Pourquoi le destin avait-il décidé de s’entêter à endolorir la vie de personnes qui n’avaient absolument pas demandé à souffrir de la sorte ?
Ces malheurs, ces histoires si horribles, n’avaient aucun sens, car elles ne faisaient qu’amener de la souffrance et de la tristesse en chacun de nous. Je ressentais le malheur de cette manière, et je savais que je n’avais pas tort, car personne ne pouvait aimer une vie en pleurant sans cesse, et en ne faisant que crier de douleur. En tout cas, moi je n’aimais pas ce genre de vie, et jamais je ne pourrais apprécier cela. Tout ce que je souhaitais, c’était de vivre dans le bonheur, et surtout d’y rester pour toujours. Cet espoir je l’avais perdu pendant longtemps, mais ce n’était plus le cas à présent, car Rachel était là. Rien que sa présence, ainsi que cet amour que je ressentais pour elle, m’aidait à comprendre que j’avais encore une chance d’être heureux, et de vivre enfin une vie humaine, sans toutes ces tortures qui me faisaient tant de mal parfois. Elle était et resterait toujours la lumière de mon âme, celle qui était parvenu à ranimer une flamme qui s’était éteinte en moi, longtemps auparavant : mon humanité, cet aspect de moi-même qui amenait ces émotions sur mon visage.
Mais la souffrance revenait toujours à la charge, comme si elle ne pouvait pas s’enfuir et me laisser en paix.
Au bout du second tremblement dans ma main, Rachel s’était complètement relevée alors que je me trouvais encore sur le divan. Elle s’inquiétait pour moi, et je le voyais bien. C’était pour cela que je me rejetais la faute de ce qui arrivait, car il s’agissait du complet opposé de ce que je souhaitais pour Rachel. Je voulais la rendre heureuse, qu’elle puisse ne plus pleurer, mais elle s’inquiétait pour moi…voilà le résultat de mes espérances. En fin de compte, je n’obtenais que l’exact opposé comme à chaque fois. Mon bonheur était avec elle, et j’en avais largement conscience. Pourtant, mes tortures ne m’amenaient pas forcément un quota de chance…bien au contraire. Cette souffrance en était la preuve. Les tremblements allaient et venaient, et je ne savais même pas pour quelle raison. Je ne faisais que subir ce qui se passait.
Et elle pleurait…là ça me dévastait. Je souhaitais tout sauf cela. Ces larmes, cette marque de douleur, je l’avais tant subie pendant une semaine entière, que je n’avais pas envie de voir celle que j’aimais la subir par ma faute. Cette injustice, je la refusais, mais elle était quand même là, tout ça parce que ma main tremblait, encore et encore ma faute… Pourtant la source de ce mal était forcément cette succession infinie de tortures. Ces scientifiques avaient du me faire quelque chose, mais j’ignorais de quoi il pouvait bien s’agir. Il ne s’agissait que d’une histoire bien compliquée, trop compliquée, mais si seulement elle pouvait se finir, quel bien immense cela pourrait devenir. Ce serait une fin définitive, quelque chose qui pourrait enfin soulager ma conscience, mais aussi celle de Rachel, car je l‘aimais tellement. Je ne la ferais plus souffrir si mon mal cessait par la même occasion.
C’était une vision idyllique de l’avenir, mais je l’appréciais, et je l’aimerais encore plus si jamais elle se réaliser.
