiance ?
- Honnêtement, si j’étais quelqu’un de foncièrement mauvais, je ne me serais pas arrêté pour dire que je peux vous aider. Je peux éventuellement vous aider à trouver le calme qui m’a aidé à maitriser mon don, mais c’est uniquement si vous le souhaitez. Je ne suis pas du genre à forcer la volonté de qui que ce soit. Si vous souhaitez que je vous aide, je le ferai, mais si vous ne le souhaitez pas, je respecterai votre choix.
*croyez-moi…*
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♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 33 ♫ ACTEUR DEPUIS : 03/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 2246 ♫ JE SUIS NÉ LE : 04/03/1991
recoucou à toi ( pour la 3eme fois que j'essaye de te le dire ahah ! ) j'espère que tu aimeras incarner ce tout nouveau perso miss ^^ j'ai bien hâte de le connaitre un peu plus si tu as des questions, surtout ne te gênes pas !
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Il n‘y avait pas de meilleur mot pour décrire ce que je vivais en cet instant. Cette expérience, ce vol, était quelque chose de magique, que je n’aurais jamais pu vivre si Rexia n’avait pas été là pour me le faire partager. Jamais je ne pourrais oublier une chose pareille, non jamais. C’était un parcours si magique, qu’il restera pour toujours gravé dans ma mémoire…toujours.
La fin inachevée du discours de Rexia m’inspirait une continuité, que ma tête avait trouvé d’une manière plutôt instinctive.
- Voler c’est comme un parcours sans fin rempli de liberté.
Je repensais à beaucoup de choses en évoquant cette phrase, notamment aux fruits de ce passé beaucoup trop compliqué. Je parlais de liberté alors que je n’avais jamais pu être vivre libre. Toute ma vie, et probablement pour longtemps, je n’avais jamais cessé de m’enfuir, de me cacher, et donc de vivre une vie sans émotion, sans bonheur, sans beaucoup de choses joyeuses. Mon souhait le plus cher était de me libérer, de vivre une vie normale, mais bon, quand allais-je la vivre ? Quand allais-je pouvoir vivre normalement ? Un jour, enfin je l’espérais encore…
Un bruit de moteur se faisait entendre, qui grognait sans cesse, comme un hélicoptère médiatique. Je ne les connaissais que trop bien, vu que je bossais souvent avec eux, dans le cadre de mon boulot d’écrivain freelance, mais ils n’avaient jamais pu entrevoir mon visage. L’hélicoptère manqua de peu de nous percuter, et Rexia dut faire une manœuvre d’esquive pour l’éviter. Mais l’hélice ne m’avait pas loupé…
C’était une blessure, mais bon cela aurait pu être pire. J’aurais pu être entaillé plus sérieusement, mais mon réflexe m’avait sauvé. En quelque sorte j’avais eu de la chance, car ce n’était qu’une égratignure, rien de bien méchant.
- Non, ça va, ce n’est rien. Ce n’est qu’une égratignure de rien du tout. J’ai eu de la chance.
Mais l’hélicoptère ne nous lâchait pas. Ces journalistes voulaient à tout prix tenir le scoop en la personne de Rexia.
Oh non…tout sauf ça.
Rexia me conseillait de disparaître dans le réseau pour éviter que les humains fassent un lien entre moi et les spéciaux mais ce n’était pas un problème. Ce qui m’importait n’était autre qu’elle. Je n’allais pas partir, pas avant d’avoir anéanti le scoop de ces abrutis.
- Je ne partirais pas sans t’avoir sauvée tout d’abord. Si ces abrutis passent leur scoop aux journaux médiatiques, ta vie va devenir encore plus compliquée. Je vais anéantir leur espoir.
