Que dire une fois de plus si ce n'est : Magnifique !
J'aime toujours autant vraiment. Je crois que je suis amoureuse de ce RP
J'adore et bien sur une fois de plus, j'ai les larmes aux yeux, j'aimerais bien connaître ton secret

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Il y avait quelque chose d'intriguant avec cet homme. Elijah avait l'impression qu'il était totalement à côté de la situation mais que de l'autre côté cette hésitation ou même flagrante naïveté n'avait rien à voir avec son intellect. Comme s'il n'était pas le seul à cacher quelque chose sur ce qu'il était vraiment. Cette maladresse l'emmena à se demander s'il n'appartenait à une certaine caste de la magie, comme s'il venait tout juste de se réveiller à notre époque, visiblement perdu. L'impression était peut être fausse et Elijah se trompait peut être totalement. Après tout, les vampires n'étaient pas encore très populaires dans le monde moderne et même si leur existence était de moins en moins secréte, il était probablement que cet homme comme nombreux autres est du mal à concevoir la réalité de leur existence que Klaus et lui-même avaient tenté au fil des années de faire passer pour un mythe.
Pourtant cette hésitation dans ses mots l'intriguait, il devait amener son interlocuteur sur son terrain afin de le saisir plus aisément.

- J'ai cru comprendre en effet que les phénomènes surnaturels étaient devenus plutôt courants dans cette ville. Et pardonnez mon impolitesse, je suis Elijah Smith.

La seconde question confirma pour lui le caractère de novices de son interlocuteur au sujet des vampires. Là encore, il ne pouvait pas vraiment l'en blâmer. Aussi tenta-t-il de paraître aussi aimable que possible à ces propos.

- Quant à ce vampire, je doute que ma description puisse vous être utile. Ce dernier est peut être stupide mais je ne pense pas qu'il reproduira son erreur de si tôt. Mais si vous insistez ...

A ces mots, l'agent Lee confirma sa pensée première, il était bien nouveau. Il restait donc la question de savoir ce qu'il avait bien pu faire avant cela. La question posée directement serait clairement aussi Elijah ne s'y risqua pas. Un autre service peut être comme il semblait le sous entendre. Sa manière de s'exprimer paraissait confirmer cette hypothèse sans toutefois l'établir comme certaine.
Il comprenait sa réflexion. Lui-même se posait la question bien que ce ne fut pas pour les mêmes raisons. Pour Elijah, cela concernait bien plus les actions que l'importaient. La stupidité de ce vampire l'agaçait.

- Je dois vous avouer que je possède le même problème. Je ne suis arrivé qu'il y a peu et la victime était déjà morte à ce moment-là. La pièce était alors vide et le meurtrier sur le point de prendre la fuite ce qu'il a fait. Toutefois je puis vous confirmer que sauf exception, les vampires ne peuvent agir en plein jour à moins d'avoir été manipulé pour cela. Je suppose donc hormis cette hypothèse il a du attendre l'arrivée de la nuit, il faut avouer que le temps qu'il fait ici la provoquer assez rapidement. Je ne peux justifier son attitude qui, après réflexion, ne peut trouver son origine que dans deux raisons. La première dans la faim, la seconde dans l'hypnose. Comprenez par là qu'on l'aurait manipulé. Mais cette idée est encore bien trop hypothétique. Pour ce qui est de la réaction des gens, je suppose que la fuite du vampire et l'attitude des gens à l'égard des vampires doit pouvoir vous éclairer. En arrivant, j'ai croisé un homme qui hurlait de peur, la peur d'être la prochaine victime a peut être bien retenu les plus téméraires et fait fuir les autres sans attendre.
Enfin pour en revenir à la dangerosité d'un vampire, je pense que dangereux est bien le mot, surtout dans le cas d'un vampire incontrôlable comme celui-ci.

Au fur et à mesure de ses mots, plusieurs hypothèses venaient se formuler les unes après les autres. La manipulation de ce vampire si elle était ne pouvait que de deux choses : les originaux ou les sorcières. A moins qu'il s'agisse d'une sorcière passée du mauvais côté, il était peu probable qu'elle eut amenée un vampire à agir de la sorte. Quant aux originaux, ils n'étaient plus que deux en vie et il était l'un des deux. Toutefois là encore, si l'attitude lui paraissait réaliste, la raison l'était beaucoup moins. Il s'efforça alors d'éliminer l'hypothèse Klaus qui n'avait peut être pas lieu d'être. Il s'était retenu de rire lorsque l'agent lui avait demandé si les vampires étaient dangereux. La question était à la fois naïve et ironique. Naïve parce qu'elle témoignait bien d'un manque de connaissance du genre et ironique parce que son interlocuteur en avait un en face de lui. Bien sur, il n'avait rien laissé paraître. Là encore cela aurait été mal interprété et ça n'aurait pas été une bonne chose. Aussi préféra-t-il attendre les questions suivantes, espérant qu'il n'aurait pas trop à broder pour y répondre.

NOTRE RP <3

https://www.betaseries.com/membre/Powerlife/series

@Iracebeth : j'aime énormément lire tes commentaires à chaque fois, et il faut l'avouer que cela me surprend encore d'attraper tes larmes, je ne m'y attends jamais. Et bien, un secret ? A vrai dire, je n'en ai pas tellement, car les rps sortent comme ils viennent ^^ (désolé si tu t'attendais à entendre quelque chose =) )

en voilà un autre !

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Le temps s’écoulait à une vitesse folle, mais rien ne s’améliorait en moi. Je vivais encore parce que mon pouvoir d’auto-guérison m’empêchait de mourir dans des circonstances qui auraient pourtant du conduire à l’inévitable. Mourir était une issue claire, mais la vie dans la souffrance était une chose qui m’effrayait, car l’avenir ne pouvait sembler que trop sombre dans ses cas-là. Ce genre de vie-là n’était pas une vie, et jamais cela n’allait pouvoir l’être à mes yeux. La véritable définition de la vie, je la connaissais, et je savais qu’elle n’avait rien à voir avec cela. Le bonheur était le meilleur côté de la vie, et je ne l’avais pas en cet endroit. Je n’étais qu’un vulgaire pantin désarticulé, sauf que j’étais loin d’être un objet indolore. Mon cerveau humain connaissait la douleur, et il me torturait avec cela, comme s’il s’agissait d’un choix unique pour mon avenir. À peine un seul mouvement, et tout se brisait.

Nathan était venu pour me sauver et me permettre de sortir de cet enfer, mais il ne pouvait pas le faire sans tomber dans le même piège que moi. Ces types m’avaient capturé dans le but de l’obtenir, et ils avaient obtenu gain de cause. Mais ils n’allaient jamais me relâcher… Même si Nathan croyait que ces personnes n’avaient plus aucune raison de me garder, je savais qu’ils n’allaient jamais le faire…jamais… Garder espoir ne suffisait pas, surtout en regard de la cruauté des autres types. J’étais à la merci du malheur depuis quelques temps, comme s’il me poursuivait sans relâche.

Mais la venue de Nathan me rassurait. Je n’étais plus seul à demeurer enfermer dans cette histoire, démuni face à ses tortionnaires. Le futur pouvait peut-être encore me sourire, du moins je l’espérais. L’espoir était probablement le seul moteur qui marchait encore sans être affaibli. C’était bien le seul. Je devais continuer de croire que j’allais m’en sortir…même si tout ceci était réellement compliqué. Comment rester calme alors que tout cette histoire me faisait peur ? Tout ceci était impossible, car c’était au dessus de mes forces, largement au dessus même. Ne pas parler était probablement la seule chose qui n’était pas si compliqué qu’elle en avait l’air. Vu ma douleur, me calmer était en fait un geste sage. Je pouvais penser à ma santé, même si elle n’était pas au beau fixe. Tant que cette balle siégeait dans mon cœur, et qu’elle provoquerait cette gêne respiratoire, jamais je ne pourrais aller mieux. C’était ce qui m’affaiblissait le plus.

Et là, Nathan s’énervait, cherchant à tout prix à comprendre pourquoi ces personnes souhaitaient à tout prix le capturer, mais ce fait ne durait pas très longtemps, bien au contraire, car il parvint à se saisir des clés en les faisant léviter sans bruit. Cette manœuvre allait orchestrer notre fuite. Se lever fut très compliqué, mais je pus guérir une maigre parcelle de mon pied pour ainsi parvenir à courir, enfin à essayer de courir, car on ne pouvait pas réellement dire que ce que je faisais ressemblait à une course. Mais ils se rendirent rapidement compte que nous étions sortis de nos cages. Nathan me faisait alors passer devant. Il voulait me protéger.

Et moi que disais-je en réponse à ce geste : rien du tout.

Pourquoi ne disais-je rien ? Simplement parce que je concentrais mes forces sur la course plutôt que sur le sens de la parole. Mon état m’incitait à faire cela, car j’allais dans le cas contraire faire échouer toute notre perspective d’évasion. Je ne voulais pas être responsable de notre retour en cage.

Nathan restait derrière moi, mais il s‘éloignait parfois, pour tenter de retenir nos ravisseurs en arrière, et ainsi nous permettre de nous enfuir. Cette manœuvre me faisait un peu peur, mais je continuais quand même à avancer, malgré la difficulté à continuer de le faire sans boiter ni tomber sur le sol. Il s’agissait là d’un véritable parcours du combattant, mais je devais continuer. Ma véritable raison de vivre m’attendait à l’extérieur de cet endroit, et seule ma détermination allait me permettre de trouver la force pour parvenir à me sortir de là, et atteindre cette douceur qui me manquait. Je pensais surtout à Rachel quand j’évoquais cela, car elle était celle que j’aimais, celle que j’allais toujours aimer. Mon amour pour elle était plus fort que tout et remontait mon adrénaline. Cette force m’aidait à oublier ma gêne respiratoire et mes douleurs pour continuer d’avancer, en attendant que Nathan revienne vers moi, en espérant que ces cruels ravisseurs ne prennent pas l’initiative de continuer de nous suivre, plutôt que de nous abandonner et nous laisser partir.

En même temps, je ne voyais pas des types comme eux, chercher à abandonner leurs proies, surtout aussi rapidement. Ils n’allaient pas nous laisser tranquille, incapables de laisser tomber une chasse qui les passionnait.

Nathan revenait vers moi quelques instants plus tard en disant qu’ils étaient derrière nous et que nous devions essayer d’aller jusqu’à la sortie. Je ne fis qu‘acquiescer pour dire que j‘étais d‘accord.

Par la suite, nous ne rencontrions plus personne pendant un bon moment, au point que je puisse penser que ces types avaient pu nous abandonner, contre toute atteinte. Au fond, cela me rassurait, pour une fois que nous ne les voyions pas.

Nathan avait l‘air de ne pas aller très bien, au point de se tenir la tête pendant quelques instants. À ce moment-là, je m‘arrêtais pour l‘observer, et comme d‘habitude je m‘inquiétais.

- Nathan…ça ne va pas ?

Cette douleur qu’il avait dans sa tête faisait écho aux miennes et c’était pour cela que je m’inquiétais pour lui.