Ma promesse interne était claire, j’allais me battre, jusqu’au bout, et ainsi tout faire, pour que ces larmes ne puissent plus recommencer à tomber, et à la faire souffrir. Je ne voulais plus voir cela…
Rachel serrait par la suite ses deux mains dans la mienne, en me rappelant que ceux qui étaient responsables de mon mal n’étaient autre que ceux qui m’avaient séparé d’elle, pendant toute une semaine. Elle me disait même qu’elle aurait pu se charger d’eux si jamais mon ami ne l’avait pas fait. Et je la voyais pleurer, en tentant d‘étouffer ses larmes, et de les faire cesser. Peut-être était-ce parce qu‘elle se rappelait de ce que j‘avais dit, et que je n‘aimais pas voir ces larmes tomber, enfin ce n‘était qu‘une supposition bien évidemment. À force de voir de les voir, je ne pouvais plus me retenir. Je la pris dans mes bras, car son bonheur était plus important que mon bien-être. Tant pis pour ma main, Rachel était devenue ma vie, toutes mes chances de vivre un avenir heureux, et j‘allais penser à elle, simplement à elle. Ma raison de vivre était toute trouvée désormais, et jamais je n‘allais la perdre…plus jamais…
- Ils m’ont séparé de toi, mais maintenant je suis là. Je suis vraiment là, et je ne partirai pas. Ils ont fait ce qu‘ils ont fait, mais ils ont payé le prix fort pour leur acte. Mon ami me l‘a assuré en me disant qu‘ils ne peuvent plus me faire du mal. Je peux te l‘assurer, cette histoire n‘est plus qu‘une histoire ancienne.lui disais-je en ne la quittant pas des yeux, ces yeux toujours humidifiés par des larmes…de la tristesse.
Cette tristesse était encore présente. Il ne fallait plus qu’elle soit là…
Voyant des larmes toujours tomber des yeux de Rachel, et humidifier ses joues, je bougeais la main, qui n’avait pas tremblé, pour pouvoir les essuyer, et ainsi faire qu’elles ne tombent plus, car il s’agissait de ma promesse : mettre fin à la tristesse et apporter le bonheur, car nous en avions réellement besoin.
Ma main restait un moment sous ses yeux, pour pouvoir essuyer ces larmes, et montrer que j‘étais là pour elle.
*plus de larmes…plus rien…pitié…*
- Rachel, non, ne pleure pas, je t’en supplie. Là, il n‘y a aucune raison d‘avoir peur, car nous sommes ensemble, juste toi et moi. Il n‘y a aucune méchante personne souhaitant m‘enlever pour d‘obscures raisons, ni d‘obstacle qui a envie de nous embêter, ni autre chose qui n‘entrerait pas dans la liste que je viens de construire tout seul. Cette longue semaine, complètement seul, m‘a suffit pour comprendre que ma place est ici, avec toi, et que je ferai tout pour ne plus être éloigné de toi. Je ne veux plus partir.
Cette proximité était une chose que j’appréciais, et que j’aimerais réellement conserver. Cela me calmait et définissait peut-être une sorte de remède à ce qui m‘arrivait : ce tremblement illogique qui n‘avait pas de sens. Un mal profond sommeillait en moi, et le fait de pouvoir vivre une vie humaine, avec des sentiments positifs, surtout liés à l’amour, ne pouvait être que le plus grand des remèdes. Je me sentais mieux quand je pensais à l’amour.
Je ne la quittais toujours pas des yeux, pour montrer que j’étais là pour elle. Tant que je n’étais pas défaillant au point de trembler, je voulais passer du temps avec celle que j’aimais, en espérant que tout ceci ne soit pas trop demandé pour la vision même du destin.
C’était ce dont j’avais besoin. C’était clair, non ?
- Ce sentiment est si tranquille, il apaise l’âme beaucoup plus que n’importe qui pourrait le faire. Je ne tremble plus depuis un moment. Depuis le dernier tremblement, je ne pense qu’à une chose, et c’est toi. Je ne me focalise que sur ce que je ressens de bon, et non sur la souffrance. C’est un principe que l’on a tenté de m’expliquer pendant des années, et que je n’ai pas voulu réellement comprendre, mais maintenant je sais ce que cela signifie. J’ai conscience que le bonheur peut améliorer nos vies, et tu l’as fait pour moi.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
J'ai du aller voir le topic entier cette fois pour vraiment suivre mais c'est encore pire ! Je trouve ça encore plus beau comme ça. *sort un autre mouchoir* Bref, on va pas détailler ! Tes textes me font toujours autant d'effet en tout cas !!
