toujours pour l'autre forum....

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Noël, une perspective à laquelle je ne pensais plus depuis un moment.

Ariel était parvenue à elle-seule, à faire pénétrer dans ma tête l’idée que le bonheur n’était pas une notion inconnue de mon esprit, mais quelque chose qui faisait partie de moi. Je pouvais être heureux, sourire, et être rempli de joie de vivre, comme tout le monde. Je n’avais pas besoin de passer mon temps à pleurer, car cela n’en valait pas la peine. Il valait mieux vivre la vie du bon côté.

Comme quoi, laisser quelqu’un en présence d’un ange, ne serait que pendant quelques instants, quelques heures, et cela pouvait parvenir à modifier toute une vie. Et oui, cela avait su modifier la mienne, de la plus belle des façons. Cet ange était parvenu à ramener mon humanité en plein jour, et elle n’allait plus s’éteindre. De cette façon, en restant moi-même et en maitrisant le fruit de mes émotions, je pouvais prendre le dessus sur le loup de ma conscience. J’y étais parvenu ce soir, et je pouvais encore le faire. Il ne suffisait que d’y croire, simplement y croire.

Cette croyance, je l’avais acquise grâce à elle, et jamais je ne pourrais la remercier à sa juste valeur.

Souriant et de nouveau plein de vie, je lui parlais.

- Je suis certain que l’on pourra passer un joyeux Noël, en étant ensemble.

Un cadeau ? Quelle était la définition d’un cadeau ?

Pour moi, tout pouvait être un cadeau. Au fond, une offrande n’avait pas besoin d’être accessoire, elle pouvait tenir de l’ordre de la morale également. La générosité était un cadeau. Un parfum en était un aussi. Tout pouvait être considéré comme un cadeau, et il suffisait de le voir. C’était le geste qui comptait.

- Pour moi, tout pourrait être un cadeau. Certains n’y voient qu’un accessoire, quelque chose qui s’achète, mais je ne suis pas comme eux. Le geste compte davantage que l’objet. Un cadeau peut se trouver, pour n‘importe qui, et il suffit juste d‘y penser sérieusement.

À quoi ressemblait Noël, à part sans l’aspect des cadeaux ?

Toute la joie du monde se voyait ce jour-là. C’était l’aspect le plus beau des fêtes de fin d’année, ce que j’appréciais le plus, mais que je ressentais le moins, bien entendu…

Je ne vivais pas souvent une joie aussi belle. Pourtant, je l‘aimerais.

- Les fêtes de fin d’année signifient autre chose qu’une offrande de cadeaux. À l’intérieur de cela, j’y vois la joie, une occasion d’être ensemble. Il s’agit d’une réunion plus belle que pendant tous les autres jours de l’année. En tout cas, il s‘agit de ce que je crois.

Je baissais les yeux.

- Honnêtement, je ne sais pas si tu penses comme moi…

un troisième...

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Avec le temps, j’avais pu apprendre plusieurs choses au sujet de moi-même mais également au sujet des personnes qui m’entouraient.

Rachel était une personne maladroite, quelqu’un qui se cognait souvent sur de multiples supports. Mais, en même temps, il m’arrivait de laisser un immense bazar chez moi, et des choses trainaient un peu partout chez moi. En quelque sorte, c’était tout de même ma faute si Rachel se faisait du mal. Si j’avais su porter plus d’attention sur le rangement, elle ne se ferait pas autant de mal.

Michael était quelqu’un d’aimant, un frère sur qui je pouvais compter sans en douter, mais sa nature de chasseur me faisait douter, sachant que j’étais un loup-garou, une de ces créatures que les chasseurs prenaient en grippe et qu’ils voulaient tuer. J’avais peur, peur que Michael devienne l’un d’entre eux, et qu’il se mette par conséquent à me détester, à ne plus vouloir de moi. Mais, il m’assurait du contraire…J’étais en quelque sorte rassuré, mais pas complètement malgré tout. Je ressentais encore une gêne malgré ce qu’il m’avait dit. Quelque chose me dérangeait…

- Honnêtement, si tu veux éviter une scène de dispute générale, il vaut mieux laisser Rachel pester un peu toute seule. Je la connais à la longue. Si je vais la voir, elle va s’en aller en courant, et claquer la porte. Je sais qu’il vaudrait mieux que j’y aille mais je parle par expérience.