Sauf que…

Alors que nous étions à mi-chemin, quelqu’un surgissait de nulle part, avec une force de télékinésie plutôt impressionnante. Celui-ci utilisa son pouvoir avec violence pour nous séparer tous les deux. Il expulsa Nathan sur la gauche, pour qu’il percute le mur de plein fouet, surtout au niveau de sa tête, et moi je fus envoyé plus loin, beaucoup plus loin, dans le long couloir de droite. Au fond de ce couloir, un autre type de cage s’y trouvait. Au lieu d’être fermé par une serrure classique, elle avait l’air d’être fermée par un mécanisme, une sorte de technologie. La porte était ouverte et c’était dans le but de m’accueillir, car ce fut au fond de cette cage que je terminais ma course. La porte fut fermée par un autre que lui, qui se chargea de m’enfermer dans la cage mais aussi de rester avec moi sans passer forcément par la porte. Il avait l’air de pouvoir se téléporter. Dans sa main, une seringue était là, chargée à bloc d’un liquide bleuté, et il l’approchait dangereusement de mon bras droit.

- Non…pas ça…

*ne fais pas ça…*

Mais il s’approchait encore plus…

Dans un dernier mouvement de désespoir, je fis un mouvement brusque du bras pour frapper le type qui fut contraint de lâcher la seringue, qui se brisa sur le sol. Son plan était fichu, mais n’apprécia point.

Il était déterminé à m’endormir, ou bien à me faire du mal, et il allait probablement s’y prendre autrement. Ce plan de secours fut la douleur dans la plus terrible des manières, mais pratiqué par quelqu‘un d‘autre, celui qui m‘avait expulsé dans cette cage. Même à longue distance, il savait où se trouvaient les balles qui n’étaient pas sorties de mon corps, et il se servait de cela contre moi, jonglant avec elles par la pensée.

Et moi je criais…encore en vie…

Ce mouvement de pensée s’arrêta brusquement…comme si c’était inattendu. Le type qui faisait cela se mit à crier et dire :

- Vas-y espèce de crétin, fais-le ! Il comprendra qu’il n’aurait pas du tenter de s’enfuir !

*oh non…pas encore…*

Et bien si, encore. Ce fut ce qu’il fit…un nouveau coup qu’il prit soin de laisser exprès à l’intérieur de moi, pour me torturer encore. Il faisait cela, conscient que cela n’allait pas me tuer, mais il aimait agir en sadique avec moi.

Enfermé dans une cage, je terminais sans connaissance, dans les bras d’un type capable de faire tout ce qu’il souhaitait avec moi. Mais cette fois-ci, faire léviter une clé n’allait pas suffire à me libérer.

Je ne m'y attends pas non plus mais ça me prend comme ça, sans que je n'y puise rien. C'est toute la beauté de l'écriture. Pas de secret ? C'est du talent pur alors XD
Je sens que j'ai pas fini de pleurer moi !
Intéressant le dernier, j'aime beaucoup !


Les jours avançaient au fil du temps et de ses enquêtes. Certes, les affaires n'avançaient pas autant qu'il l'aura désiré mais il savait qu'il devrait faire preuve de patience. Sa vengeance était bien trop ambitieuse pour être mené à bien seule. Bien que des connaisseurs ou des alliés de son espèce, il allait avoir besoin de magie. Hybride désormais, parce qu'il avait fait l'erreur de le permettre, son frère était pour l'heure immortel. Il n'existait plus le problème du pieu qu'il possédait toujours après l'avoir conservé dans le coeur pendant plusieurs mois mais il lui faudrait trouver un autre point faible. Une seule espèce au monde pouvait lui venir en aide dans ce domaine. Les sorciers. Après plusieurs jours de recherche, il avait fini par obtenir une information. Il ignorait si elle était fiable et il craignait que la rencontre ne se termine de la même manière que la dernière fois avec le loup. Il allait devoir être prudent et surtout convaincant. Convaincant dans son envie, dans ses motivations et surtout sur ses positions. Il était un vampire et de fait, une aberration de la nature. Il se devait donc de jouer la prudence avec ses ambassadeurs sur Terre. Il connaissait leur art pour en avoir fréquenté beaucoup au cours des siècles mais aussi pour en avoir été un, lorsqu'il était encore humain. Certes, il avait peu pratiqué à l'époque, leur mère ayant surtout été celle qui pratiquait la sorcellerie mais il avait appris les rudiments en cas de besoin. Besoin qui ne se manifesta pas avant sa transformation et cet apprentissage devînt alors inutile. Toutefois, il savait aussi que les sorciers n'avaient pas nécessairement de scrupules et pouvaient donc facilement lui venir en aide s'il se montrait convaincant. Il espérait alors que son futur interlocuteur ne lui posera aucun souci de ce côté-là.
Elijah quitta l'hôtel vers seize heures pour se rendre au point de "rendez-vous" qu'on lui avait indiqué. Le sorcier en question ignorait en effet sa venue mais il préférait le rencontrer personnellement plutôt que de prendre le risque qu'il soit braqué par la rencontre avec d'autres vampires. Ces derniers n'auraient en effet peut être pas la délicatesse de la patience et il ne pouvait prendre ce risque. Sur le trajet, il se demanda bien sur si l'information était bonne mais il avait l'espoir qu'elle n'était pas une erreur. L'information lui avait indiqué de se rendre au biodôme ce qui lui avait paru très étrange sur le moment. Pourtant il avait préféré ne pas poser trop de questions. La nuit allait bientôt tomber et il y avait fort à parier qu'il serait tout de même seul pour discuter. En tout cas de souci, Elijah avait pris ses dispositions mais il préférait tout de même une rencontre nocturne, bien moins dangereuse en présence d'un sorcier.
L'endroit était encore ouvert et Elijah entra sans souci, ni même question ce qu'il remarqua à peine. Il parcourut les allées, observant les alentours avec attention et curiosité. Il n'était pas rare toutefois que les animaux partent dans une autre direction en le voyant arriver. L'instinct de survie était toujours le plus présent.
Il aperçut alors un homme qui semblait correspondre à la description qu'on lui en avait faite. Il sourit, satisfait et s'approcha calmement de l'homme comme si de rien n'était.

- Étrange animal, n'est-ce pas ?

Il sourit amicalement et attendit les premières réactions, celles qui lui permettraient d'agir ensuite avec plus de précision.

Bonjour,
merci d'avoir actualisé ta pub !
Bonne continuation et à bientôt ! ^^

Such a lonely day
And it's mine
The most loneliest day in my life

Quelle chance !

Il fallait l’avouer quand même que mon esprit était en période de sacrée veine, rien qu’en ayant pu sortir quasiment indemne d’un choc avec une hélice d’hélicoptère, alors que tout ceci aurait très bien pu mal se terminer. L’intensité de la vitesse de cette chose aurait bien pu faire disparaître la structure même de mon bras et m’amputer sans aucune anesthésie. Cela aurait pu être la plus terrible des douleurs, mais j’y avais échappé par cette veine que je n’expliquais qu’à peine, comme souvent depuis quelques temps à vrai dire, mais je préférais mieux échapper au sang, plutôt que d’en être rempli. La dernière lourde blessure m’avait valu une bonne semaine d’enfermement dans le réseau, le temps de me reposer et de me remettre de ce qui avait pu m’arriver. Le temps était le meilleur gage de repos, en tout cas pour moi…enfin la seule chose que j’avais pu trouver.

J’avais échappé à l’amputation, mais je m’étais quand même coupé, et du sang coulait, en faible mesure mais cela coulait quand même. La douleur n’existait pas, pour une blessure aussi infime. À vrai dire, je l’avais échappé belle, mais vraiment ! Ce n’était qu’une blessure de guerre, pas importante, car ce qui restait dans mon esprit avait été le fait de sortir Rexia de toute cette histoire médiatique, qui aurait pu lui couter très cher. Elle aurait été exposée au monde, et cela aurait été dangereux pour elle. Conscient de qui j’étais, et du devoir que je m’étais fixé dans mon esprit, je ne pouvais pas la laisser à ce sort sans chercher à l’aider, et c’était ce que j’avais fait. En entrant dans le réseau, mes mondes cybernétiques avaient crée des réactions en chaine, qui avaient fait disjoncter chacun de leur objet, rendant impossible toute capture de la présence aérienne de Rexia. Elle était libre.

Ces réactions en chaine n’étaient guère une chose habituelle, car je n’entrais dans le réseau de technologie que pour m’y trouver, et non pour le détruire. Il s’agissait d’une chose que je ne faisais pas souvent, mais je l’avais fait pour elle. Je détruisais les chaines du réseau de telle sorte à faire disjoncter les appareils, que lors d’une action de dernière chance, donc à très peu d’occasions. La seule fois où je l’avais fait, avant de le faire pour Rexia, était un jour où nous étions, Samuel et moi, en danger de mort en même temps. Nous nous étions réfugiés dans le réseau, moi pour détruire les technologies ayant capturé ma présence et lui pour s’y cacher. Il avait été grièvement blessé ce jour-là, et il n’avait pas encore son don de guérison pour lui sauver la vie. Sa protection était l’affaire de chaque instant, surtout parce que j’avais promis de rester avec lui, de tout faire pour lui sauver la vie. Il ne connaissait pas encore les véritables motivations de cette promesse, mais elle était sincère. Je voulais qu’il puisse continuer de vivre, parce qu’il défendait une cause juste : notre sauvetage. L’avenir était fait pour des personnes comme lui, et je contribuais à cet avenir, plus que jamais, pour le bien de tous, même si je restais caché dans l’ombre, au point d’être obligé de cacher même à Rexia qui j’étais, ce que je faisais, et quel était mon projet d’avenir. Ne rien lui dire était quelque chose qui m’énervait mais je n’avais malheureusement pas le choix. La plupart des personnes, à qui j’avais dit mon secret, n’était devenue que de la poussière. Ils étaient presque tous morts. Seul Samuel avait survécu, grâce à son pouvoir qui l’aidait à s’accrocher à la vie. Il était le seul et j’allais tout faire pour qu’il puisse rester en vie, et contribué à la renaissance du monde, cette chose qu’il avait décidé de défendre sans même que je ne lui demande. Il était une perle rare, mais qui subissait de terribles choses. C’était beaucoup trop injuste, car il ne méritait pas cela. Il ne méritait pas d’être torturé de la sorte…comme il l’était à cause de ces monstres, ces horreurs.

Rexia pouvait alors s‘enfuir, et ce fut ce qu‘elle faisait. Je m‘accrochais comme je le pouvais, pour me tenir le temps du vol, et que l‘on puisse semer cette espèce d‘hélicoptère qui m‘avait blessé.

Ce fut chose faite quelques instants plus tard. Rexia me remerciait alors pour ce que j‘avais fait, mais elle disait qu‘il valait mieux qu‘elle atterrisse pour que je puisse arrêter l‘hémorragie liée à ma blessure, car cela était, en quelque sorte gênant, et je la comprenais. On arrivait à destination, alors qu‘elle disait ces mots.

- C’était normal de faire ce que j’ai fait. Je n’allais pas laisser ces personnes faire ce qu’ils étaient en train de faire. Je vais panser ma plaie, afin que l’odeur ne puisse plus te gêner. Ne t’inquiète pas.

Bande de pansement présente dans ma poche, compressée en rouleau, ceci allait suffire. Et en plus, j‘avais de quoi le faire tenir.

J‘enroulais mon bras à l’endroit de la blessure avec la bande de pansement, afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et ainsi libérer Rexia de l’odeur du sang. Je la fixais avec l’adhésif que je possédais. Cela me serrait pas mal, sans me faire souffrir, mais cela allait suffire pour arrêter l’hémorragie. Comme quoi, il fallait souffrir pour arrêter de souffrir, chose plutôt étrange.