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vala29
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 09/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 3633 ♫ JE SUIS NÉ LE : 20/01/1990
Ma candidature ♪ PRÉNOM:: Marion ♪ SÉRIES PRÉFÉRÉS:: ♪ STARS PRÉFÉRÉS::
Sujet: Re: Copier/Coller Ven 30 Déc - 18:22
Bonjour, merci d'avoir actualisé ta pub ! Bonne continuation et à bientôt ! ^^
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Elijah observa Katherine le plus calmement possible. Il resta indifférent au regard qu'elle portait derrière lui vers la porte tout comme il ne fit rien lorsqu'elle tenta de fuir. Les siècles lui avaient appris la patience, aussi il attendit simplement qu'elle parla. Il nota toutefois la crainte qu'elle exprimait par sa voix et ses gestes. Elle semblait toujours redouter une vengeance. Elijah y repensa mais peu à peu il trouvait qu'elle n'avait plus tant de sens. Il avait pourchassé Katherine pour Klaus plus que pour lui-même. Les années étaient toutefois passés et si Klaus avait souhaité encore la vengeance, Elijah avait fait fi de ses sentiments. Ceux qu'il avait approuvé alors pour elle n'étaient plus que des souvenirs, il les avait enterré. Parce qu'elle avait été la seconde de la famille à agir ainsi contre lui, il avait préféré passer à autre chose et surtout ne pas reproduire la même erreur. Elena avait eu tendance à le faire flancher mais il a finalement tenu, après tout, il n'y avait pas eu à sa connaissance de réciprocité.
Katherine parût finalement comprendre et se tourna sur ses talons pour s'adresser à lui. Elijah leva son regard vers elle. Ses mots la firent sourire. Il y a des années il l'aurait fait c'est vrai. Mais ce soir il espérait plutôt autre chose. A en juger par le ton de sa voix, il était clair que si l'alliance risquait de poser problème, le projet ne devrait peut être pas.
"Non, Katherine. J'ignore où il est et je doute qu'il sache que tu es ici. Je n'ai pas l'intention de te livrer. Cela sera inutile"
Il observa l'extérieur par la fenêtre. La neige avait accru son rythme et le froid avait du lui aussi augmenter.
"En réalité, j'aurais plutôt quelque chose à te proposer."
Il la fixa cette fois dans les yeux. Leur éclat était tellement différent de l'époque. Il était plus que vrai que les gens changeaient avec le temps, surtout les vampires. Il connaissait Katherine. Il savait qu'elle ne faisait confiance à personne. Lui-même avait fait cette erreur et il savait donc que c'était la meilleure solution pour des êtres comme eux. Toutefois les derniers jours avaient su calmer ses ardeurs et il était plus disposé à lâcher du lest, sans pourtant accorder le moindre pardon.
"Mais nous avons le temps pour ça"
Il sourit à nouveau, presque menaçant. Il parcourut la pièce de quelques pas, observant chaque recoin. La bâtisse semblait vieille et clairement inoccupée. La curiosité lui traversa lentement l'esprit pour le quitter aussi vite. Il n'était pas temps pour cela. Il devait en savoir plus.
"Dis-moi Katherine, es-tu venue seule ?"
Il l'observa de côté, attendant ses réactions et ses réponses. La nuit promettait d'être passionnante.