Le ton de ma voix avait changé, et je ne pouvais pas le nier. Quelque chose s‘était brisé en moi, avec la révélation que Michael m‘avait faite, au sujet de son statut de chasseur.

- Tu ne voulais pas m’effrayer, mais cela m’a effrayé quand même. Je suis un loup-garou Michael, quelqu’un qui se transforme, les nuits de pleine lune, en une bête féroce capable de tuer, même si je ne tue pas ce qui est plutôt un euphémisme, ça je peux te l’accorder. Ce genre de créature, les chasseurs cherchent à les tuer, pour nettoyer le monde et apporter la paix. C’est pour cela que j’ai eu peur, et que j’ai peur encore. Tu es l’un des leurs, quelqu’un censé chasser ces créatures, et j’en suis une. Ce n’est pas une peur qui va s’évanouir rapidement malheureusement, même si tu tentes de me rassurer, en me faisant comprendre que tout va bien, et que tu ne me chasseras pas. Je suis désolé Michael, mais une partie de moi doutera encore et toujours, c’est à cause de ce que je suis, et de ce que je suis devenu.

Ce n’était qu’une réalité malheureusement…j’en avais bien peur…

- Je suis désolé Michael. J‘espère que tu comprends quand même ma peur.

Merci beaucoup, venant de toi qui écrit aussi bien ça me fait vraiment plaisir !
Quant à toi encore trois bons textes, rien à redire, c'est nikel !!

Copier / Coller

marchiiii beaucoup
et en vlà un autre : pour mon fow' cette fois

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Trouver le sommeil était quelque chose de très compliqué à atteindre, surtout quand je me retrouvais emprisonné dans tous ces cauchemars.

Tous ces cris, et ces instants d’horreur, étaient une partie importante de mon esprit, comme une sorte de douleur que je ne parvenais pas à oublier. Elle était née à cause d’un passé compliqué, qui m’avait amené à subir des épreuves en surnombre. Ces successions m’avaient fait beaucoup de mal et, très souvent, elles avaient amené des larmes, mais également des immenses traumatismes. La perte de ma famille en faisait partie, et c’était notamment cela qui rendait mon sommeil agité. Ces souvenirs me hantaient de nouveau, car j’avais l’impression de revivre ce qui avait pu se produire sous mes yeux, comme si cela ne datait que de la veille, alors que ce n’était pas le cas.

Je les revoyais mourir les uns après les autres, et moi, fixé à ma place, incapable de faire quoi que ce soit. Je pleurais, souffrais…subissant ma peine de plein fouet, comme s’il était impossible de changer mon destin. Mais pourtant tant de souffrance ? Pourquoi devais-je me focaliser sur le pire de ma vie alors que le bonheur me tendait ses bras en la personne de Rachel ? Je ne comprenais pas tout, et c’était bien cela le comble.

J’étais effrayé par ce que je voyais, et cette peur s’observait également depuis l’extérieur, probablement sur mon visage, qui devait paraître agité, dérangé par ces scènes d’horreur. Mais j’entendais autre chose, un bruit à l’extérieur de mon cauchemar. Il s’agissait d’un ronronnement, celui de Rexia, présent comme pour tenter de me rassurer et de calmer, bien que ceci ne le faisait pas réellement. J’étais enfermé dans ma terreur, tout le long de mon sommeil, alors que je savais qu’Arthur rêvait du bonheur. Il voyait quelque chose de bon, qui le rendait tranquille. Au fond, il avait beaucoup plus de chance que moi, mais cela valait mieux ainsi. Il était encore un enfant, et il méritait la paix. Au moins, ce soir, il l’avait. Moi je devais subir un énième calvaire, dont la perspective de fin m’échappait encore…comme s’il n’y en avait aucune, enfin pas pour tout de suite en tout cas.