Je me retournais vers elle, et lui demanda :

- Ca va aller à présent ?

Dark Angel 04
Criminal Minds 21
Supernatural 75

Fabien assume son rôle avec beaucoup de respect, de partage et d'écoute mutuelle.

Ces souvenirs, qui atterrissaient dans mon esprit, avaient un rapport direct avec mon passé, car ils évoquaient mes débuts en tant que maître du feu. Je n’étais à l’époque qu’un individu perdu, découvrant son pouvoir sans même s’en rendre compte, alors qu’il s’entrainait à la maitrise des armes. Tout ce temps, que j’avais passé à me perfectionner, fut bénéfique, au point même d’acquérir une maitrise avancée de ce premier pouvoir : une partie importante de ma vie désormais. Il m’avait donné beaucoup de fil à retordre car j’étais seul, sans aucune aide pour me conseiller et me dire comment me servir de mon pouvoir. Le maitriser seul fut un parcours semé d’embuches, mais je ne le regrettais pour rien au monde, car je n’aurais jamais pu aider tant de monde, et m’engager dans ce combat pour la paix, qui me tenait tant à cœur à présent.

Une chose était certaine : notre rencontre n’était pas due au hasard. Elle avait eu lieu pour une raison particulière que je ne connaissais pas encore, mais je commençais à mieux cerner ce qui se passait. Cette jeune femme possédait le même don que moi, à une maitrise différente. Mon but était peut-être de l’aider, afin qu’elle puisse mieux contrôler son don, et ainsi mieux vivre sa vie, mais je ne faisais que le supposer, car je n’étais sûr de rien. Au fond, je ne pouvais pas le savoir d’ailleurs…je ne pouvais vraiment pas.

Je ne pouvais qu’avancer à l’aveuglette, continuant d’écouter ce que disait cette jeune femme, et peut-être me rendre utile, enfin je l’espérais. À priori, son pouvoir s’était développé très rapidement, et elle n’avait pas pu le contrôler pour cette raison, même si sa découverte avait eu lieu depuis longtemps à présent. Ce pouvoir ne lui causerait que des ennuis, au point qu’elle ne puisse plus supporter d’être ainsi.

Au fond, je comprenais son sentiment, car mes pensées avaient été semblables, lorsque je m’étais retrouvé seul. Mon père n’avait plus été là pour m’aider à m’en sortir, me laissant seul face à la vie. Mais, au final, personne n’était là pour me soutenir, c’était ce qui m’avait le plus de mal, car j’avais tant de fois failli par perdre pied, au point de risquer ma vie plusieurs fois pour tenter d’en finir. La longueur de ce temps avait suffi à me faire comprendre que ce pouvoir était désormais une partie intégrante de ma vie, et que je devais l’accepter. Mes entrainements avaient pu devenir utiles qu’en cet instant. Ce n’était de l’ordre que de quelques temps, mais ce temps fut si bénéfique qu’au final j’en oubliais les douleurs.

Il ne fallait pas que la vie devienne aussi pénible pour elle. C’était forcément pour cette raison que je devais être là. Je devais lui parler. Je devais dire à Blue ce que j’avais pu vivre pour en arriver là.

- Moi c’est Samuel.

*pour commencer faut déjà cela*

- Par rapport à votre pouvoir, je comprend ce que vous pouvez ressentir, car j’ai vécu la même chose que vous dans le passé, lorsque je me suis rendu compte que je contrôlais le feu. Au départ, j’étais dans la même situation que vous. Je découvrais un pouvoir que je ne pensais même pas avoir, et j’avais personne auprès de moi pour m’aider à canaliser mon don, mais aussi pour prendre conscience qu’il faisait de moi et que je ne pouvais rien y changer. Le temps pour l’accepter a été lourd et compliqué mais j’y suis parvenu. La solitude m’a fait comprendre que je devais me défendre seul et cela m’a aidé. Cela n‘a pas été simple à vivre mais ma vie est devenue plus facile après cela, du point de vue de mon don en tout cas.

Cette histoire n’avait rien de gai, mais c’était ce qui s’était produit.

- Honnêtement, j‘aurais envie de vous aider, me servir de mon expérience pour que vous puissiez mieux comprendre et maitriser votre don. Mais ce sera uniquement si vous le souhaitez bien entendu.

Les agents d’Etat envoyés par Nathan devenaient, avec le temps, des brutes encore plus épaisses qu’avant, capables d’actes de cruauté sur des personnes innocentes et, le comble était que ces personnes ne devaient absolument pas me toucher. N’importe quelle personne ignorante de cette histoire poserait probablement la question suivante : Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque ? Et bien, comment vous dire : je n’en sais rien ! Et, je ne découvrirai probablement pas grand-chose par la suite. Nathan me protégeait parce qu’il tenait à moi, mais il demandait également à ces agents gouvernementaux de faire du mal à ces personnes, souvent innocentes, et ce geste était en désaccord avec mes principes. Ma conscience était comme scindée en deux à cause des événements, mais sauver la vie de quelqu’un dominait toujours mon esprit. Quand je pouvais permettre à quelqu’un de continuer de vivre, je le faisais, et sans aucun regret, aucun. Hiro avait l’air de faire partie de ces innocents, des victimes, et je n’allais pas le laisser tomber. Il s’agissait de mon devoir profond, et d’une promesse intérieure que je tenais depuis le début de mon engagement.

- Ce que j’ai fait est normal, vous méritiez d’être sauvé et que ces agents puissent vous laisser tranquille. Tout le monde est victime de cette chasse, et je trouve cela scandaleux de faire ça, alors que des personnes innocentes comme vous existent dans ce monde. Je préfère largement aider le monde à renaître plutôt que de rester passif en attendant que quelqu‘un d‘autre que moi prenne le courage de le faire à ma place.

Il était vrai qu’un combat pour la liberté avait des aspects dangereux, car je me jetais très souvent dans la gueule du loup, mais tout ceci était pour la bonne cause, une cause extrêmement juste. Si le danger que je subissais pouvait sauver d’autres personnes de la torture des agents gouvernementaux, je préférais largement continuer à vivre ainsi.

Une petite douleur soudaine à mon bras atterrissait alors, présente probablement depuis un petit peu de temps, mais je ne la sentais que maintenant, comme si ma tête n’avait pas eu le temps de s’y attarder auparavant. Je levais mon bras pour voir ce qui s’était passé, et je remarquais une coupure qui saignait. Elle était profonde et je ne m’en étais même pas rendu compte.

- Et bien, je ne l’avais même pas vue celle-là. À force de courir partout, je ne me rend même plus compte de la présence de mes blessures.

Sans même avoir besoin de prendre la peine d’actionner mon pouvoir, ce dernier guérissait ma blessure, en dégageant une lumière bleue sous les yeux d’Hiro qui ne risquait pas de la louper. La lumière disparut quelques instants après.

Beaucoup de personnes, ou bien « les accros de l’accessoire », disaient vouloir, pour être comblés, qu’une avalanche de cadeaux plus qu’inutiles les percute de plein fouet. Autant d’argent pour peu de choses, car il ne s’agissait d’objets, des dépenses pas forcément utiles. Ce bonheur n’en était pas un pour moi, car je le voyais ailleurs. Pour devenir un homme comblé par la joie, une seule chose était nécessaire à mes yeux, cette présence si magnifique qui n’avait pas de prix à mes yeux. Seule la présence de Rachel suffisait à amener de la joie sur mon visage. Aucun besoin d’argent, aucun besoin de truc superflu qui ne sert qu’à l’argent, seulement elle et l’amour que je pouvais exprimer et lui apporter définissaient ma contribution à l’image de « l’homme comblé » : quelqu’un qui était complété par l’amour et la personne qui comptait le plus pour lui.

La magie de cette soirée, qui pouvait s’échanger en un regard, était une chose que j’aimerais toujours retrouver, en étant avec elle. J’aimerais tant que toutes nos soirées puissent avoir cette folle intensité de bonheur, de normalité humaine. Tout était si simple mais en même temps si magique quand je me trouvais avec elle. Tout malheur disparaissait au profit de l’amour et de tous ses effets. Je n’avais jamais ressenti quelque chose d’aussi fort pour une personne. Le véritable coup de foudre m’avait frappé quand je l’avais rencontrée la première fois. Si Cupidon décochait des réelles flèches, prouvant l’existence véritable du mythe, l’une de ses plus belles avait du atterrir dans mon cœur, car cette flamme amoureuse rythmait désormais ma vie, et elle n’allait jamais s’éteindre. En tout cas, j’allais tout faire pour l’entretenir, car il s’agissait clairement d’une chance, pour moi, de devenir un véritable humain, avec des sentiments exprimés pour leur réalité, et non pas par obligation. Je n’étais plus enfermé dans cette coquille de solitude. Tout était réellement terminé. Je n’étais plus cette personne qui retenait tout, et qui souffrait de l’intérieur. J’étais quelqu’un, quelqu’un de normal capable d’aimer sincèrement une personne qui venait de changer sa vie, dans la plus belle des façons. Cette magie allait me suivre pour toujours. J’en étais certain à présent.

Une chose était claire : je ne voulais plus m’enfuir. Je voulais à tout prix rester avec elle, et ne plus la quitter. Une semaine de torture, une si longue semaine de torture où j’avais été enfermé, en larmes, et surtout sans elle. Tout était terminé. Je pouvais enfin vivre ma relation de couple comme je le souhaitais dès le départ, comme n’importe qui d’autre. Je gardais à l’esprit uniquement le fait que nous étions ensemble.

Mais Rachel n’avait pas tort au sujet d’un détail. J’avais également une autre vie en dehors de notre couple, à savoir mon engagement auprès du Serenity. Le détail du chez-moi n’avait pas tant d’importance que cela, car mon domicile principal ne l’était plus réellement. Mon étage au Serenity était en quelque sorte mon chez moi.

Mais je n’allais quand même pas la quitter.

- Il s’agit effectivement d’une mission que l’on aurait du me donner, mais que quelqu’un a du avoir à ma place, vu que je ne suis pas le seul à en recevoir. On est un groupe de plusieurs dizaines, enfin 80 je le pense à présent, donc une mission n’est jamais définitivement refusée. Elles existent pour aider les personnes qui subissaient la chasse aux spéciaux, et leur sauver la vie, car beaucoup souffrent à cause de cela. Le président ne s’en rend pas forcément compte.

Mais je la regardais toujours, en m’approchant d’elle.

- J’ai certes cette vie en dehors de tout le reste, mais l’important reste quand même toi. Ces missions-là ne te surpasseront pas. Je fais ces missions parce qu’il le faut, bien que je ne les fais pas toutes, mais ce n’est pas par envie, contrairement à celle que je ressens pour rester avec toi. Je veux rester avec toi parce que j’en ai envie, que je le veux réellement, et surtout parce que je t’aime. Rien ne pourra égaler cette importance que tu as à mes yeux et surtout pas ces missions où je dois combattre et non penser à moi.