Fictifs-Therapy
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 32 ♫ ACTEUR DEPUIS : 13/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 7850 ♫ JE SUIS NÉ LE : 11/02/1992
Cet endroit, où nous nous trouvions Gabrielle et moi, je l’avais trouvé dans un hasard qui n’en était pas un. En effet, j’avais pu tomber dessus un jour de fuite, où j’avais été contraint de courir, en train de fuir des tirs de fusil à mon encontre, alors que je n’avais absolument pas demandé à les recevoir. C’était un constat d’horreur, mais cet endroit m’avait sauvé la vie, sur le fil du rasoir, mais j’étais sauvé. Il avait beau ne pas être rassurant, il était quand même parvenu à me sauver la vie, même avec quelques gouttes sanguines qui tombaient. Mon genou avait été touché, de plein fouet, mais je n’avais pas mon pouvoir de guérison à l’époque. Mon rétablissement fut long, mais cet endroit m’avait protégé. Cette protection m’avait permis de continuer de vivre, et il s’agissait d’un cadeau inestimable, comparé au reste de ma vie, qui n’avait guère était si joyeuse. C’était pour cette raison que je comprenais la peur de Gabrielle, car il s’agissait d’un sentiment que je n’avais pas pu ressentir, alors j’avais envie de lui épargner cela, en bougeant même en pleine douleur. Je voulais l’aider, enfin de la manière dont je le pouvais bien entendu. Et c’était pour cela que je voulais résister face à la douleur…tout faire pour tenir le coup, même si je n’en avais pas la garantie. Je m’en fichais une fond, car je pensais à elle d’abord, beaucoup plus qu’à moi.
- Sur le coup je n’avais pas eu le choix, et je n’ai pas envie de vous imposer cela, alors que vous ne l’avez pas demandé, c’est pour cela qu’il vaut mieux bouger.
Je baissais les yeux tout en réfléchissant
- Honnêtement, je pense qu’après ce qui vient de se passer, je pourrais aller n’importe où, vraiment n’importe où.
Elle me tendait sa main, pour que je la prenne afin qu’elle puisse m’aider à parvenir jusqu’à sa voiture.
Mon visage était toujours crispé par la douleur, mais je devais le supporter. Je voulais le supporter pour elle.
- Merci.
Je tendais ma main pour saisir la sienne. Une fois entièrement debout, ma vue fut troublée pendant quelques instants, mais cela revint à la normale peu après, simplement une preuve que j’étais encore épuisé.
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Court mais bien sympa ! Encore et toujours du RP intéressant
Elijah remarqua sans mal que ses mots avaient touché le jeune policier. C'était un sentiment qu'il pouvait comprendre. N'avait-il pas trahi pour revoir les siens ? Il avait beau être un vampire et avoir fait fi de la majorité de ses sentiments humains, il conservait cet amour pour les siens et l'énième trahison de son frère était d'autant plus dure à supporter. Il n'avait pas d'enfant bien sur mais il lui arrivait d'y penser parfois. Il n'avait pas eu l'occasion de vérifier quel père il aurait pu être. C'était un autre temps, bien révolu désormais.
- Je suis navrée pour votre soeur. Je me doute que cela ne doit pas être simple pour vous.
L'émotion que transmettait Elijah n'avait bien entendu rien avoir avec les sentiments qu'il éprouvait pour Klaus, son unique parent encore en vie, qui confinaient aujourd'hui à la haine mais bien évidemment avec les siens. Sa petite soeur surtout, elle avait été la seule femme de la famille avec leur mère et elle lui manquait. Elle était tellement vive et excentrique. Le penchant de Klaus au féminin mais bien moins traître. L'excuse utilisée pour justifier cette indiscrétion paraissait produire son effet de la façon désirée. C'était au tour de Dexter semble-t-il de poser les questions. Elijah n'y voyait pas d'inconvénient, ce retour était plus que légitime.
- Non, à vrai dire je suis originaire d'Europe. Mais je me trouvais aux Etats Unis pour le travail quand les évènements ont eu lieu...
Une idée lui vînt soudain. Dexter appartenait aux forces de l'ordre, il pourrait s’avérer utile. Il hésita toutefois. Il se doutait qu'il lui faudrait être précis et surtout convaincant. La comédie ne lui posait aucun problème bien sur. Il l'a joué depuis près d'un millénaire maintenant mais il devait être fin. Les moyens qui possédaient ce milieu de nos jours, le dérangeaient particulièrement.
- Je suis navré de vous demander ça, Dexter. Mais voyez-vous, je suis moi-même à la recherche de mon frère et il y a de fortes chances pour qu'il soit en ce moment même au Canada. De fait ... je suis navré, ça n'est pas votre travail. Mais .. les moyens me manquent dans ce domaine.