Je me plongeais dans le noir en fermant les yeux. Je devais faire évader mon esprit dans leurs appareils de capture, pour faire disparaître toute trace de Rexia. Autant de traversées du réseau allaient probablement me faire du mal, mais mon état de santé ne n’importait que peu. Je préférais vivre en étant conscient du fait que Rexia était en vie, et que ces types n’avaient pas détruit son existence. Je refusais d’être responsable de cela, et jamais je ne pourrais changer d’avis. Les caméras, les appareils photos, les téléphones, et un petit cafouillage dans le moteur pour réduire leur vitesse, tout y passait. Quand j’en ressortais, je respirais fortement, mais ça allait. J’aurais vivre quelque chose de pire au fond…
Une fois que j’avais pu reprendre mes esprits, je dis à Rexia.
- Ce que j’ai fait va les occuper un moment, leur étourdissement peut te permettre de t’enfuir. Vas-y.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Ma première entrée au Serenity restait gravée dans mon esprit comme si elle n’avait eu lieu que la veille, car il s’agissait de l’un des rares moments dont je pouvais me souvenir sans penser à un éventuel combat, ou encore à la mort. Cela ressemblait, en quelque sorte, aux premières bêtises qu’un enfant pouvait commettre dans son existence. Il s’agissait de moments de joie, de réels moments de bonheur que je devais préserver dans mon esprit, afin de continuer de vivre. Ces anecdotes-là étaient bonnes à raconter parfois, même en des instants compliqués, car elles permettaient de penser à autre chose qu’à une énième succession de douleur, comme ce qui m’arrivait depuis une semaine. Cette liberté était en quelque sorte ce que je retrouvais en restant au sein même du Serenity. Ce lieu protégé m’aidait à me sentir en paix, beaucoup plus qu’ailleurs. En même temps, j’avais pu passer du stade de bombe à retardement, à celui d’un être canalisé, autant dans ses pensées que dans sa force. Depuis le jour où j’étais devenu un membre réel de sa mission, j’avais une tache à accomplir, une cause à défendre, et ceci m’aidait à me sentir mieux. Cet endroit, Amaranth, le fait d’aider des spéciaux innocents, étaient un ensemble de choses qui m’avait aidé à devenir celui que j’étais à présent, quelqu’un de bon et qui servait une cause juste, quelque chose de réel. J’avais changé, en bien heureusement, et jamais je ne pourrais accepter de changer cet état de fait, pour redevenir comme avant…triste et perdu.
Cette visite, à l’intérieur du Serenity, me plongeait à l’intérieur de moi-même, dans mes pensées. Je m’évadais dans plusieurs espaces temps, liés à l’avenir comme au passé, et ces choses-là me perdaient. Je m’égarais dans ces aspects d’horreur, de bonheur, mais surtout la première chose dominait. Elle était la seule à être présente, la seule et l’unique. Ces malheurs du passé apparaissaient dans mon esprit par des flashs multiples, et certains d‘entre eux amenaient mes yeux à se fermer, comme s‘ils se préserver d‘un rayon du soleil trop fort, mouvement bref digne du réflxe. Cette mélancolie était inévitable, comme si je n’avais pas le choix, et que j’étais obligé de vivre cela. C’était étrange, mais pourtant logique quand j’y réfléchissais.
Mes mouvements m’amenaient à me placer non loin de Rexia, qui observait le paysage extérieur par l’intermédiaire de la baie vitrée.
Avec le temps, le soleil commençait à décliner à l’extérieur. Beaucoup de temps s’était écoulé depuis notre arrivée au sein du Serenity. Je regardais son déclin un peu sans le voir, comme si mes yeux refusaient de l’observer. Je ne souhaitais qu’éviter cette lueur sans pour autant comprendre pour quelle raison je faisais cela. Cette réaction demeurait insensée à mes yeux, car elle me brisait de l’intérieur sans aucune explication. Mon regard venait en alternance trouver le corps de Rexia, qui s’était couchée et qui avait tourné son visage vers le mien. Cette position me rappelait les moments où Rexia s’allongeait pour accueillir quelqu’un et l’aider à monter sur elle. Le vol…voilà ce qu’elle évoquait.
Selon elle, il était temps de décoller, pour pouvoir voler et tournoyer à travers le ciel.