J’étais sincère en disant cela, et j’avais même dit quelque chose que je n’avais jamais pu réellement avouer. Les combats, ces missions, je les faisais parce qu’il le fallait, mais leur longueur me fatiguait. Avant je passais ma vie à combattre, et à prendre les sales coups, mais cela me lassait. Depuis que j’avais trouvé un sens à ma vie, le combat n’avait plus la même saveur, n’existant que par côté nécessaire. La vie humaine m’avait accueilli en son sein, c’était probablement pour cela que mon opinion n’était plus la même au sujet du combat, et de tout ce carnage autour de la chasse aux spéciaux. Ma vie, ma véritable vie, avait trouvé une signification rationnelle, une âme sœur qui me percutait de toute sa magie, et c’était ce qui m’importait le plus dans ce monde.

- Honnêtement, cette notion de chez moi a beaucoup changé, j’ai énormément migré, et je migre encore beaucoup. À cause du fait que j’étais poursuivi, ce qui n’est plus le cas, j’ai du quitter mon précédent domicile pour aller ailleurs car ils savaient où je vivais. J’ai du m’enfuir sans que je ne le veuille, alors au fond je ne sais plus vraiment où aller. Même si on me propose un endroit où rester, par l’intermédiaire de mon groupe de mission, je ne sais pas vraiment si je dois l’accepter ou bien la refuser. Je ne me vois pas tellement plongé dans cet endroit jour et nuit. Ce serait comme s’il n’y a que cela qui existe, alors que c’est faux.

Même Amaranth était au courant. Toutes les séquelles que ma tête avaient subies m’avaient fait comprendre une chose : la vie peut subir des hauts et des bas, et ces derniers peuvent être très douloureux, beaucoup trop au point de commencer à avoir peur des conséquences sur l’avenir. J’avais eu peur au sujet de beaucoup de choses, et Rachel avait été la première. Ma peur de la perdre était plus grande que la peur de me perdre moi-même.

Ces peurs avaient eu pour effet de me faire réfléchir. Je remettais beaucoup de choses en questions depuis quelques temps, et j’avais même demandé à Amaranth de comprendre que j’avais besoin de temps pour me remettre de ce qui m’était arrivé, mais aussi pour réfléchir à mon avenir. J’étais un bon élément pour le Serenity selon lui, mais je ne pourrais probablement jamais continuer ceci pendant toute ma vie. Il était fort possible que je m’en aille, que j’habite ailleurs, sans perdre le contact avec le Serenity bien entendu…mais je n’en savais encore rien. J’étais encore perdu, trop perdu en fait. La seule chose dont j’étais certain dans mon existence, était le fait que Rachel était plus importante à mes yeux, et que cette vie que j’avais avec elle demeurait bien plus belle, plus humaine, meilleure que celle d’avant. Ces bons changements, je voulais les préserver de manière durable. J’y réfléchissais.

Je restais près de Rachel. J’étais serein, réellement serein, parce que j’étais avec celle qui comptait tellement pour moi.

- Des choses ont changé, non pas en négatif, mais en bien. Je suis libre à présent, libre de me positionner où je veux sans qu’une espèce d’équipe de scientifiques ne veuille me récupérer. Je ne suis plus emprisonné quelque part, et cela me permet de faire des meilleurs choix pour ma vie. Je n’ai plus besoin de me forcer à courir et à me cacher pour leur échapper. Je peux vivre ma vie.

*je crois qu’on ne peut pas être plus proche d’une personne que maintenant là.*

- Tu es et tu resteras la chose la plus merveilleuse qui a pu apparaitre dans ma vie. Rien ne pourra changer cela. Ce bonheur je n’ai en aucun cas envie de le quitter, et jamais je ne le pourrais je le pense. Il est tellement fort qu’il a pu bouleversé ma vie dans le meilleur des sens. Maintenant que j’ai la possibilité de choisir où aller, où rester et surtout quoi faire, c’est toi que j’aurais envie de choisir.

J'ai encore loupé plein de RP mais le dernier est mon préféré bien sur ! J'adore vraiment. Je vais pas me répéter mais moi qui étais déjà sensible aux larmes ce soir ça n'a été mieux
En tout cas ça fait du bien de te lire ! Ca m'inspire. Je suis encore loin de ton niveau bien sur mais tu m'inspires. Merci pour ça et continue à poster tes merveilleux RP !

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Elijah observait son interlocuteur avec curiosité. Son esprit était en marche et sa réflexion n'avait de cesse mais il conserva toutefois une sorte de détachement afin de se concentrer de façon plus aisée sur la situation actuelle. Il sourit lorsque le jeune enquêteur parla de lui comme quelqu'un d'important. L'idée n'était pas fausse mais dans un monde où les humains paraissaient dominer, ça n'était malheureusement pas tout à fait exact. La société actuelle était assez problématique de ce point de vue et elle l'obligeait à ne pas se faire remarquer. Il n'appréciait pas vraiment la situation mais c'était fait à l'idée que les temps évoluaient et qu'il devrait y faire face parce qu'il était encore loin de quitter ce monde. Son interlocuteur lui confirma son hypothèse par ailleurs. Il n'était pas d'ici. Peut être était-il également originaire d'Europe comme lui ou bien d'un autre pays bien ancré dans un tel occident. Ses propos étaient quant à eux centrés sur l'hypnose. Cette question semblait l'intriguer et il avait du mal à distinguer si cela venait de l'homme lui-même ou de sa qualité d'enquêter. L'hypnotiseur étant par définition le véritable coupable de ce fait. Il choisit de prendre la question dans cet ordre-là, afin de ne pas amener de confusion. Quant aux identités .. il était difficile de savoir si un vampire qui agissait de la sorte avait pris la peine de se fondre véritablement dans la société au point d'user de stratagèmes sociaux et politiques ou s'il s'était contenté de son propre don d'hypnose pour vivre en société et se nourrir sans être jusqu'à présent inquiété. Et pour celle de son hypnotiseur ... malgré toutes ses réflexions sous-jactances la question restait encore bien problématique. Il avait été de trouver quel type de sorcière pourrait bien agir de cette manière mais même celles qui s'apparentaient sans mal aux vampires, lui semblaient exclus. Hormis dans leur propre intérêt, elles ne viseraient jamais la vie d'un être humain. Fallait-il s'intéresser plus précisément à la victime elle-même ? Et bien évidemment, il restait l'hypothèse Klaus. Celle qu'il tentait d'éloigner autant que possible mais la tache se révélait difficile. Il n'arrivait pas à discerner si sa paranoïa envers lui était coupable ou si l'idée était véritablement crédible. Il ne souhaitait pas impliqué l'enquêteur dans cette histoire. La seule réponse qu'il pouvait lui offrir devrait donc être évasive.

- Certaines personnes normales disent pouvoir utiliser l'hypnose sur d'autres individus, il s'agit alors là d'un procédé assez simple et relativement peu dangereux. Mais dans le cas qui nous intéresse ici, à savoir un vampire, l'hypnose est plus une capacité magique. Je ne connais que deux espèces qui peuvent en user. Les sorciers et les vampires. Toutefois, il est extrêmement rare qu'un vampire puisse en hypnotiser un autre. Cette capacité est réservée à une certaine catégorie de vampires. Dans le cas des sorciers, cette dernière fait bien sur l'objet d'un sort et l'effet est applicable à n'importe qui. Je suis moi-même arrivé récemment en ville de fait j'ai bien peur de ne pas connaître beaucoup de sorciers qui agirait de la sorte quant au reste ... l'hypothèse me paraît évasive pour être crédible. Mais je pense que vous pourriez peut être en savoir plus sur la victime elle-même afin de définir si elle était personnellement visée ou non dans cette affaire. Pour ce qui est de l'identité du tueur lui-même, je ne l'avais jamais rencontré jusqu'à présent et j'ai bien peur que sa qualité de vampire ne pose problème pour ce qui est d'une possible recherche d'identité du fait de son âge potentiellement élevé.

Elijah sourit. Il espérait que le manque d'expérience de son interlocuteur ne posera pas d'ennui particulier. Aussi il lui laissa le temps d'intégrer ses derniers propos avant de s'engager plus. Pourtant ce qu'il venait d'ajouter l'intrigua outre mesure et sa réflexion repartir de plus belle en direction de son jeune frère. L'idée n'était pas nécessairement raisonnable. Il était même logique que le vampire n'est pas survécu à cette affaire mais cette action entraînait d'autres questions. L'hypothèse de l'hypnose apparaissait de plus en plus claire et potable, restait la question du pourquoi. Il était mort, explosé. Cette situation menait plus faire une sorcière que vers un vampire, Klaus compris. Mais il n'arrivait pas encore à l'écarter. Il n'était en effet pas un secret qu'il fréquentait étroitement les sorcières et même si Greta était morte après sa métamorphose, il en connaissait bien d'autres. Il allait devoir mettre cette affaire au clair, car quel que soit le coupable, il pourrait avec un peu de chance remonter sur la piste de Klaus et une avancée dans son enquête serait une bénédiction. Son interlocuteur paraissait une fois de plus surpris voire perdu. C'était compréhensible, bien qu'assez amusant pour Elijah. Il s'enquit une nouvelle fois de répondre aux questions, intéressé lui aussi pour toute cette histoire bien que toujours extrêmement calme.

- Je ne suis pas surpris de l'apprendre. Dans l'hypothèse où il n'est pas le seul coupable, il apparaît crédible que son complice est souhaité le supprimer afin d'éviter toute poursuite dans sa direction. La technique utilisée m'évoque par ailleurs plus facilement un sorcier mais il serait négligeant de ne pas aborder d'autres pistes. Les sorciers sont plutôt du bon côté mais là encore ça n'est qu'une hypothèse. Comme vous voyez, la situation est assez problématique.

La proposition qui lui fut faite ensuite était plutôt appréciée. Comme son interlocuteur même si c'était pour d'autres raisons, il tenait à connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire, aussi il se voyait mal refuser la possibilité d'utiliser d'autres outils pour mener à bien sa propre enquête qui était étroitement liée à celle qu'on lui proposait.

- Je vous aiderais avec grand plaisir, agent Lee. Si je puis vous être utile

Il souhaitait paraître aussi avenant que possible. Il y avait parfois des techniques très humaines pour avoir en main ses interlocuteurs quels qu'ils soient. Il attendit avec patience la suite, finalement impatient d'en savoir plus.

Flood maison !
Je suis enfin à jour sur la totalité de mes RP !