Le temps passait…mais j’ignorais à quelle vitesse.

Je m’en rendis compte quand le coup de langue de Rexia atterrissait sur mon visage. Mes yeux s’ouvraient, lentement. Les premiers rayons du soleil étaient plutôt compliqués à supporter. J’avais beaucoup de mal à les observer. Par réflexe, alors, je me détournais de ceux-ci, observant Arthur en train de se réveiller, et nous faire la traditionnelle salutation du matin. Je le fis aussi, en ajoutant également autre chose par la même occasion.

- Bonjour disais-je avec le ton de quelqu’un qui avait la gueule de bois, alors que je n’étais absolument pas bourré. Tu ne peux pas savoir à quel point ton coup de langue m’a sauvé. ajoutais-je par la suite

*sans toi, je vivrais encore un enfer…un terrible enfer…*

Et j’étais sincère, car si Rexia ne m’avait pas sorti de mon cauchemar, je m’y trouverais encore, vivant le même enfer, sans aucune interruption.

Là, j’étais réveillé, et en pleine possession de mes moyens. Je préférais largement entendre ce genre de description de ce que j’étais. Peu après, Rexia déposait ses ailes, de telle sorte à ce que nous puissions monter sur son dos, ce que nous faisions par la suite.

Mais où aller ? Le Serenity était toujours la solution. Il valait mieux aller là-bas, car il s‘agissait du seul lieu, dans mon esprit, où on ne pourrait pas se poser des questions sur qui elle était. Cela l‘arrangeait, et nous arrangeait aussi par la même occasion.

- Je ne sais pas si tu peux éventuellement nous emmener là-bas, mais il existe un endroit en lequel j’ai confiance. Il est sécurisé, et cela pourrait nous aider. Il est à San Francisco. Il s’appelle Le Serenity.

En contactant Samuel, alors qu’il ne me connaissait pas au départ, fut le début de la fondation de notre groupe, et de cette base : Le Serenity. De ce lieu était née une volonté de sécurité, quelque chose que nous voulions offrir à tous les spéciaux innocents de ce monde, ceux qui n’avaient pas demandé à subir tous ces malheurs, toute cette peine que Nathan Petrelli leur infligeait. Par conséquent, le groupe de sauvetage était devenu, du jour au lendemain, un groupe de protection des spéciaux. Nous protégions tous ceux qui avaient besoin de notre aide, en leur offrant notamment une place dans des lieux sécurisés, que nous étions les seuls à connaître. L’équipe gouvernementale n’allait jamais les retrouver, parce que nous nous occupions d’eux. Jamais nous allions les laisser seuls, et surtout tomber entre les mains de personnes qui allaient uniquement leur faire du mal. Il s’agissait de notre devoir profond : les aider, car ils avaient besoin de nous, et que les ignorer ne seraient qu’une preuve de méchanceté, et que nous serions devenus comme Nathan, quelqu’un de si stupide et de si méchant qu’il ne méritait pas de continuer de vivre. Nous étions bons. Nous voulions la paix, simplement la paix, et nous allions combattre le mal de toutes nos forces pour l’obtenir.