Il marqua une pause, attendit, le regard fixé au loin vers la scène de crime que les passants entouraient curieux entourés désormais.
- Peut être pourriez-vous m'aider ? Je ne vous demande pas d'aller au delà de votre travail mais ... si jamais vous aviez des informations sur un certain Klaus Smith, j'aimerais ... que vous m'aidiez.
Il parut hésitant puis sortit une petite carte de l'une des poches intérieures de son manteau. Les flocons de neige venaient s'écraser dessus avant de fondre sans attendre. Il tendit la carte à Dexter.
- Voici ma carte. Si jamais ... je comprendrais que vous refusiez. Je vais peut être trop loin
Il poursuivit sur un ton hésitant. Il tenait à être convaincant mais plus encore il s'avéra que la comédie était ici peu utile. Il espérait réellement le retrouver, par tous les moyens. L'émotion bien sur était contenue et non aussi transparente mais il espérait que ça fonctionnerait, puisque la réalité était au final la fiction.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Sujet: Re: Copier/Coller Sam 31 Déc - 17:13
merci xD le tien est très bien aussi j'ai bien aimé ^^
Dans mes rêves, et même dans la vision même de la réalité, tous ces souvenirs, qui m’avaient torturé les uns après les autres. Ils étaient constitués de multiples événements, terribles, qui avaient une signification commune pour moi : la perte, les uns après les autres, de chaque aspect pouvant constituer le bonheur d’une vie humaine. Ma famille n’existait plus. Chaque relation proche pouvait terminer en catastrophe terrible, car n‘importe quel monstre pourrait penser à leur faire du mal, mais aussi à m‘en faire, uniquement parce qu‘un élément de ma tête pourrait les intéresser. Ces scientifiques qui m’avaient capturé, entraient dans ce dernier schéma, mais jamais ils n’allaient égaler cette douleur que mon passé exerçait sur moi, celle qui même maintenant me torturait de l’intérieur. Le spectre de ma douleur, ce passé, était bien plus puissant que ce que je croyais, et cela me poursuivait depuis bien trop longtemps désormais.
Mais, la présence de Rexia me soulageait. Cela m’aidait, en quelque sorte, à faire le deuil des pertes dont je me rappelais. Elle m’écoutait, et je pouvais confesser ma douleur, la dévoiler dans chaque détail. Pour une rare fois dans ma vie, je parlais, je disais tout. Cela me faisait du bien d’avoir quelqu’un pour me confier, et qui m’écouterait. Surtout, pour une rare fois dans ma vie, j’avouais à quelqu’un la nature d’une douleur qui me pesait, sans cacher quoi que ce soit. J’avais tout dit. La seule chose qui me dérangeait, était le fait que cela ne changeait pas grand-chose. La douleur était encore là, même si j’avais pu tout dire. Lorsque mes confessions trouvèrent enfin une fin, Rexia entourait mon corps de sa queue et me tira vers elle. Cette proximité était quelque chose de si doux, de si calme. Le remède le plus simple du monde était la présence de quelqu’un auprès de moi. Rexia était cette présence. Elle me calmait à elle seule.
Je restais quelques instants contre elle, avant de la voir me relâcher et m’observer. Les conseils qu’elles me donnaient, étaient si bons, même si elle disait ne pas comprendre ce que j’avais vécu. Le nombre de personnes qui avaient tenté de me ramener vers le droit chemin, était inestimable, si immense, alors qu’une seule suffisait pour m’aider. Avec ses paroles, Rexia m’aidait énormément.
Je parvenais même à sourire, même si j‘avais encore mal, ce qui était quelque chose que j‘avais du mal à faire.
- Même si tu dis ne pas avoir vécu la perte d’un proche, ce que tu as pu me dire m’a aidé. Cela m’a sérieusement aidé. J’ai eu du mal à sortir ces confessions de ma bouche, mais il faut l’avouer que cela fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un, car cette succession d’horreur, ne me fait rien d’autre que du mal. Cela me fait souffrir, me bloque, et le fait de me taire ne fait qu’encourager ce qui m’arrive. C’est une preuve que je ne parle pas assez en fin de compte.lui répondis-jeC’est vraiment gentil à toi d’être là pour moi, et de me proposer ton aide, comme tes conseils. Je vais tenter de positiver, enfin de penser aux bons moments de ma vie, même si je dois les chercher.