J‘allais lui dire oui, mais avant de le faire, je me frottais les yeux pour pouvoir clairement la regarder, probablement une sorte de fatigue passagère, quelque chose comme cela.
- Oui, tu as raison. Il sera probablement plus simple de voler avec un soleil en déclin
*et puis le déclin du soleil pouvait amener de magnifiques paysages*
J’acceptais sa proposition, parce que j’en avais envie, mais aussi parce qu’elle m’avait « interdit » de dire le contraire. Ceci pourrait me permettre d’oublier ce qui avait pu m’arriver dans le passé, et ces flashs qui commençaient à me déranger, notamment un en particulier. Je les revoyais crier, et cela m’amenait encore une fois à fermer mes yeux brusquement avant de les rouvrir.
Mais cette fois-ci, Rexia m’avait vu.
.theperfect'cupcake.
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 33 ♫ ACTEUR DEPUIS : 03/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 2246 ♫ JE SUIS NÉ LE : 04/03/1991
Un amer sourire se dessina sur le doux visage de la belle Botwin ; évidemment que quelqu’un l’attendait de l’autre côté, tout le monde en était déjà informé, simplement à la manière qu’il eut dit, un sentiment de dégout s’empara de son être. Était-ce le fait que ce fut un être immonde qui lui en glisse un mot? Probablement, mais néanmoins elle savait pertinemment qu’elle ne voulait pas mourir; non elle ne pouvait pas faire ce sal coup à Stevey, ni à Silas et à Shane d’ailleurs… Vinrent finalement les dents blanches de la douce femme qu’était jadis Nancy ; oui, elle souriait…simplement son sourire n’avait rien d’euphorique ; elle voyait rouge, rouge voir même très foncé. Non je n’vois pas… Dicta très franchement la brunette alors que l’homme ténébreux lui demandait un échange, donnant donnant afin de garder sa vie sauve.
La dealeuse compris aussi très rapidement que son sauveur, Sam était effectivement un vrai chasseur de primes… Elle comprit aussi qu’il avait un second Winchester qui combattait lui aussi le mal, et qui apparemment avait eu des problèmes avec ce démon connu du duo. Nancy continua de fixer ‘’l’homme’’ qui se tenait face aux deux jeunes adultes, cherchant comment ce brunet réussirait à les sortir de là…simplement elle commençait à réellement douter de ce qui serait utile…
En fait vous êtes mal informé mon très cher monsieur…? Commença tranquillement la brunette, ne sachant pas comment nommer l’être qui se devait d’apparemment être un démon très maléfique. Évidemment elle doutait qu’il lui balance un prénom plus qu’original du genre Simon ou Brenda et pensa qu’elle devrait plutôt continuer son charabia plutôt que d’attendre un nom qu’elle ne serait pas même capable de prononcer… m’enfin, ouais il n’y a pas qu’une personne qui m’attend là-haut, ou ci-bas si je puis dire en reprenant vos mots… Esteban, vous savez ce séduisant Maire qui en fait n’était nul autre qu’un contrebandier au cœur d’or…bah si vous vérifiés vos sources, lui et moi étions très proches… très très proches même. Avoua finalement la brunette, bien fière de démontrer que Judah n’était pas l’unique homme de sa vie et qu’elle pouvait désormais vivre sans lui…et sans Esteban d’ailleurs…elle n’avait besoin de personne.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Dans le passé, ce qui marchait dans toutes les rues, traversant chaque recoin de sa vie, n’était autre qu’une coquille vide censée être moi, Samuel Langster, orphelin du bonheur, mais aussi de l’existence en elle-même. Le regard triste, mais n’osant pas l’avouer, il continuait de vivre, mais il se perdait en chemin, sans que personne ne puisse comprendre la nature d’un tel mal. Tant d’horreurs et tant de pertes l’avaient rendu ainsi, et il ne faisait que subir tortures sur tortures. À la longue, tout le monde craquait, et il le faisait aussi, dans le noir. Ces larmes, il ne les montrait pas, sans réellement comprendre pourquoi. Aux yeux du monde, il était clair que des larmes avaient pu tomber, mais jamais quiconque allait pouvoir l’entendre, en train d’admettre que ces larmes lui faisaient du mal, et qu’il en avait assez…J’avais il n’allait admettre sa faiblesse, même si la situation pouvait être calme, paisible, et ne pas prêter cette tranquillité au combat. Le secret était partie intégrante de sa vie, parce que l’amour l’avait quitté d’une manière tragique.