J’en parlais à Rexia, parce que je savais qu’elle comprendrait ce que j’allais évoquer. Mon groupe avait une âme similaire à la sienne en quelque sorte, et c’était cette raison qui avait probablement amené ma conscience à tout révéler, sans crainte de me voir rejeté, ou bien même que des membres de l’Etat puissent découvrir le but exact de notre groupe. C’était une peur immense pour moi, car je ne voulais pas compromettre la sécurité de nombre d’innocents. Je ne devais pas faire d’erreurs. C’était pour cela que je devais faire attention, et être très prudent, bien plus que prudent même. Rexia était bien plus importante que tous les humains : une perle rare même ! Rien qu’en étant avec elle, j’avais pu comprendre ce que Samuel avait pu voir en elle, en se plongeant dans ce qui était à l’intérieur d’elle. Il appréciait sa personnalité, qui elle était. L’extérieur n’avait plus d’importance quand l’intérieur était si beau à observer, et à ressentir.

- Nous sommes humains certes, mais ce n’est pas le plus important. Tout le monde peut aider le monde à sa façon, n’importe quelle façon. Même en étant humains, Samuel et moi, nous devons nous cacher et rester dans l’ombre pour aider qui que ce soit. L’humanité n’est guère un argument d’invisibilité. Cela ne nous aide pas surtout avec un gouvernement qui nous cherche. Tu n’es pas la seule à avoir peur du monde Rexia, moi aussi à vrai dire, et c’est pour ça que ce groupe est né en fait à cause de cette peur. Donc tu n’es pas la seule, et moi non plus je n’ose pas l’avouer. La seule fois où j’ai pu le dire, à part à toi, c’est bien à Samuel. Sache que je ne le répéterai à personne, je te le promets.

*et je tiens parole…*

Le monde a évolué d’une terrible façon, et il faut que cela puisse changer. Aider le monde montre notre bonté, et peut faire naître l’espoir d’une paix. Le monde a besoin d’une lueur de bonté. Nous sommes peu nombreux comparés au gouvernement, mais nous nous battons quand même. L’humanité devrait avoir peur du gouvernement plutôt que d’avoir peur de nous, parce que nous avons des pouvoirs. Ils ont tort d’avoir peur de toi. Ils ne font que s’arrêter sur l’apparence extérieure et cela ferme leurs consciences sur l’inconnu, ces choses nouvelles qui pourraient pourtant leur sauver la vie. Pour moi, tant que tu aides le monde, tant que tu montres que tu n’es pas ce que les gens croient que tu es, cela prouve que tu es quelqu’un de bien, quelqu’un qui aide le monde, quelqu’un comme nous.

Et là, la question la plus importante sortit : Amaranth.

Elle voulait savoir si j’étais Amaranth pour de vrai. Mais pouvais-je honnêtement répondre à cette question sans risquer quoi que ce soit ? Malheureusement, je n’en savais rien…

Prendrais-je le risque ? Ne le prendrais-je pas ?

- Même si j’étais Amaranth, je ne pourrais pas le dire. Le Gouvernement est en alerte à cause des articles publiés dans la presse, et de plusieurs autres choses effectuées en ce nom.

et de 3


Depuis tant de temps, je recherchais Samuel pour comprendre qui j’étais, mais également ce que j’allais devenir par l’intermédiaire de mon pouvoir. C’était même bien plus qu’un besoin, même une nécessité d’ailleurs. Si jamais je ne retrouvais pas Samuel, je risquais peut-être de mourir, sans comprendre pour quelle raison, et cela m’agaçait réellement, car je ne savais pas ce qui se passait. Être dans l’ignorance était bien le pire des sentiments. J’en avais assez. J’avais besoin de savoir, d’être au courant de la véritable signification de ce qui pouvait m’arriver. Il fallait que je le sache. Je devais le savoir.

- Je n’ai pas peur des voitures de police, de toute façon j’ai l’habitude à la longue, vu que je suis un être plus qu’agité. Je peux comprendre au sujet de l’endroit. Il vaut mieux tout canaliser en une seule place plutôt que de l’entasser dans un espace maigre et par conséquent inutile.

Cette Gabrielle n’était pas une fille comme les autres, et je le comprenais en l’écoutant. Elle était spéciale, bien plus que ce que je pensais au départ. Humaine, mais pourtant bien déterminée. À vrai dire, elle aurait même pu être mon type de fille quand j’y songeais.