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Le soleil était à son zénith. L'air était chargé de minuscules particules de glace tandis que la neige fondait lentement sur les trottoirs. Elijah avait d'abord hésité à s'asseoir en terrasse puis craignant d'attirer une curiosité que ne l'intéressait guère, il avait préféré une table près de la fenêtre. Sa vue exceptionnelle lui permettait de profiter de toute la beauté de la scène. Il ne redoutait guère la neige et ce même avant d'avoir été vampire. Il préférait ce climat à celui surchauffé que semblait prioriser les humains. Il commanda un scotch à la serveuse qui se présenta à lui, demandant le plus ancien qu'elle pourrait lui fournir. Il était serein. La nostalgie comme la haine avaient laissé place au calme. Certes la situation n'était toujours pas réglée, elle en était encore loin mais il savait qu'il finirait par l'achever et il choisit donc de profiter du répit qu'il pouvait obtenir en attendant la suite des évènements. Il était en effet peu opportun d'être pressé lorsqu'on est immortel . La serveuse revînt avec la commande et il la remercia chaleureusement. Cette sérénité se faisait sentir sans aucun doute. Bien sur, il aurait pu lui demander quelque chose de plus consistant mais il n'avait cette envie pour l'heure. La sensation de soif continuait à s’atténuer avec les années et il n'avait pas l'envie de tuer pour l'heure. Cette sensation était plutôt fixée sur une seule et même personne et il ne jugeait pas opportun de l'étendre à d'autres.
Il sortit plusieurs documents de sa veste et y jeta un oeil distrait. Certains provenaient d'ouvrages historiques sur lesquels ils étaient censés travailler, d'autres étaient des coupures de presse sur des incidents surnaturels qui pouvaient être liés à Klaus, il se promit d'en parler à ses contacts de la police de Montréal et enfin des documents plus précis sur les dernières activités surnaturelles qui avaient touchés la ville. Certaines choses n'étaient pas claires mais il n'était pas sur qu'il soit vraiment utile d'y prêter plus attention. Tous ses documents lui rappelaient ceux de ses recherches à Mystic Falls, il y a encore peu. C'était la tante d'Elena qui les lui avait fourni. Les souvenirs étaient encore bien clairs dans sa mémoire mais n'apportaient rien de particulier. Elles avaient la preuve de la fragilité humaine, mortes toutes les deux sous les mains de son frère. Il regrettait cette trahison. Au final cette dernière n'avait rien apporté de satisfaisant bien au contraire et bien plus les dommages collatéraux auxquels il était habitué, c'était la trahison de sa parole qui le dérangeait. Il s'était toujours engagé à conserver un sens moral en dépit de sa nature de vampire et donc des actes que cela entraînait.
Il soupira intérieurement. Les remords n'étaient d'aucune utilité et les choses n'allaient pas changé. Il ne devait pas reproduire les mêmes erreurs, c'était simple. Il but une gorgée de son verre et plongea son regard dans la couleur ocre. La serveuse avait bien fait son travail visiblement. Il sourit légèrement et en but une autre. Il reporta son attention sur ses documents et les classa rapidement, concentrant ensuite son attention sur les coupures de journaux. Les extraits d'ouvrage lui étaient relativement peu utiles, il connaissait très bien ses pans d'histoire pour les avoir lui-même vécu. Les évènements relatés concernés surtout des meurtres comme celui de la Marina où il avait rencontré Dexter. Il apprécia de voir qu'aucun meurtre d'homme n'était relaté au cimetière. Il avait fait le ménage bien sur mais il se méfiait du témoin qui avait alors été là ce soir-là. Il se demanda brièvement ce qu'elle avait bien pu devenir avant de se concentrer sur une nouvelle en particulier. Cette histoire n'avait rien d'exceptionnel mais elle l'intriguait toutefois. Il reporta son regard sur la rue et observa sans les voir les passants qui la parcouraient. Il avait devoir mené sa propre enquête, les faits lui rappelant trop d'éléments familiers bien trop datés pour être réaliste. Il laissa ainsi partir son esprit, ne prêtant plus guère attention à ce qui l'entourait.

Aerials in the sky When you lose small mind You free your life
Aerials, so up high When you free your eyes Eternal prize

Cligner des yeux, avec une si grande insistance, était un moyen, pour moi, de tenter de chasser ces images désagréables de mon esprit, mais cette tentative n’était que vaine. Elle ne servait pas à grand-chose, car toute cette histoire me dévorait. Plus je tentais de l’éviter, plus elle atterrissait dans ma tête. C’était comme s’il s’agissait d’une conséquence irrémédiable, face à laquelle je ne pouvais absolument rien faire. C’était terrible, mais c’était pourtant ainsi… Leurs cris, ces meurtres, je ne parvenais pas à les chasser de mon esprit. C’était comme si elles étaient condamnées à siéger dans ma tête, sans interruption, rien que pour invoquer ma tristesse et me faire du mal. Je n’en pouvais plus. Cette souffrance interne pesait beaucoup trop sur ma conscience. On pouvait compatir, tout dire pour me prouver que je disposais d’un soutien fiable autour de moi, cela ne m’aidait pas à oublier ce qui m’arrivait en ce moment.

Mais…pourquoi ne pouvais-je pas oublier cette douleur ? Pourquoi étais-je enfermé dans une torture aussi importante que celle-ci sans être capable de faire quelque chose pour y remédier ? Ces questions demeuraient sans aucune réponse pour le moment, et elles allaient probablement rester ainsi durant un long moment…rien que pour m’embêter et me pourrir la vie. Je ne disais rien du tout.

Rexia agissait la première, en me poussant du bout du nez afin que je puisse monter sur son dos. Une fois en place, elle s’élança et sortit par la fenêtre pour pouvoir voler à travers la ville. Mais, heureusement, le champ d’invisibilité fourni par l’un des membres du Serenity s’étendait plus loin. Cela nous dissimulait dans la rue, parmi les éventuels passants. La hauteur devenait de plus en plus importante à mesure que Rexia montait dans les airs, volant bien au dessus des immeubles, là où la fraicheur était bien plus que flagrante pour tous les corps. Elle me parlait alors, en me disant qu’elle m’avait promis qu’elle me montrerait la véritable signification de cette action, ce fait de voler. Il s’agissait d’un acte de rapidité, de liberté, même si nous demeurions souvent seuls par ce fait-là. Mais que pouvait-elle insinuer par là ? Que disait-elle en exprimant cette volonté de me montrer ce que cela voulait dire de réellement voler ? J’avais un petit peu peur…mais bon… il s’agissait d’une appréhension logique quand j’y réfléchissais.

- Mais…qu’est-ce que tu veux dire par là…vraiment voler, mais ça implique…

*oh non pas la chute libre*

Et bien si, voilà la chute libre…

Rexia donna alors un puissant coup en l'air avec son dos, m’éjectant au passage. Ceci eut pour conséquence ma chute vers le sol, un début de chute libre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, contrairement au commun des mortels, je ne criais absolument pas. Je ne faisais que tomber, et sentir le vent sur mon visage. Le vent ne faisait que secouer mon corps, voilà tout. Rexia chutait également, se laissant tomber. Elle m’observait, en face d’elle. L’air serein, elle avait forcément fait cela plusieurs fois, et je le voyais. Rien que son sourire me le faisait comprendre. Elle me rattrapait au bout de quelques temps. Puis elle remonta à nouveau au-dessus de la ville et nous observions le tout, vu d‘en haut...

- Là…c’est pas croyable, plus que pas croyable même. J’ai déjà eu une expérience de chute libre, mais une qui ne termine pas sur le sol, faut avouer que c’est une première.

Quand elle me demandait de m’accrocher, je savais bien qu’elle allait faire quelque chose, et je devais penser à rester serein…c’était le but.

Voici alors la vrille, le fait de tourner sur soi-même de plus en plus vite. Ces figures aériennes étaient de plus en plus rapides, dangereuses, mais également impressionnantes. Je n’y croyais qu’à peine…et surtout avec difficulté. Enfin, au bout d'une bonne dizaine de minutes, les figures aériennes cessaient enfin. Le vol demeurait plus tranquille et plus simple à supporter. Rexia volait lentement dans le ciel, en ligne droite. Dans ce calme, Rexia me donnait un conseil, me disant de ne pas oublier que j’étais quelqu’un de bien, mais également de ne pas oublier mon passé, sans le laisser m’envahir bien entendu. Se concentrer sur l’avenir, c’était ce à quoi elle pensait, mais le mien était compliqué, un peu particulier, comment y songer sérieusement ? Ces choses étaient beaucoup trop dures. La difficulté de mes choix, ces tortures, ou bien autre chose…comment penser au sens positif, quand Rachel était la seule étincelle d’amour qui était présente dans ma vie ? Peut-être devrais-je changer de vie, penser à moi un peu plus qu’avant…mais je devais y réfléchir. Je devais prendre le temps de penser à ce qui m’était arrivé, toutes ces douleurs qui m’avaient encore marqué d’une manière aussi indélébile…et faire un choix, pour pouvoir mieux vivre mon existence par la suite. J’avais l’occasion de vivre ma vie, de penser à l’amour, mais je devais prendre des décisions, car seul moi pouvait prendre l’initiative de changer ma vie.

- Merci…merci pour tout ce que tu dis. Tu dis que je suis quelqu’un de bien et d’exceptionnel, mais tu l’es toi aussi. J’ai vraiment eu beaucoup de chance de te rencontrer.

*une chance plus qu’importante oui.*

- En te rencontrant, je peux dire une chose. Tu m’as sauvé, et même plusieurs fois d’ailleurs. Peu de personnes ont fait cela pour moi.

et en revoilà ^^

(note, je passe du cyan au bleu, pour préserver la lisibilité, mais il s'agit de la même personne qui parle)

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Citation :

FLASHBACK : journée d’hier.

*au secours…aidez-moi…*

Cet étourdissement avait été si violent, que je ne m’en remettais pas encore. Je restais enfermé dans l’inconscience, sans réellement comprendre pour quelle raison tout ceci venait de se produire. J’avais peur, terriblement peur de l’issue que pourrait prendre ce problème de santé, qui ne cessait de prendre de l’ampleur avec le temps. J’étais peut-être en danger de mort, enfin si cela pouvait encore m’arriver, mais la douleur était beaucoup trop forte. Je ne la supportais qu’à peine, surtout quand elle surgissait de nulle part.

Mais une question demeurait encore : mais d’où sortait-elle ? Quelle était l’origine de cette douleur ? Pourquoi cibler ma tête et surtout pourquoi maintenant ? À vrai dire, j’aurais du réfléchir davantage à mes comptes, car il y avait beaucoup plus d’un problème. Il y en avait euuuuuh…. Trois problèmes, enfin si je comptais bien encore, ce qui n’était pas garanti.

Une heure après ma perte de connaissance, je me réveillais enfin, allongé sur le lit de la salle d’examen. Le docteur, inquiet, était resté à mon chevet pour me surveiller, et ainsi savoir comment je me sentais.

- Comment vous sentez-vous ? me demanda-t-il.

Je pris un peu de temps pour chercher mes mots, encore étourdi par ce qui m’était arrivé.

- Je n’en sais rien…c’est étrange…que s’est-il passé ?

- Vous avez fait un mouvement trop brusque et votre corps n’a pas pu le supporter. Vous avez perdu connaissance après cela. Pendant une heure, vous êtes resté dans cet état, et votre état de santé m‘a réellement inquiété. Je ne sais pas exactement ce qui s‘est produit, mais il faut à tout prix que vous vous reposiez, car cet évanouissement n‘est guère rassurant pour la suite des événements.

- Pourquoi, qu’est-ce que cela signifie ?

- Je ne sais pas exactement ce que cela peut signifier, mais cela ne veut pas dire que vous êtes hors de danger. Quelque chose est dissimulé dans cette douleur et cela vous fait souffrir. Il faut rapidement trouver de quoi il s’agit, sinon cela risque de vous faire du mal sur du long terme.

*un mal sur du long terme ? Oh non…pas la fin…*

- Est-ce que cela signifie que…

- Honnêtement, dans votre cas, cela m’étonnerait que cela puisse arriver. Votre pouvoir vous protège en quelque sorte, et cela pourrait combattre la lenteur de la douleur, mais il faut quand même éviter que cela empire. Vivre en pleine douleur n‘est pas une vie.

- C’est pourtant la mienne, depuis un moment déjà. J’ai vraiment envie que cela puisse cesser.