Heureusement, cette facette, cette âme que je croyais conserver pendant longtemps, avait l’espoir de s’enfuir et de me quitter, au point que je n’en parle qu’à la troisième personne. Il s’agissait là de ma volonté primaire de tourner la page et de passer à autre chose, et à quelle autre sublime chose pourrais-je penser en dehors de Rachel, et cet amour immense qui avait pu entrer dans mon existence.
Une renaissance avait pu se profiler dans mon esprit, et changer toute ma conscience. J’étais désormais devenu quelqu’un d’autre, de bien meilleur, capable de croquer la vie à pleines dents parce qu’elle lui procurait des bonnes choses, des sincères et uniques choses. Le sourire, je pouvais le montrer. Une expression intense de bonheur pouvait sortir de mon âme. Je pouvais crier au monde cet amour en exprimant sa perfection et son immuabilité. Le temps restait figé quand je la voyais, car je n’avais pas envie de la quitter, de l’abandonner ou de me séparer d’elle ne serait-ce qu’une seule seconde. Rester dans ses bras, aussi près d’elle, semblait durer une éternité, mais celle-ci était magique, réellement magique.
Ceux qui avaient tenté de m’éloigner d’elle, pendant une semaine, avaient eu tort. Ils croyaient que ceci allait m’anéantir, que je n’allais plus croire à grand-chose, ni même à l’amour, mais tous ces événements avaient eu l’effet inverse sur ma tête, car ils m’avaient rapproché de l’amour. Ils m’avaient fait enlacer cette amour dans une étreinte si douce, que je ne voulais pas cesser, et enfin revoir cette personne que j’aimais tant : Rachel, celle qui avait su faire battre mon cœur alors que j’avais cru qu’il s’était arrêté, abandonnant sa course folle vers le bonheur. C’était censé être mon sort, mais elle avait tout changé. À elle seule, Rachel avait sauvé ma vie, et également donné une seconde chance. J’avais la chance de vivre mon existence, l’âme remplie de sentiments, et je n’aurais probablement jamais été capable d’y croire auparavant.
Tout avait changé dans le meilleur des mondes, le plus beau et superbe des mondes, et je devais absolument en profiter. Je devais profiter de cette joie immense parce qu’elle était là, et parce que Rachel était le plus beau cadeau que j’avais pu recevoir dans toute mon existence, et probablement celui qui le restera jusqu’à la fin. J’étais certain d’avoir trouvé cette âme sœur, que j’avais tant attendu depuis si longtemps. Elle était venue vers moi par le biais du hasard, et la flamme de l’amour s’était animée grâce à cela.
Cette soirée en toute normalité, nous l’avions attendue depuis un moment, et personne n’allait gâcher cela, oh non personne. Si jamais quelqu’un osait arrêter cet instant magique, je n’allais pas rester de glace, et lui faire comprendre que cela me dérangeait.
Je ne voulais qu’une seule chose : rester avec elle, car cette sérénité et ce bonheur que je ressentais étaient inestimables.
- Il n’y a plus que nous deux, seulement nous deux, et seul notre bonheur pourra dominer ce soir. Toutes les choses sombres, qui n’ont rien à voir avec ça, resteront derrière. Là, il n’est absolument pas question que je m’en aille.
*après toute une semaine passée sans toi, je ne pourrais jamais supporter de m’enfuir, surtout que j’y ai été forcé…ces gens me retenaient…mais c’est un malheur pour un bien.*
- Je pourrais passer toute la soirée même plus encore avec toi. Je n’ai pas envie de partir.