- Je peux comprendre que vous ayez envie de faire la justice, afin que la mort de votre partenaire puisse trouver un coupable. Votre partenaire mérite de trouver la paix, et j’espère que le fait de trouver la personne qui l’a tuée pourra la lui donner. Je l’espère de tout cœur. Mais, honnêtement, je ne pense pas que le fait d’arrêter vos recherches puisse être la bonne solution. Vous devez continuer. Je sais que le fait de ne pas la trouver puisse vous faire perdre espoir, mais il reste quand même une chance, et j’espère sincèrement qu’elle apparaitra devant vos yeux. Continuez à y croire, il le faut.

*elle avait besoin d’espoir et de bonheur.*

- Malheureusement, au sujet des spéciaux, déceler qui sont les gentils, et qui sont les méchants, n’est guère une tâche facile, pour n’importe qui. Les circonstances du monde que le président a pu forger, ne nous aide pas. Cela nous fait souffrir, beaucoup trop souffrir, et cela nous embrouille aussi. La gentillesse passe parfois pour de la méchanceté et c’est un tort, un immense tort.

Portière ouverte, je n’avais plus qu’à monter.

- Oui, j’arrive.

Je montais dans la voiture.

et de 4


Hymne d’un bonheur infini réunissant deux êtres humains, l’amour faisait naître un sentiment si beau dans nos consciences, qu’il pouvait réveiller chaque parcelle d’émotion, même les plus dissimulées de notre esprit, et cela l’avait fait pour moi. L’amour, que je ressentais pour Rachel, cet immense coup de foudre, avait bouleversé ma vie dans le meilleur des sens. Avant d’avoir été percuté par cet étincelle de bonheur, j’étais un être combattif, qui pensait aux autres, mais il me manquait quelque chose. Le bonheur n’apparaissait que peu souvent sur mon visage, car je ne souriais pas. Je ne montrais pas souvent mes émotions, et je dissimulais absolument tout. La souffrance demeurait tout de même largement présente. J’étais torturé, et la vie me faisait beaucoup de mal, mais je ne le montrais pas. Ce modèle de vie était en quelque sorte devenu une évidence, avec le temps.

Quand mon amour pour Rachel avait pu changer ma vie, mon humanité avait subi une renaissance. J’exprimais mes émotions. Mon bonheur était montré en plein jour, et je pouvais sourire, ressentir de l’amour pour quelqu’un sans me dire que cela allait prendre fin deux secondes plus tard. Je croyais en l’éternité, une étendue infinie de ce bonheur qui pourrait nous unir elle et moi. Avant, cette notion ne m’aurait même pas traversé l’esprit. Je l’avais compris grâce à elle, cette femme si parfaite à qui je tenais énormément. J’aimais Rachel bien plus que la vie elle-même. Elle était essentielle.

- L’amour nous a changé, tous les deux, et cet effet si bénéfique nous rend meilleur. Je ne pensais jamais pouvoir ressentir quelque chose d’aussi beau, surtout depuis ce qui m’est arrivé. Ce coup de foudre pour toi a ranimé ces sentiments enfouis, ainsi que mon humanité. C’est une vie nouvelle que je peux ressentir grâce à toi.

*et je souhaite l’éternité rien que pour ce sentiment*

L’amour, me rendait heureux.

- Tant que je serais là, je peux t’assurer que je ferai tout pour que ce sentiment soit éternel, et dure pour toujours entre nous.

*oh…fichue migraine…pourvu que cela ne se voit pas trop…*

J’étais heureux, même avec une petite migraine.

J’étais simplement avec la femme que j’aimais, et aucun sentiment ne pourrait surpasser un si beau sentiment, que celui que je ressentais en cet instant. J’aimais Rachel, plus que tout.

- Je resterai ici. Jamais je ne partirais…simplement parce que je t’aime.