- Et je vous y aiderai. Je peux comprendre votre souhait. On trouvera la nature du mal qui vous fait tant souffrir, je vous le promets. Je serai le seul à m‘occuper de votre cas, comme ça nous pourrons aisément faire des tests, même avec le pouvoir qui vous cause problème, cela sera beaucoup plus simple pour vous je le pense.

*si seulement…*

- J’ai promis que j’allais vous aider, et je vais le faire.

*encore un étoudissement…bon sang*

- Cela me reprend…

Le docteur m’aidait à me rallonger, surélevant même ma tête au cas où je me sentirais mal.

- Restez allongé un moment, vous avez besoin de vous reposer. Avez-vous par hasard un ami pouvant venir vous chercher si jamais vous ne pouvez pas rentrer seul ?

- J’en ai éventuellement un, qui pourrait directement venir ici grâce à ces objets de technologies qui sont allumés dans la pièce.

- Un cybernétique ?

- Oui, il peut venir ici me chercher, et ma sortie ne posera pas de problème au moins, car vous n’aurez pas besoin de dire quelle est l’origine d’un tel état pour moi.

Le docteur avait une boite de médicament enfermée dans sa main droite. Il s’agissait probablement de calmants. Je tendais ma main vers la sienne, lui signifiant que je ne serais pas contre l’idée d’en prendre pour tenter de calmer un peu ma douleur.

Le docteur m‘en donna deux gélules, que je devais avaler dans un grand verre d‘eau.

- Vous pouvez vous reposer un moment ici. Je n’ai pas de patient dans l’immédiat qui serait susceptible de vous déranger. Pendant ce temps, je pourrais examiner vos résultats d‘analyse.

- Merci…

Comme lors de mes examens, ma perte de conscience fut longue, d’une durée à peu près égale à une heure…enfin à ce que je croyais.

Je me réveillais allongé sur un canapé, avec un Nathan inquiet, à mon chevet, qui ignorait tout de ce qui avait pu se produire. Encore bien affaibli, je regardais pendant un instant, cherchant mes mots, avant de me décider.

- Oh Nathan…je suis désolé…j’ai du t’inquiéter pendant tout ce temps…cette heure…exactement comme la dernière fois.

Nathan était le seul que je n’avais pas encore revu pour compléter ma vie…et encore une inquiétude pour changer. Mon karma était une horreur parfois et pas que parfois. Cette souffrance, je n’étais pas le seul à la subir. Je la partageais et c’était bien cela le pire. Je n’en pouvais plus…

- J’avais besoin de te voir…ces derniers événements m’ont chamboulé au point que je ne connaisse plus la signification même de ma vie. Ces horreurs m’ont fait du mal.

Je ne pouvais même plus bouger…il valait mieux que je reste immobile, car je risquais encore de m’évanouir, me connaissant.

- J‘ai été torturé et je le suis encore…

*trop de douleurs…*

- Nathan, est-ce que je peux rester un moment avec toi…s’il te plait ? J’ai besoin de me changer les idées depuis ce qui s’est passé.

Encore beaucoup de lecture comme souvent !
J'aime toujours autant bien sur. C'est super bien écrit !
Merci !

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Mais c'est à toi que je dois dire merci pour apprécier ce que je fais, cela me touche beaucoup ^^ xD
et puis cela me fait plaisir de mettre des écrits en ligne

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DARK HOPE

Chapitre 1 : THE BEGINNING OF THE END

À peine avait-il franchi la porte d’entrée du Serenity, dans le but unique de voir Vincent, Samuel comprit que quelque chose n’allait pas. La majorité des membres des groupes de mission demeurait agité, comme si une alerte importante venait d’être donnée. Un peu perdu, n’étant pas venu ici depuis un moment, Samuel ne savait pas ce qui pouvait provoquer une telle frayeur. La seule issue, pour découvrir ce qui se produisait, était de voir Vincent. Ce dernier arrivait en courant, commandant deux groupes sur le départ. Remarquant la présence de Samuel, il vint vers lui en disant les paroles suivantes :.

- Je suis désolé Samuel. Je sais que j’avais promis de t’accorder un moment, afin que nous puissions évoquer ta réflexion, mais le contexte ne le permet pas réellement aujourd’hui…c’est indépendant de ma volonté.

- Pourquoi ? Que se passe-t-il exactement ? demandait alors Samuel

- Une alerte importante a retenti, tôt ce matin. Il s’agit d’une mission urgente, que l’on doit traiter au plus vite.

Les mots « antenne », « violation » et la ville Los Angeles, atterrissaient alors en bruit de fond. L’importance de la mission devenait alors logique aux yeux de Samuel, qui comprit rapidement que l’antenne du Serenity, située à Los Angeles était en danger. Une violation de la sécurité n’était guère rassurante, car la vie de nombreux spéciaux dépendait de cela. Deux groupes allaient, à priori, se charger de cela.

- Tu souhaites peut-être que j’aide, en quoi que ce soit ?

- Non, c’est bon. Je t’ai promis que tu pouvais prendre du repos afin de songer davantage à ta vie, et je te l’ai accordé, alors ce n’est pas pour te le reprendre en fin de compte. J‘ai toujours dit que je souhaitais te protéger, mais pas que je devais t‘exploiter comme je l‘ai fait.

- Mais…mais ce n’est pas le cas. Je…

Une autre alarme retentissait. Elle venait cette fois-ci de l’antenne de New-York. Vincent devait alors encore une fois courir, mais un problème arrêta sa course. Tous les groupes de missions étaient déjà partis. Il n’y avait plus que trois personnes valables : Vincent, Samuel, et Tyler, mais seuls deux d’entre eux devaient aller en mission, car au moins une personne devait rester ici pour assurer la protection du Serenity.

- Là je dois t’aider, et ne dis pas non cette fois. Nous ne sommes plus que trois, et je sais pertinemment que tu ne pourras jamais me laisser seul ici, alors allons à New-York, protégeons ceux qui doivent être sauver, c’est notre devoir.

Cette issue dérangeait Vincent qui aurait aimé épargner cette peine à Samuel, mais il était clair qu’il n’y avait plus aucun choix. Tyler, possédant les champs d’invisibilité, devait obligatoirement rester ici, sans aucun échappatoire. Cette mission ne pouvait pas être réglée à une seule personne. Vincent ne possédant qu’un pouvoir « passif » lié au réseau de technologie, il doit forcément être accompagné d’un pouvoir offensif, et cela allait être Samuel dans ce cas.

- Viens avec moi alors. Nous allons passer par le réseau pour nous rendre à l’antenne de New-York. Cela sera beaucoup plus rapide que si nous y allions en voiture. Mais je te le promets Samuel, ce sera la dernière fois que je t’impose cela. C’est juste qu’aujourd’hui, nous n’avons pas le choix, et que nous ne pouvons pas faire autrement…et cela m’ennuie je t’assure…

Samuel interrompait le discours de Vincent, pour l’inciter à se focaliser sur la mission en elle-même, et seulement cela.

- Vincent, arrête de te culpabiliser, et emprunte ce fichu réseau. Plus vite nous y allons, plus vite ce sera terminé.

Même contrarié, Vincent emmena Samuel à travers le réseau, pour atterrir dans la salle principale de l’antenne de New-York. Mais rien n’était normal. L’ambiance y demeurait sinistre, perdue, comme si un terrible chaos s’était abattu dans cet endroit. Beaucoup d’objets ont été détruit, d’autres brulaient. Quelque chose de terrible s’était produit, comme une attaque délibérée. Quelqu’un voulait à tout prix s’attaquer à cet endroit.

- Ce n’est pas normal… Il vaudrait mieux prévenir Tyler pour qu’il redouble de vigilance.

- Je vais le faire, ne t’inquiète pas.

Pendant que Vincent prévenait Tyler par l’intermédiaire d’un téléphone crypté, Samuel continuait à marcher au travers des débris, les membres de cette antenne s’étaient enfuis, probablement vers l’antenne suivante, celle du troisième niveau. Plus personne n’était là, en tout cas plus personne de vivant…

Samuel secouait certains débris, pensant trouver quelque chose d‘important, un indice capable de les mettre sur la voie de celui ou celle qui avait pu faire cela. Mais tout ce qu‘il trouvait ne ressemblait qu‘à une chose : de la poussière, et encore de la poussière.

- Ce n’est que de la poussière…seulement de la poussière, mais comment est-ce possible ?

- De la poussière tu dis ? Il n’y a vraiment que de ça…

Vu le ton avec lequel Vincent avait dit cela, Samuel comprit que ce n’était pas la première fois qu’il voyait autant de poussière dans une si intense attaque. Il s’agissait d’une expérience qu’il avait probablement déjà vécue, et cela ne rassurait guère Samuel, car il n’avait jamais vu Vincent avoir peur à ce point-là. Cette poussière ne devait rien avoir de normal.

Vincent s’approcha de l’un des tas, en saisit une lourde poignée qu’il renifla, geste plutôt étrange pour quelque chose d’inodore. Samuel ne pouvait que le regarder faire, sans comprendre pourquoi il faisait cela. Quand Vincent eut fini, il se retourna vers Samuel, les yeux remplis de terreur.

- Nous n’aurions pas du venir ici. Il faut qu’on s’en aille d’ici et le plus rapidement possible. Il n’y a pas d’objection à avoir, on s’en va et c’est tout.

- Dis-moi au moins ce qui se passe Vincent ! Là, tu me fais réellement peur !

Mais Vincent ne lui répondit pas, se contentant d’ouvrir le réseau le plus rapidement possible afin de permettre leur fuite.

Malheureusement, cette fuite fut impossible. L’inconvénient du pouvoir de Vincent venait d’être utilisé. Sans possibilité d’emprunter le chemin qu’ils avaient emprunté pour venir, il était impossible de revenir au Serenity, et donc de retrouver la protection qu’ils avaient. Sans le vouloir, ils étaient piégés.

- Je ne peux plus emprunter le chemin réseau, même le téléphone est hors service… disait-il Quelqu’un avait prévu ma venue.

- Vincent, dis-moi ce qui se passe maintenant.

- Je sais qui a fait ça, et c’est à cause de cela que je regrette de t’avoir mêlé à cela. Ce type est foncièrement mauvais. Toute cette poussière, elle est née d’êtres humains. Cette poussière était au départ des corps bien en vie. Ils sont tous morts. Il a un pouvoir d‘extinction très puissant, trop puissant même. N‘importe qui succombe face à ce pouvoir. Je n‘aurais pas du t‘emmener ici. Il risque de s‘en prendre à toi.

- Il les a tous tué ? Ils sont tous morts ? disait Samuel, en reculant peu à peu. La peur avait du l’envahir, ce qui était compréhensible dans de telles circonstances.

Samuel faisait toujours des pas en arrière, alors que Vincent tentait désespérément de le rejoindre pour le rassurer.

- J’aurais du t’en parler depuis le départ Samuel…je t’en prie pardonne-moi.

- Comment veux-tu que je pardonne ça ? Tu m’as quand même caché que quelqu’un possédait le pouvoir de nous réduire en poussière ! Ce n’est pas rien ! criait Samuel avant de faire un mouvement plus violent, pour s’éloigner.

- Samuel, attend-moi !

Mais Samuel avait couru, pour s’éloigner du champ de vision même de Vincent. Celui-ci dut courir un moment avant de le retrouver. Samuel sortait alors d’une pièce, d’un mouvement hésitant.