*un vrai vol, quelque chose de véridique ? Alors ça je ne m‘y attendais pas…*
- Je ne dirais pas non alors pour le vol, comme ça tu n’auras pas besoin de m’emmener de force.
Nous pouvions enfin traverser la porte et nous installer à l’intérieur du Serenity. Rexia allait passer tout d’abord et moi j’allais la suivre, tout simplement…mais, le cadrant de la porte n’avait guère était créée pour accueillir un dragon, ce qui était un peu problématique, ce qui dommage, mais bon, j’étais là. Je pouvais toujours l’aider, même si je n’avais pas la force de cent mille personnes, mais j’avais quand même de la force.
Rexia était coincée, et je devais l’aider
- T’inquiète pas, je suis là. Je vais t’aider.
Bon comment pousser un dragon ? Quand elle était coincée la première fois, je pouvais me servir de mon feu, mais pour un cadrant de porte c’était une autre histoire. Je devais me servir de ma force, sans hésiter.
- Allons-y.
*Allez faut que ça vienne !*
Ceci ne fut pas une action très courte, bien au contraire, mais j’y arrivais.
La petite glissade, qui me fit chuter sur le sol par la suite, était pas mal du tout. Heureusement ce n’était qu’une chute. En même temps, pousser quelque chose de beaucoup plus lourd que moi ne pouvait que se solder ainsi, avec cette superbe chute sur le sol.
Heureusement, ce n’était pas grave.
Dernière édition par Gallifrey's Madness le Sam 31 Déc - 18:30, édité 1 fois
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990
Ah un petit RP avant la fin de l'année ! J'aime ça ! Et encore un bon bien sur. Je suis contente d'avoir eu un de mes préférés Ecris aussi bien l'an prochain mon petit auteur préféré !!!
12/12/12 - The Hobbit Part 1 26/12/12 - Django Enchained
Fictifs-Therapy
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 32 ♫ ACTEUR DEPUIS : 13/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 7850 ♫ JE SUIS NÉ LE : 11/02/1992
11 - Cinéma : La Colline aux Coquelicots 17 - Série : Glee E10S3 23 - Série : Hart of Dixie E11S1 25 - Cinéma : Sherlock Holmes 2 : Le Jeu d'Ombres (DVD)
Gallifrey's Madness
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Sujet: Re: Copier/Coller Lun 2 Jan - 1:38
lien du rp :
De toute ma vie, jamais je n’avais pu chevaucher quoi que ce soit, même pas un cheval. Et, aujourd’hui, j’allais chevaucher la plus impressionnante des créatures selon moi : un dragon, et pas n’importe lequel. Il s’agissait probablement du plus intelligent que je pourrais rencontrer : Rexia. Cette absence d’habitude expliquait mon hésitation flagrante, ce qui était logique en même temps.
- Non c’est vrai que je n’ai jamais eu la chance de voler, même si je connais des personnes capables de le faire. Mais, tu as du en rencontrer un ou une à ce que j’ai pu entendre. Dans ma vie, je n’ai pas pu voler, ni même chevaucher quoi que ce soit, même pas un cheval, rien du tout. Originale comme vie, non ? Merci Rexia, vraiment merci de m’offrir cette chance.
Vint ensuite le moment des traditionnels conseils, comme ce que les hôtesses pouvaient nous dire dans des avions, en nous indiquant la situation des gilets de sauvetage, et ce qui fallait faire en cas de traversée d’une zone de turbulence. Tous ces conseils, je les écoutais, les uns après les autres, et j’allais les respecter, afin d’éviter un quelconque inconvénient, ou autre chose de ce style…enfin je ne pouvais rien prévoir bien entendu.