INTER FILM

Union Nationale Inter Ciné-Clubs
22 rue des Cordelières 75013 Paris

Salut j'vais acheter des droits de films.

Gally tu me gates là ! J'aime bien avoir les liens d'ailleurs merci !
Comment dire ?? C'est juste trop bien, j'adore toujours autant et le dernier ...
Ah le dernier, j'aime trop ! Tu me fous des frissons à chaque fois !



Hier soir j'ai mangé des ______.

Once Upon a time 25
True Blood 15
Dr.House 01
Friends 10
Teen Wolf 24
Merlin 10
Games of Thrones 15

Once Upon a time 25
True Blood 15
Dr.House 0
Friends 10
Teen Wolf 24
Merlin 10
Games of Thrones 16

Merci, c'est super gentil xD Hier j'étais hyper inspirée et hyper en retard, alors j'en ai profité ^^ et pour les liens, au moins ça te donne l'idée des topics complets

dans mon copier/coller voici :
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lien du rp : You're the First, the Last, My Everything avec Rachel A. Silverstone

J'aime beaucoup ! Avec tous tes RP, j'ai parfois du mal à m'y retrouver, alors c'est pratique !
Ah celui-là ! Mon préféré !

Once Upon a time 25
True Blood 15
Dr.House 0
Friends 10
Teen Wolf 24
Merlin 10
Games of Thrones 16

*haaaaan pourquoi sautes-tu pas le pas* SBAAAAF

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ma sign' sur mon fow

J'arrive, j'arrive ! Je suis en train d'y penser très sérieusement. Tu m'as contaminée XD

Once Upon a time 25
True Blood 15
Dr.House 0
Friends 10
Teen Wolf 24
Merlin 10
Games of Thrones 16

Once Upon a time 26
True Blood 15
Friends 09
Teen Wolf 24
Merlin 10
Games of Thrones 16

Julie Benz 10
Jennifer Carpenter 13
Katie Cassidy 15
Jessica Biel 10
Taylor Momsen 00
Anna Paquin 12
Mary-Louise Parker 10
Lucy Liu 10
Pamela Anderson 03
Rachel Bilson 17

Julie Benz 10
Jennifer Carpenter 13
Katie Cassidy 16
Jessica Biel 10
Anna Paquin 12
Mary-Louise Parker 10
Lucy Liu 10
Pamela Anderson 02
Rachel Bilson 17

Julie Benz 10
Jennifer Carpenter 13
Katie Cassidy 16
Jessica Biel 10
Anna Paquin 12
Mary-Louise Parker 10
Lucy Liu 10
Pamela Anderson 01
Rachel Bilson 18

Julie Benz 10
Jennifer Carpenter 13
Katie Cassidy 17
Jessica Biel 10
Anna Paquin 12
Mary-Louise Parker 10
Lucy Liu 10
Pamela Anderson 0
Rachel Bilson 18

Ces cauchemars, je les haïssais un par un, car ils définissaient l’un des pires reflets de mon esprit, des mauvais souvenirs qui m’avaient fait énormément de mal. Dans mon passé, j’avais subi tant de pertes et vu tant de personnes mourir, que ma peine était devenue immense, même si elle n’était pas si flagrante que cela, à cause de cette volonté perpétuelle de tout dissimuler, et de ne jamais avouer ma douleur. Toute ma vie, je m’étais centré sur le secret pour aider le monde, mais je m’étais oublié au passage. C’était à cause de cela que ces cauchemars avaient pu apparaître en moi, et continuer de me hanter, même encore aujourd’hui, alors que je croyais avoir pu surpasser mon deuil. Mais j’avais tort. Tout était encore bien présent en moi, et cela n’avait pas l’air de vouloir disparaître. Ceci affectait mon sommeil, de manière terrible. C’était très compliqué de vivre une chose pareille, car il m’était impossible d’oublier ce qui avait pu arriver. J’étais comme obligé de subir les conséquences de ce passé affreux. J’étais réveillé pourtant, mais je ne parvenais pas à me faire à cette idée, comme si le côté fictif des cauchemars avait pris le dessus sur ce que je considérais comme étant la réalité. Mais, c’était absurde. Pourquoi penser à la douleur d’un cauchemar, alors que le bonheur définissait quelque chose de meilleur, de plus simple à vivre ? Incompréhensible lorsqu’on se plaçait sur le plan de ma conscience, mais je m’étais fait, à la longue, à cette absence de logique quand on parlait de moi.