- Je suis désolé Samuel, j‘aurais du t‘en parler dès le départ. J‘ai fait une erreur.

Mais le visage de Samuel n’était guère celui de la méfiance envers Vincent. Il avait peur d’autre chose. Il était comme menacé, probablement par une force qui le tenait.

Samuel s’avançait. Il était retenu par quelqu’un qui l’empêchait de s’enfuir, le menaçant d’un pouvoir déjà actionné.

- Ton erreur va te couter cher Vincent. Tu aurais du lui dire que j’existais !

- Non…Richard, lâche-le.



fin du chapitre

Je demeurais toujours assis dans cette salle d’examen, la mine horrible des mauvaises nouvelles, et le visage enfermé dans mes deux mains. Je ne pleurais pas, mais c’était comme si je me préparais à le faire. En même temps, les circonstances, ne jouaient guère en ma faveur, comme habituellement depuis quelques temps. Cette aggravation de mon état ne me rassurait guère. J’avais peur de ce qui pouvait m’arriver par la suite, si jamais on ne parvenait pas à me soigner. Le pire n’était pas écarté, bien au contraire, il était bien plus présent qu’auparavant. Si je voulais éviter de subir quelque chose d’encore plus grave, je devais faire attention à moi, et par conséquent préserver ma santé au détriment de mon devoir. Ceci n’allait guère être simple.

Mais, au fond, cette situation allait amener autre chose, quelque chose à laquelle j’aurais du penser depuis un long moment : ma vie. J’avais l’occasion de me poser, de vivre une réflexion importante capable de me faire comprendre quel était le meilleur chemin à prendre, ce que je devais faire. Peut-être avais-je finalement besoin d’une pause, de temps pour songer à quel allait être mon avenir. Il était temps que j’en parle à Vincent. Dès ma sortie de l’hôpital, j’allais directement partir pour lui parler de ce qui m’arrivait. Ce temps salutaire j’en avais besoin finalement, et j’allais le prendre. C’était décidé.

Au moment où je replongeais dans mon désespoir, Tom entrait dans la salle s’examen, et me vit. Il s’assit à côté de moi, me demandant si je souhaitais lui parler de ce qui m’arrivait.

Au fond, je devrais le faire.

- Ce que j’ai, ça s’est aggravé. Les douleurs sont plus fortes…et plus dangereuses.

Je baissais les yeux vers le sol.

- Au fond…je m’y attendais. Je savais que les derniers événements ne m’avaient pas arrangé. C’était comme un mauvais pressentiment.

*mais avec quelle force parvenais-je à ne pas pleurer ?*

- J’ai l’impression que je n’ai pas de chance depuis quelques temps. disais-je avec une voix triste, mais sans larmes.

DARK HOPE

Chapitre 2 : DEATH BECOMES DUST

Le sourire aux lèvres, Richard prenait un plaisir à effrayer Samuel, éloignant et avançant sa main droite vers sa tête, sans aucune retenue. Il ne cessait de chuchoter ces mots, constamment :

- Si tu ne bouges ne serait-ce qu’un seul cil, tu tomberas en poussière comme tous les autres. Je te tuerai sans aucun remord, uniquement parce que j’en ai envie, et que je suis d’une humeur mortelle. Alors si tu tiens à ta vie, ne bouges plus, et contente toi d’avoir peur.

Richard observait Vincent, un regard partagé entre la colère et la peur de voir son ami Samuel retenu de cette manière, risquant sa vie simplement parce qu’il ne lui avait pas avoué l’existence d’un monstre. Il se sentait responsable de la situation, et cela s’entendait dans sa voix, car il observait le fruit de sa protection capable de s’évanouir sous ses yeux, tué par un sadique qui s’épanouissait dans le plaisir de tuer, de désintégrer des victimes vivantes : la pire des tortures. Cette douleur, personne ne pouvait se vanter d’en être sorti vivant. Richard le savait très bien, d’où son sentiment de toute puissante, mais Vincent était également au courant. C’était la source de sa frayeur pour la vie de Samuel.

- Richard, lâche-le. Cette histoire, c’est entre toi et moi…seulement nous deux. Il n’a rien à voir avec tout ça. demandait Vincent, avec un sentiment de frayeur qui ne cessait de grandir en lui.

- Et pourquoi le lâcherais-je ? Il est l’occasion pour moi de poursuivre une si belle œuvre. Ne trouves-tu pas cet amas de poussière magnifique Vincent ? Tous ces gens, morts de mes mains. Ils sont tous étendus là, sur le sol, mais aucune trace de sang. J’ai inventé la mort écologique, qui ne laisse pas de marque. Un coup d’aspirateur, et rien n’y parait. disait Richard, le sourire aux lèvres, rien qu’à l’idée d’observer la peur de Vincent.

- Tu les as tous tués sans remord et je devrais te féliciter ?

- Tu devrais pourtant, car tu serais moins coincé et cela te rendra plus aimable peut-être, enfin je l’espère.

Vincent avait saisi une arme dans ses mains, et la pointait sur Richard, mais celui-ci ne cessait de bouger, positionnant toujours Samuel sur son angle de tir. Peu importe ce qu’il faisait, Vincent était coincé. Il ne pouvait pas toucher Richard sans risquer de mettre la vie de Samuel en danger. Vincent ignorait en effet si celui-ci pouvait échapper à la mort, surtout si une balle perforait son cerveau. Ignorant cela, il ne pouvait pas prendre ce risque. C’était beaucoup trop dangereux.

- L’avantage mon cher, quand on a les amis qu’il faut, on sait comment désarmer quelqu’un sans se salir les mains. Et oui Vincent, la coupure de courant, c’était mon œuvre, car je savais que tu allais venir ici. J’ai fait exprès d’envoyer la plupart de tes groupes de mission sur une fausse piste, pour les détourner de ce moment si parfait. En plus, tu m’as emmené un cadeau, ton cher petit protégé d’amour que tu espérais tant préserver de mon influence. Dommage pour toi, tu as échoué. Il est entre mes mains maintenant !

Il éclata de rire, ce rire si sadique pour prouver qu’il était le meilleur.

Mais un sale coup se préparer dans l‘ombre, pas forcément du mauvais côté figurez-vous. Quand Vincent avait juré à Samuel qu‘il avait envoyé un message à Tyler, pour l‘inciter à faire preuve de prudence dans la protection du Serenity, il n‘avait pas fait que cela. Il avait prévenu les membres du premier groupe qu‘ils étaient probablement tombés dans un piège, et certains, ou bien au moins un pourrait venir prêter main forte à Vincent, qui aurait fort besoin d‘un pouvoir offensif pour lutter contre la désintégration mortelle de Richard.

À l’affut du moindre bruit, Richard prévoyait les mauvais coup et savait que Vincent n‘allait pas rester ici sans rien faire, regardant son ami effrayé par l’éventuelle hypothèse de la mort pouvant être la sienne. Sa main touchait désormais la tête de Samuel, sans la quitter.

- Vincent, t’as appelé quelqu’un je le sais. Que ton espèce de pantin sorte de ta cachette !

Une jeune femme brune sortait alors de sa cachette. Richard l’a reconnut immédiatement.

- Et bien en voilà une espèce de surprise qui ne me surprend pas ! T’as fait appel à la Harkness !

- Tu sais ce qu’elle te dit la Harkness, déjà qu’elle a un prénom, Roxanne au cas où tu l’as oublié, et puis qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

- Elle a encore de la poigne la miss ! Serais-tu encore folle amoureuse de moi ?

- Dans tes rêves !

- Oui, je t’aime aussi !

D’un signal discret, Vincent fit comprendre à Roxanne qu’il fallait agir dès maintenant, s’ils pouvaient encore sortir Samuel de cette impasse. L’environnement de la pièce était peu favorable à un coup dissimulé. Les flammes présentes étaient trop éloignés de Samuel et de Richard pour servir à quelque chose. La seule aide pouvait se trouver éventuellement dans les ruines, les faire tomber sur la tête de Richard, mais rien ne garantissait qu’il lâcherait Samuel. Il s’agissait d’un coup sans aucune garantie de réussite.

Roxanne provoquait un tremblement dans les ruines avec l’aide de sa télékinésie, pour ainsi emmener leur chute. Elle agissait rapidement, pour que tout puisse tomber sur Richard, et cela réussissait.

Malheureusement, cela n’avait marché qu’à moitié. Avant d’entrainer Samuel dans sa chute, sous les ruines, Richard avait actionné son pouvoir, provoquant un cri chez celui qu’il retenait, un cri si long que Vincent et Roxanne crurent que c’était fini.

Le cri cessa enfin, après quelques instants. Richard se dégagea des ruines. Samuel était quant à lui inconscient.

- Riez braves gens, car dans quelques secondes il rejoindra la poussière de mes morts. criait Richard, avec un rire macabre. Selon lui, il avait gagné.


fin du chapitre

Depuis toute ma vie, si longtemps, j’avais rêvé ne serait-ce que de l’ébauche d’un instant, où je pourrais choisir le tournant de ma vie sans en regretter, ne serait-ce qu’une seule seconde, les conséquences qui pourraient en découler, mais là, je ne pensais qu’au bonheur, au véritable bonheur. Pour une fois dans ma vie, j’avais l’occasion de me ranger, d’abandonner l’idée de combattre constamment pour n’adopter que l’occasionnel, quelque chose de beaucoup plus supportable. Je pourrais me concentrer sur moi, mon avenir, et enfin cette occasion que j’avais d’aimer quelqu’un et de construire ma vie avec une personne aussi parfaite que Rachel. J’avais pu rencontrer mon âme sœur, et enfin ma vie me donnait l’occasion d’être heureux. Je devais saisir cette occasion au vol, et jamais la laisser s’enfuir. Jamais je ne devais refaire l’erreur de tomber une nouvelle fois dans la tristesse qui m’avait tellement détruit par le passé, surtout quand ma vie pouvait être si belle. Le choix était claire. Je n’allais plus faire autant de missions pour le Serenity. J’allais prendre la majeure partie de mon temps pour penser aux composantes même du bonheur : la joie, la tranquillité et surtout l’amour, le véritable amour. J’allais vivre ma vie pour continuer de la préserver, en fin de compte, et c’était bien mieux ainsi.

Je préférais largement cette situation à celle qui était la mienne auparavant : une coquille forcée à être vidée de ses émotions pour simplement penser au combat. Maintenant j’allais devenir une conscience humaine, quelqu’un qui avait la chance de vivre sa vie remplie de sentiments, mais aussi de rencontrer l’amour. Le combat devait prendre une partie moindre dans mon existence. Il le fallait à vrai dire. Je devais apprendre à définir des priorités et à penser à ces choses si bonnes, qui pouvaient améliorer mon existence, dans le meilleur des sens. Rachel était la meilleure de ces choses, et jamais je n’allais l’abandonner…jamais… Ces sentiments si forts, je les avais attendu toute ma vie, et ils m’arrivaient enfin. Ils m’aidaient à renaître comme jamais !

J’étais libéré, et je parvenais enfin à en prendre conscience à présent. Je pouvais changer ma vie et ainsi prendre des décisions importantes pour la suite. J’étais désormais capable de vivre ma vie comme tout le monde. Après autant de galères subies, tout était clair. J‘allais rester avec elle. Ma vie n‘allait pas connaître le combat comme priorité. Cela allait se définir uniquement avec elle, et seulement elle.