En l’immédiat, ma réaction fut une certaine appréhension, la peur de la chute, comme tout le monde en quelque sorte. Mais, j’avais confiance. Je savais que tout allait bien se passer. J’en étais certain en fait. Malgré tout, la peur me fit fermer les yeux quelques instants, jusqu’au point d’équilibre, où je pouvais enfin prendre conscience de ce qui m’arrivait.
Cette expérience était magique, tellement exceptionnelle. Je ne pensais pas une seconde pouvoir observer cela. De toute ma vie, cette vue n’avait jamais pu atteindre mon regard. Et là, je la voyais, pour de vrai. Ce n’était absolument pas un rêve ! Tout ceci était le bonheur, et même plus que cela. Jamais je ne pourrais décrire une telle sensation, jamais…
- C’est même plus grand que le bonheur. On surpasse le ciel, on le survole. J’arrive à peine à y croire à vrai dire.
J’observais le ciel, les lumières…tout. Cette magie percutait mes yeux. J’appréciais tellement cela.
C‘est magique.
Fictifs-Therapy
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 32 ♫ ACTEUR DEPUIS : 13/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 7850 ♫ JE SUIS NÉ LE : 11/02/1992
Le temps, ce soir-là était particulièrement sombre. La pluie glacée se mêlait à la neige et tombait comme des éclats de cristal sur le sol avec un bruit de verre brisée. Elijah était monté sur le toit de l'hôtel au calme pour observer les alentours. L'accès bien sur était interdit mais peu lui importait après tout, cela l'arrangeait plutôt. Personne ne viendrait le déranger ici. Les derniers jours avaient été mouvementés depuis son réveil. Ses affaires étaient relativement peu avancées mais il se doutait qu'il aurait besoin de temps pour tout mettre au point. Ce qui s'était produit aux Etats Unis avaient modifié ses plans de façon significative et il devait donc remettre tout en marche ici. Il aurait aimé avoir les siens à ses côtés, même Mikael, leur père. Ses talents lui auraient bien utiles pour assassiner ce fils qu'il ne pouvait voir et pour cause, il n'était pas réellement le sien. Il ferma les yeux et tendit son visage vers le ciel. La pluie vînt ruisseler sur sa peau et le froid réveilla doucement ses sensations. Les siècles lui avaient permis de faire taire la soif au profit de ses sens qui étaient eux aussi plus développés. Il appréciait le Canada. Les températures relativement plus froides qu'aux Etats Unis lui rappelaient l'Europe et une partie de son enfance. Mais ces souvenirs-là étaient flous maintenant. Les années passaient dessus sans le moindre état d'âme et il ne restait presque plus que ses souvenirs de vampire. Alors que la nuit avançait toujours, le ciel devînt plus sombre encore et il choisit de rentrer. Il parcourût les couloirs de l'hôtel, perdu dans ses réflexions jusqu'à sa chambre. Contrairement à bon nombre des américains qui étaient arrivés sur place, Elijah n'avait pas encore d'habitation à lui. Il n'attachait aucune importance à la pierre et n'avait donc pas jugé utile de le faire pour l'instant. De fait, il logeait depuis son arrivée dans l'Hôtel Hilton de Montréal que ses siècles de richesse lui permettaient sans mal de se payer. Une fois sur le pas de la porte, il hésita toutefois et préféra descendre au bar de l'hôtel avec l'intention de combler une partie de sa soif par l'alcool. Il franchit à peine l'entrée qu'il entendit des cris d'effroi provenant de l'intérieur. Il avança plus rapidement, croisant un homme qui courait vers la sortie, paniqué.
- C'est un monstre, il est complétement fou !