L’innocence d’Arthur me faisait quand même sourire, surtout quand il parlait de l’haleine de Rexia. C’était quelque chose de si enfantin, et que je ne pensais pas revoir, surtout après la perte de mon fils. Mais, Arthur ramenait ces aspects de bonheur dans ma vie. Il amenait toutes ces choses que je ressentais lorsque ma famille était encore pleinement formée. Je n’étais plus un père, mais j’avais l’impression de l’être pour Arthur, du moins une sorte de père car ce n’était pas pleinement le cas. Il discutait avec Rexia. Moi je ne disais rien, mais le fait de les écouter était quelque chose de réconfortant. Cela m’aidait, en quelque sorte à oublier les cauchemars que j’avais vécu durant la nuit. Cela m’ancrait davantage dans la réalité de la vie, que mes mauvais souvenirs tentaient de fuir. J’évitais ainsi de plonger dans mes pensées, et de me perdre à l’intérieur de moi-même, alors que nous venions de décoller en direction du Serenity. Nous allions quitter New-York, ce qui m’arrangeait, et ce qui arrangerait probablement Rexia par la même occasion, du moins à ce que je pensais.

Rexia espérait, qu’une fois arrivé là-bas, je pourrais ainsi mieux me reposer, et que je serais plus à l’aise. Mais, plus sérieusement, j’en doutais. Le sommeil n’allait pas, soudainement, être à portée de main, simplement parce que je me trouvais dans un endroit sécurisé. En effet, même là-bas, il m’arrivait très souvent d’avoir du mal à dormir, et à être perdu. J’étais si perdu…beaucoup trop perdu. L’espoir pouvait toujours être là…mais cela ne m’aidait pas. Je n’avais pas réellement de chance sur ce plan-là. C’était étrange, mais c’était mon karma, une sorte de destinée prédéfinie d’avance. Cette absence d’espoir me rendait entièrement muet. Je ne disais toujours rien…comme si j’avais perdu la force ou bien même la capacité de parler.

Une question me fit retrouver l‘usage de la parole. Rexia voulait savoir ce qu‘était exactement le Serenity, et si elle allait pouvoir y être en sécurité en étant là-bas. Je comprenais cette question, et ce qu‘elle pouvait ressentir. Au fond, je me trouvais dans la même situation, quand Amaranth m‘avait invité à l‘époque à résider en son premier étage.

- C’est un refuge sécurité pour tous ceux qui en ont besoin, et tu n’es pas exclue dans cela. En étant là-bas, tu n’auras pas besoin d’avoir peur de te retrouver chassée par des gens qui auraient peur de toi. Je peux t’avouer que tu ne trouveras pas ce schéma parmi les gens qui se trouvent là-bas. On est tous différents des humains normaux, parce qu’on a un don, donc nous ne sommes pas fermés à l’inconnu. Tu auras toujours une place là-bas.

*sans aucune crainte…*

J’entendais encore ces cris, dans ma tête, encore un écho de souvenir qui avait envie de me hanter. J’en avais assez. Cet écho d’horreur me replongeait au beau milieu de nulle part, en ne disant pas grand-chose.

C‘était beaucoup trop dur...et cela risquait très vite d’amener des interrogations chez Rexia mais également chez Arthur.

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Super bon comme d'habitude ! Surtout la première partie !



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