- Je suis en effet libre, pour la première fois depuis longtemps. C’était tellement inespéré, que cela paraît encore incroyable à mes yeux. Mais c’est pourtant réel. Je peux enfin penser à la vie sans pour autant me dire que le lendemain je devrai courir, pour continuer de fuir des scientifiques qui me veulent du mal. C’est du passé, c’est si bon de dire ça ! disais-je en exprimant ma joie. Ce temps pour rester tranquille m’a aidé, et je pense que tout est clair à présent. La seule chose que je veux, c’est être avec toi. Je ne veux pas être forcé à fuir comme ce qui a été le cas pendant toute cette semaine, où j’ai été retenue de force. Une vie de normalité et d’amour, c’est uniquement à cela que je pense à présent. Je préfère largement ce sort à toute cette tristesse qui m’accablait auparavant.

*et en même temps, comment mentir à ce sujet*

- Ce bonheur, je le ressens avec toi, alors pourquoi m’enfuirais-je, quand je n’ai fait qu’attendre cela pendant toute ma vie ? Il est évident que c’est cela que je veux. J’ai les mêmes souhaits que toi.

DARK HOPE

Chapitre 3 : HIGHER THAN HOPE

Sans connaissance, Samuel était toujours à terre, avec une épée de Damoclès planant sur sa tête. Le pouvoir de Richard était censé demeurer sans échappatoire, mais également rapide. Toute victime devenait un amas de poussière en seulement quelques instants. Ce sort terrible semblait irrémédiable et cela mettait Vincent dans une colère noire, qui se précipita sur un Richard encore sonné par la chute des débris.

- Inverse ce que tu as fait ! Délivre-le ! Tout de suite !

Rapidement, Richard prit sa tête de cinglé. Se moquer de Vincent était un jeu pour lui, surtout qu’il se réjouissait de la situation. Depuis le départ, il voulait voir une terrible souffrance affichée sur son visage, et c’était chose faite à présent. Une colère pareille lui fit facilement comprendre à quel point Vincent demeurait attaché à Samuel, et également la chance immense qu’il avait pu avoir de faire un tel choix. Une cible si privilégiée était le meilleur fardeau à faire subir à quelqu’un. Cette issue le fit jubiler, au point de montrer le plus démoniaque des rires.

- Oh, à priori tu tiens énormément à lui, je me trompe ? demanda Richard avec un faux air d’innocent.

- Oui je tiens à lui, avec un sentiment que tu ne comprendras probablement jamais, alors si tu n’as pas envie que cela dégénère, ramène-le moi !

- Euh…je voudrais bien le faire…ramener ton ami parmi nous, mais il y a un petit problème à ce geste. Bah oui, je ne peux pas faire la même chose en sens inverse. Désolé mon cher, mais tu vas devoir regarder ton ami mourir ! Jouissif, j’aime beaucoup !

- Et si c’était toi que je tuais, cela pourrait me soulager non ? La vie serait beaucoup plus simple sans une ordure de ton espèce !

Ce geste ne fit guère peur à Richard, bien au contraire. Ceci ne quittait pas son sourire moqueur, approchant même sa main de la tête de Vincent. Et, il dit :

- Et tu vas me tuer avec quoi ? Avec un réseau sans courant ? Avec cette Harkness qui n’est bonne qu’à faire voler des trucs ? Avec une danse si stupide qu’elle ressemblerait à celle des Teletubbies ? Eclaire-moi mon cher, franchement tu m’intéresses. Comment veux-tu me tuer, avant que je ne te tue toi d’abord ? Mon pouvoir est beaucoup plus puissant que le tien est celui de la Harkness. Vous ne pouvez rien contre moi, et vous ne pourrez jamais sauver Samuel. Il est condamné ! Tout comme vous ! Dommage pour toi Roxanne, tu me plaisais bien comme fille. Belle, franche et direct, qui serait assez stupide pour ne pas résister hein ? Vincent, je ne t’ai jamais aimé, alors je ne vais pas te regretter. Accepte ton sort, cela ira plus vite. Tu deviendras poussière aussi vite que tu as pu naître. Je me réjouirais de ce spectacle en passant l’aspirateur tout à l’heure. Ce carnage, la future mort de Samuel, ainsi que celle de Roxanne, tout est de ta faute ! Admets-le ! Tu es responsable de tout ! Si tu n‘avais pas commencé ton action stupide, ils seraient encore en vie !

- Ne l’écoute surtout pas Vincent ! dis Roxanne Tu as fait plus bien à ce monde que n’importe qui d’autre en abandonnant ta vie au profit de celle des autres, et je ne vois cet effort que chez peu de gens ! Ne te laisse pas influencer par cette espèce d’ordure ! Il prend son pied en effrayant les autres ! Tu ne lui donne que ce qu’il veut en abandonnant ta conscience à ce qu’il fait !

Vincent s’interrompit, avant d’ajouter une chose.

- Malheureusement Roxanne, il a raison. Nous sommes condamnés. On ne peut rien face à lui…

Il n’avait plus rien d’un être déterminé, même s’il pouvait admettre que Roxanne avait raison. Malheureusement, il fallait également accepter le fait que Richard leur avait tendu un piège, et que leurs chances de fuite étaient minimes. À un seul pouvoir offensif de moindre mesure face à la désintégration, ils n’allaient jamais pouvoir faire le poids face au don de Richard. Même déterminés, ils ne pourraient jamais sauver leurs vies. Richard avait raison sur un point, s’il avait réussi à avoir Samuel par l’intermédiaire de son pouvoir, ils n’avaient plus aucune chance de s’en sortir. Ils étaient effectivement condamnés…

Il n‘y avait plus rien à espérer, enfin à ce qu‘ils croyaient.

Richard gardait un œil sur l‘état de Samuel, qui commençait à empirer. Ce dernier était pris de fortes convulsions et de terribles douleurs l‘obligeant à crier de plus en plus fort. Tandis que Richard jubilait de plus en plus, Vincent et Roxanne ne ressentaient guère la même chose. Ils ne pouvaient qu‘observer cette souffrance terrible sans pouvoir faire quoi que ce soit pour délivrer Samuel de ce châtiment qui était le sien. Être témoins d‘une chose aussi cruelle leur faisait du mal, surtout parce qu‘ils étaient inutiles. Ils voulaient le sauver, mais ils ne pouvaient rien faire pour aider Samuel à s‘en sortir.

Mais l‘espoir était toujours là. Vincent priait pour tout ceci ne soit qu‘un mauvais rêve et que Samuel puisse échapper au sort que lui réservait le pouvoir de Richard.

- Pourvu que tu t’en sortes…je t’en supplie Samuel. Cela ne peut pas être fini, pas maintenant après tout ce que l’on a pu vivre. Tu as trouvé le bonheur, ne pars pas avant d’en avoir profité. Pas maintenant…

Mais il criait…

Samuel criait encore davantage, comme s’il avait atteint le plus fort de la douleur. La longueur de cette souffrance accentuait le rire de Richard, qui appréciait tellement cet instant.

- Allez, ce n’est plus qu’une question de temps ! Allez Samuel, souffre ! Continue ! Tu vas bientôt d’effondrer dans un amas de poussière ! Cela va enfin m’amuser ! continuait à dire Richard, avec un ton de plus en plus joyeux. À vrai dire, le temps jouait en sa faveur.

Le cri augmentait encore. Ceci devenait de plus en plus insupportable pour Samuel, et surtout parce que Richard ne cessait de répéter que l’échéance approchait, tandis que Vincent gardait espoir. Le contexte était terrible, mais il y croyait encore. Il espérait encore que Samuel puisse s’en sortir vivant, qu’il puisse échapper au pouvoir de Richard.

Tout d’un coup, alors que Richard croyait avoir gagné, l’espoir put renaître de ses cendres. La lumière de Samuel se mit à fonctionner, de toutes ses forces. Cela commençait à le rattraper. Richard n’avait pas l’air de s’attendre à cela.

- Mais…qu’est-ce que c’est que ça ? C’est impossible !

- Il a réussi…

- Non, il ne réussira pas ! Il ne m‘aura pas comme ça.

Richard accentua son pouvoir, pour tenter de rattraper le manque à gagner à cause du pouvoir d’auto-guérison de Samuel. Mais, Roxanne se servit de sa télékinésie pour faire chuter Richard, le temps que la guérison puisse avoir lieu.

Une fois guéri, Samuel se réveilla en sursaut, toussa également au passage.

- Malheureusement pour toi Richard, tu as choisi la mauvaise personne à attaquer. À priori, tu ne peux pas me tuer avec ton pouvoir. Le mien agit plus vite que le tien, même si tu forces son évolution.

Richard sourit alors, à la suite de ces paroles. Ceci ne lui faisait pas peur. Bien au contraire, il parvenait à comprendre pourquoi Vincent s’intéressait autant à Samuel. Il le dit à voix haute.

- Alors c’est lui. Hein Vincent ? Le garant de la lumière et du reste de la légende c’est lui ! Quelle joie de te voir !

Il s’approchait de Samuel, sans être effrayé, bien au contraire. Il avait l‘air, ravi.

- Ta présence me sera précieuse !

- Quoi ? Quoi ???

- Jenny, un sandwich s’il te plait !

Une force d’écroulement bien plus forte emporta Vincent et Roxanne, sans qu’ils ne puissent avoir le temps de réagir pour s’écarter et éviter tout ceci. Sous le poids des ruines, ils s’évanouirent, blessés.

- Il n’était pas nécessaire de faire ça !

- Au contraire, c’était nécessaire Samuel. On a besoin de toi, pour une noble cause, n‘est-ce pas Jenny ?

- Une cause que tu devras obligatoirement défendre, sinon tes deux amis mourront. Emmenez-les bande de lascars !

Pendant que Richard retenait Samuel en l’affaiblissant par son pouvoir, plusieurs personnes enlevaient Vincent et Roxanne, pour les emmener dans un endroit inconnu. Il ne put qu’être impuissant.

- Si tu veux qu’ils restent en vie, tu vas devoir nous suivre Samuel, sans aucun coup fourré…

- Pourquoi…

- Tu es celui qui a été choisi, alors tu ne peux que m’intéresser. Ta lumière bleue est le seul contre pouvoir au mien, alors tu dois rester avec moi, au lieu d’être contre moi, c’est aussi clair que cela.

- Non…pas encore…

- Jenny, il doit dormir maintenant.

- Très bien.

Une forte dose de sédatif assommait Samuel, qui fut emmené par Richard et sa blondasse de Jenny, à l’arrière d’une voiture. Jenny osa même demander à Richard :

- Honnêtement Richard, qu’as-tu prévu de faire de lui ?

- Si je peux me servir de son don pour la réalisation de mes intérêts, je ne vais pas me gêner. Vincent m’a fourni une source immense de pouvoir, et il faut à tout prix la contrôler nous-mêmes. Si ce Samuel est contre nous, mon pouvoir n’a pas de raison d’être, alors je vais tenter de le corrompre pour qu’il puisse servir notre cause.

- Mais de quelle façon ? Corrompre une personne est quelque chose de trop compliqué. Tu n’as jamais essayé sur un hybride. Comment veux-tu t’y prendre ?

- Tu verras. Surveille-le et surtout maintient-le endormi. Les choses sérieuses commenceront lors de notre arrivée.


fin du chapitre