Quelques mètres plus loin, Elijah le vît. Il apparût clair qu'ils avaient quelque chose en commun puis l'homme leva son visage et il put voir le sang qui coulait à travers ses lèvres. Il s'approcha lentement et vît également sa victime morte, couchée sur le sol. Elijah s'apprêta à intervenir puis se ravisa, ils n'étaient plus seuls. Quelqu'un, le barman peut être, avait appelé les forces de l'ordre. Le vampire se tourna vers eux, prêt à attaquer. Il aperçut alors Elijah et sembla se raviser. Il ignorait si c'était parce qu'il l'avait reconnu mais ce que fit le meurtrier par la suite sembla le lui confirma. Ses yeux transformés par la peur, il recula et prit la fuite en brisant l'une des nombreuses fenêtres qui entourait la pièce, avant même que les policiers n'aient pu faire quoi que ce soit. Elijah baissa la tête et sourit. Cette situation allait lui attirer de nouveau ennui s'il n'y prenait pas garde. Nul doute que sa présence paraîtrait soupçonneuse au vu des enquêteurs. Il allait devoir jouer de prudence. Il releva la tête et tenta de paraître aussi surpris qu'eux devant ce qui venait de se produire. Pourtant au delà du rôle qu'il allait devoir jouer, il ne pouvait s'empêcher de réfléchir. Aussi idiots que peuvent être les vampires de la nouvelle génération, il n'aurait pas penser que ce genre de situation se produirait. Quel vampire serait donc assez bête pour attaquer en public, sans avoir le moindre contrôle ? Malheureusement, il allait probablement devoir attendre avant d'obtenir une réponse, il était déjà observé.
Gallifrey's Madness
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 31 ♫ ACTEUR DEPUIS : 18/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 1321 ♫ JE SUIS NÉ LE : 03/01/1993
Cette douleur me reprenait alors que je la croyais disparue depuis un moment. À chaque instant, elle détruisait ma vie, et je ne la supportais plus. La seule chose, que j’avais pu comprendre au sujet de ce mal, était son origine, du moins son hypothétique origine. Je pensais que tout ceci était due à mon pouvoir, à cette utilisation intensive que je pouvais avoir de leur force, mais le fait de me retrouver dans cette situation de souffrance, surtout maintenant, me prouvait que mes pouvoirs n’étaient peut-être pas les seuls responsables de ce qui m’arrivait. Au final, un mal plus profond devait agiter mon cerveau, quelque chose de terrible à laquelle je ne pensais pas avoir affaire. Mettre un nom sur ce qui m’arrivait allait probablement prendre du temps, beaucoup de temps, sauf si un médecin y parvenait plus rapidement. Mais comment croire en un espoir qui n’avait pas l’air de vouloir venir. C’était une histoire beaucoup trop compliquée.
Ma main était toujours sur mon front, alors que ce Tom me demandait si j‘avais de la fièvre, et si je souhaitais un médicament.
- Non…ce n’est pas de la fièvre, c’est juste une migraine, une grande migraine. Cela vient et cela repart, sans que je ne comprenne pourquoi. Je ne sais vraiment pas ce qui m‘arrive.
*respire Samuel…respire…*
Quand on souffrait, on aimait bien savoir pour quelle raison, et moi je ne le savais pas. J’ignorais tout, et cela m’ennuyait, réellement.
Si j’étais venu ici, à cet hôpital, c’était pour une simple visite médicale, mais le but avait changé désormais. Maintenant que je souffrais encore, le but était de comprendre pourquoi, et si cette souffrance pouvait trouver une fin. Je l’espérais tant, car j’en avais besoin.
- J’espère vraiment que l’on pourra trouver ce que j’ai, car cette migraine qui va et qui vient commence à me faire peur. J’ai eu l’occasion de trouver enfin une raison de vivre, quelque chose qui me rend heureux, et je n’ai pas envie que cela empiète sur ce bonheur. Je ne sais pas si vous comprenez.
Quand il me demandait si je souhaitais un café ou bien quelque chose à boire, la réponse fut claire, largement claire.
Je lui dis :
- Il est vrai que je ne dirais pas non à un verre d’eau…merci..
Iracebeth
♫ JE SUIS : ♫ J'AI : 34 ♫ ACTEUR DEPUIS : 17/08/2011 ♫ NOMBRE D'ÉPISODES : 6829 ♫ JE SUIS NÉ LE : 15/10/1990